Essai sur la monographie de l\'Ituri-1

(Serge vuhese) #1
totalité des chefferies des Kakwa, Kaliko et une partie du secteur
des Ndo.


  • Le sol dérivé des quartzs avec des gneiss intercalaires. C’est un sol
    argilo-sablonneux très médiocre pour la culture. On le rencontre en
    chefferies des Zaki, Lu et au secteur Ndo. La prairie de cette zone se
    prête bien à l’élevage.

  • Le sol dérivé de micaschistes est situé dans la région occidentale,
    notamment chez les Ndo.
    4. Le climat
    Le territoire d’Aru est dominé par le climat tropical humide. La
    température au cours de l’année varie entre 19° C et 25° C. Il existe deux
    saisons inégalement réparties. La saison pluvieuse s’étend de mars à
    novembre. Pendant ce temps, les vents humides d’Ouest alternés des vents
    d’Est caractérisent la circulation atmosphérique. Le maximum de
    précipitation y est enregistré en juillet et août et est de 225,5 mm. "La
    nébulosité est variable surtout pendant cette saison où au ciel bleu couvert
    de cirrus peuvent succéder rapidement des cumulus"^1. Cette saison, appelée
    Ayiti, est favorable à la culture. Toutefois, elle est entrecoupée d’une
    sécheresse éphémère au mois de mai, période connue sous le nom de "Elipa
    etu".


La saison sèche (Eli en lugbarati et Kina en kakwa) va de décembre
à mars. L’alizé du Nord-Est, très chaud et sec, souffle du Soudan au cours
de cette période sèche. Les plantes s’assèchent, les arbres perdent leur
verdure et les cours d’eaux connaissent l’étiage et tarissent. C’est la saison
de feu de brousse, période où les activités de champs sont au ralenti mais
beaucoup plus consacrée à la pêche et à la chasse.



  1. La végétation
    Le climat et le sol déterminent la végétation. Le territoire d’Aru est
    couvert en grande partie de savane. L’Ouest est humide et couvert de
    savane boisée tandis que l’Est, moins humide, est occupé par la savane
    herbeuse parsemée d’arbustes. Les forêts galeries longeant les cours d’eau
    sont couvertes de plantes verdoyantes ou jaunes suivant l’alternance de
    saisons pluvieuses ou sèches. Mais elles sont dégradées dans leur profil par
    les hommes pour les cultures (surtout de café) à cause de la fertilité du sol^2.


(^1) DRATA Nyaku, Essai d’étude sociodémographique de la Zone d’Aru , TFE, ISP, Bunia,
1977, p. 4.
(^2) EDJIDRA Leko, Histoire du catholicisme dans la Zone d’Aru de 1925 - 1990 , ISP,
Bunia, 1999, p. 8.

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