Essai sur la monographie de l\'Ituri-1

(Serge vuhese) #1

matières précieuses en 1982 est aussi un facteur déterminant dans la
multiplication des diverses activités humaines dans le milieu.


2.1.1.3.1. Les activités commerciales
L’implantation de différents projets à Epulu et la présence de
différentes carrières d’or au sein même de la réserve (malgré que cela a eu
des retombées néfastes sur la réserve) sont les paramètres de base du
développement des activités commerciales à Epulu et ses environs. En effet,
pour satisfaire les besoins primaires de la population d’Epulu, la présence
des boutiques, restaurants et buvettes s’avère indispensable. Dans un
premier temps, ce sont des boutiques qui se développent avec comme
marchandises principales, les produits alimentaires tels que le riz, la farine
de manioc, la farine de froment, les poissons salés et fumés, du sel, du
pétrole... Ainsi, aujourd’hui, le centre d’Epulu compte un grand nombre des
boutiques tenues principalement par les commerçants Nande.


2.1.1.3.2. L’agriculture et la chasse
Un soin particulier et une période assez longue ont été consacrés aux
investigations sur le terrain afin que les délimitations de la réserve
correspondent le mieux possible aux exigences de l’écologie de l’okapi tout
en respectant les droits des populations locales en vue d’assurer au mieux
leur intégration dans les processus du développement et de la conservation.
Dans un premier temps, un arrêté départemental a défini une zone "Réserve
de faune". Celle-ci ayant un statut légal moins strict que celui d’un parc
national mais permettant néanmoins de limiter l’arrivée de nouvelles
populations humaines (venant surtout du Nord-Kivu) et de faire respecter
les orientations de développement retenues.


L’agriculture est l’activité principale des populations autochtones
vivant près des routes. Elle porte sur le manioc, la banane, l’arachide, le
maïs et l’igname. La production agricole est insuffisante, d’où la population
locale est souvent obligée de s’approvisionner aussi dans les boutiques.
Cette agriculture se développe au-delà des zones tampons, considérées
comme zones limitées pour les activités humaines des populations vivant
dans la réserve.


A côté de l’agriculture, l’on peut signaler la cueillette, le ramassage
et la chasse pratiqués partout par les Pygmées. Dans le Sud, sous la pression
extérieure, se développe l’activité de chasse plus intensive et repoussant le
chasseur plus loin à l’intérieur de la forêt et pratiquant la forme de
braconnage. Cette forme de chasse se développe autour des carrières d’or
où la chair de gibier est vendue et l’ivoire exporté vers d’autres cieux.
Quand l’animal (l’éléphant, okapi...) est abattu loin dans la forêt, seul

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