Ça M’intéresse Hors Série Santé et Psycho N°9 – Remise en Forme

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JUIN 2013 SANTÉ & PSYCHOLOGIE

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n joli sourire est un atout personnel et

professionnel, et comme le révèle un son-

dage Opinionway réalisé pour le congrès

de l’Association dentaire française, 51 %

d’entre nous ont déjà évité de sourire

pour ne pas montrer leurs dents et leur bouche.

Principaux motifs pour serrer les lèvres : des dents

pas assez blanches ou mal alignées! Qu’il s’agisse

de cela, d’un simple coup d’éclat, de remplacer

des dents ou de masquer leurs défauts, techniques

et matériaux ont progressé mais restent chers. Si

46 % des Français négligent leur sourire pour rai-

son financière, d’autres sont tentés par les soins

low cost, en France ou au-delà des frontières.

Pour éviter les mauvaises surprises à l’étranger,

mieu x vaut mener son enquête avant et poser les

bonnes questions au praticien lui-même, se ren-

seigner par les forums, le bouche-à-oreille et

auprès du Conseil de l’ordre quand il y en a un

dans le pays : quelles sont les références du prati-

cien ou de la clinique (diplômes, expérience), les

produits (les matériau x utilisés, la traçabilité des

prothèses), l’assurance de la clinique ou du pra-

ticien s’il y a un problème. Assurent-ils un suivi,

faudra-t-il repayer en cas de reprise des soins, qui

Ne souriez plus comme la Joconde pour cacher

une dent cassée, manquante, mal alignée ou tachée.

La dentisterie moderne est pleine de ressources

pour nous décomplexer en nous donnant un sourire

de star. Tour d’horizon de ce qu’elle offre de mieux.

TEXTE : CATHERINE VIOT

assure les frais hôteliers si les soins sur place du-

rent plus longtemps que prévu?

En France, certains centres low cost spécialisés

dans les implants les proposent deux à trois fois

moins cher que les tarifs habituels. Les syndi-

cats de chirurgiens-dentistes leur reprochent

de le faire en délaissant des soins moins lucra-

tifs comme le traitement des caries et le détar-

trage. Autre risque pointé du doig t par les pro-

fessionnels : une moins bonne qualité de

l’implant et des prothèses. Difficile d’en juger

pour l ’ instant. Mieu x vaut se renseigner avant,

demander et conserver les références de l’im-

plant (marque, provenance) et obtenir des in-

formations sur le suivi en cas de pépin.

Sachez qu’ il ex iste d ’autres moyens d ’avoir accès

à des soins dentaires moins onéreux. Dans cer-

tains CHU pour les implants et dans les centres

des facultés dentaires où des étudiants font les

soins le sous contrôle d’enseignants. En contre-

partie, il faut accepter d’y consacrer beaucoup

plus de temps. En outre, certaines mutuelles ont

des centres avec des spécialistes en implantologie

et parodontologie. D’autres des partenariats avec

des praticiens dont elles donnent la liste. ■

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