Ça M’intéresse Hors Série Santé et Psycho N°9 – Remise en Forme

(coco) #1

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JUIN 2013 SANTÉ & PSYCHOLOGIE

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JUIN 2013 SANTÉ&PSYCHOLOGIE

DIONISVERA/ FOTOLIA.COM ; GREGORY MAIRET/ BIOSPHOTO ; ALEKSS/ FOTOLIA.COM ; ZIABLIK/ FOTOLIA.COM ; SECOTINE/ FOTOLIA.COM ; ELENA SCHWELTZER/ FOTOLIA.COM ; MARGO555/ FOTOLIA.COM ; ALEXANDRE PETZOLD/ BIOSPHOTO ; CADRES PESHKOVA/ FOTOLIA.COM

L’herbier du débutantL’herbier du débutantL’herbier du débutant


LA PÂQUERETTE
Bellis perennis
La « petite marguerite de Pâques »
se mange à cette époque lorsqu’elle
fleurit en abondance. Les jeunes
fleurs qui servaient jadis à préparer
des bonbons apportent une touche de
blancheur et de douceur aux salades.
Les feuilles tendres se consomment
comme des légumes, crues ou cuites,
et peuvent entrer dans la composition
d’un potage aux herbes.

LE PISSENLIT
Taraxacum officinale
Pour les amateurs de sensations
amères, le pissenlit sauvage est l’élu.
Sa version cultivée fait pâle figure.
Racines, feuilles et fleurs se mangent
toute l’année : les fleurs pour
adoucir une salade ou en confiture,
les feuilles récoltées avant floraison
crues ou cuites comme des
épinards, les boutons floraux comme
des pointes d’asperge.

L’AMARANTE RÉFLÉCHIE
Amaranthus retroflexus
Plante envahissante d’aspect
grisâtre peu amical, elle s’orne d’un
épi spectaculaire en forme de queue
de renard. Qu’on se laisse tenter par
ses jeunes feuilles crues ou cuites
et, pour les agrémenter, dans des
soupes, des pâtés végétariens et,
pourquoi pas, en salade. Les graines
sont comestibles et sans gluten.

LA BOURRACHE
Borago officinalis
Cette plante annuelle, aux feuilles
ovales sur des tiges velues, embellit
fossés et terrains vagues de ses fleurs
bleues en étoile d’avril à septembre.
Ces fleurs à la saveur iodée s’utilisent
crues sur des salades en ne
conservant que les pétales, mais aussi
sèches, en beignet, confites au sucre
ou en infusion antistress. Les feuilles
au goût de concombre se cuisinent
comme des épinards, en salade ou
juste saisies au wok. Les graines sont
riches en oméga-3.

LE COQUELICOT
Papaver rhoeas
Les jeunes feuilles tendres et fragiles
se récoltent au printemps et comme
les fleurs peuvent décorer une salade.
Les fleurs s’utilisent aussi en confi-
ture, gelée ou sirop que l’on prépare
en jetant des pétales dans de l’eau
bouillante avant d’infuser quelques
minutes, filtrer, sucrer et ramener
presque à ébullition. Les graines se
récoltent dès qu’elles sont croquantes.
Elles ont un goût de noisette et ne
contiennent pas d’opiacés.

LE POURPIER
Portulaca oleracea
Le légume du vrai régime crétois
tapisse le sol de ses tiges rougeâtres
charnues et ses petites fleurs
jaunes dans les jardins, au bord des
chemins. A la différence du pourpier
décoratif non comestible, toute la
plante se mange, y compris la fleur.
Croquante, goûteuse et très riche
en vitamines, elle se combine avec
d’autres plantes sauvages dans une
salade tonifiante, ou confite dans du
vinaigre comme un cornichon.

LE PLANTAIN LANCÉOLÉ
Plantago lanceolata
Vivace poussant dans les prairies
naturelles et sur les pelouses, cette
plante se cueille pour ses jeunes
pousses vert tendre apparaissant en
été deux jours après les pluies d’orage.
On les apprête en salade, soupe ou
comme un légume vert. Les boutons
floraux blancs se consomment en
beignets. Ses sucs sont épatants pour
soulager les piqûres d’ortie.

L’ORTIE
Urtica dioica
Qui s’y frotte s’y pique mais séchage
et cuisson lui font perdre son pouvoir
urticant! Elle abonde sur les sols
riches en matières organiques non
décomposées. Elle contient plus de
protéines que le soja, autant de
calcium que le fromage. On consomme
les jeunes pousses tendres et les
jeunes feuilles cuisinées comme des
épinards : en soupe, gratin, quiche,
pain, gâteaux secs et sorbets.
François Couplan s’en régale avec de
l’égopode, une vivace hypersavoureuse.
Les graines sont des condiments.

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