Essai sur la monographie de l\'Ituri-1

(Serge vuhese) #1

  • Ngeze est relativement plus petit qu’Uruka. Il est également blanc.
    Il pousse souvent sur les termitières mortes d’Ule dont les trous
    sont généralement devenus les lieux de refuge pour les gros
    serpents.
    Les champignons se consomment frais mais ils peuvent aussi être
    séchés pour la conservation ou même pour la vente sur les marchés locaux.


3.2.4. Le miel (miyokic)
Les habitants du territoire de Mahagi recueillent du miel à partir de
divers déchets, des trous sous la terre, dans un tronc d’arbre ou dans une
touffe d’herbes. Ce miel sauvage n’appartient à personne et celui qui le
découvre peut l’exploiter à sa guise. Mais quand quelqu’un place ses
propres ruches (bong), le miel devient sa propriété privée. En général, le
miel n’entre pas dans les transactions commerciales sauf dans la zone
forestière où on le trouve en grande quantité. Il est consommé frais sur
place et une partie est ramenée à la maison pour la famille.



  1. L’artisanat et le commerce
    4.1. L’artisanat
    Il porte sur l’exploitation du sel, la menuiserie, la sculpture, la
    fabrication de pirogue et la cordonnerie, lesquelles activités sont exécutées
    par les hommes. La vannerie (ugweze, udheru, kibo), la tannerie et le
    tissage faits en papyrus (natte, panier...) se font autant par les hommes que
    par les femmes. A cause de la grande finesse qu’elle exige, la poterie est
    l’exclusivité du métier féminin.


La métallurgie, consistant à extraire du fer transformé ensuite en
matériaux métalliques ornementaux, aratoires, de cuisine et de chasse, est
l’apanage des clans Ukebu.


4.2. Le commerce
Autrefois, le commerce consistait principalement à exporter du
tabac, du poisson séché, des calebasses, des paniers, des cordes, des filets,
des médicaments, du sel et des poules. Les autochtones de Mahagi
importaient de l’écorce battue (upocho), des armes et des outils, des
arachides et des ornements forgés. Le bétail et les autres produits de
l’élevage alimentaient le commerce intérieur très important qui se faisait
par troc.


Tout se portait sur la tête et les déplacements se faisaient à pieds.
Les riverains utilisaient quelquefois les pirogues sur le lac pour aller
commercer avec les autres riverains voisins ou pour aller en Ouganda. Les

Free download pdf