SANTÉ & PSYCHOLOGIE JUIN 201360
COUPLE EN BREF
8
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E B A I S E R
73 %
DE SPERMATOZOÏDES
EN PLUS
POUR LES HOMMES PASSANT
LE PLUS DE TEMPS À FAIRE DE
L’EXERCICE, D’INTENSITÉ MODÉRÉE
À VIGOUREUSE, COMPARÉS
AUX SÉDENTAIRES. VÉLO MIS
À PART CAR, EN ÉLEVANT LA
TEMPÉRATURE DU SCROTUM,
CETTE ACTIVITÉ PEUT RÉDUIRE
LE COMPTE SPERMATIQUE.
C’est le moyen de
contraception le plus
utilisé dans les pays
anglo-saxons, très
majoritairement par les
hommes : 33 % des adultes
en Grande- Bretagne,
et 36 % aux Etats-Unis
choisissent la stérilisation.
En France, les hommes
ne sont chaque année
que 1 500 environ à avoir
recours à la vasectomie,
intervention quasi
irréversible mais qui
n’empêche pas d’être père
puisqu’un prélèvement
préalable de sperme est
possible. La contraception
définitive pour femme est,
en revanche, sans recours.
Pourtant elles ont été
35 000 à faire ce choix
l’an dernier, soit par liga-
ture des trompes, soit par
la pose de stents Essure®
créant une fibrose des
trompes en trois mois.
Pour autant, c’est aux
femmes que s’adresse
chez nous la promotion de
la contraception définitive.
Pour ne pas heurter la
sacro-sainte virilité latine?
Défi nitif!
Le baiser, que
nous partageons
avec les grands
singes, ne se
pratique pas dans
toutes les cultu-
res. Il s’est pro-
pagé au fil des
conquêtes de
l’empire romain
puis des explora-
teurs européens.
Les hommes
sont plus
nombreux
que les
femmes à
aimer les
baisers avec
la langue.
Avec la sa-
live se transmet
aussi un peu d’ADN qui
survit au moins 1h dans
la bouche du partenaire,
comme vient de le découvrir
une équipe slovaque de l’uni-
versité de Bratislava, par la
détection de chromosomes Y
dans la bouche de femmes
après des baisers pas-
sionnés de 2 min
ou plus.
Deux
tiers des indi-
vidus tournent la
tête à droite pendant
un baiser, selon les
travaux d’un psycho-
logue de l’université
de la Ruhr à
Bochum.
S’embrasser comme se tenir les
mains réduit la production d’hormo-
nes de stress et ainsi abaisse la
tension artérielle, même si un baiser
passionné dilate aussi efficacement
les pupilles que de la belladone.
Les femmes plus
que les hommes prêtent
attention à l’haleine
et à l’état des dents de
leur partenaire.
Un millilitre de salive contient
environ 100 millions de bactéries et
de virus. L’échange lors d’un baiser stimule
la production d’anticorps spécifiques, notam-
ment contre le cytomégalovirus, redoutable durant
la grossesse. Les futures mères en protègent leur
descendance en embrassant un porteur du
virus bien avant d’être enceintes. Selon les
travaux de Colin Hendrie de l’uni-
versité de Leeds.
Par la
salive, l’homme
transmet de la testo-
stérone qui, au fil des
baisers, peut élever la
libido féminine.
MADEMOH/ FOTOLIA.COM
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