Essai sur la monographie de l\'Ituri-1

(Serge vuhese) #1

lucratives et l’exploitation de l’or qui semblent leur procurer de la fortune
en un temps record. La situation matérielle difficile que vivent les
intellectuels fonctionnaires actuellement est, pour beaucoup, dans le
revirement de mentalités.


L’éloignement des institutions d’enseignement supérieur et la
suppression des bourses d’études, remplacées au contraire par une lourde
charge financière imposée aux parents, obligent plusieurs finalistes des
humanités à s’engager dans des services dont ils n’ont pas souvent la
compétence ou tout simplement à devenir des chômeurs. Pour y remédier,
Mgr Kuba prit l’initiative, en 1997, de créer un centre universitaire de
Mahagi (CEUMA) établi à Logo, un projet qui a été favorablement
accueilli par la population. Transféré à Mahagi grâce à l’implication active
des autorités ecclésiastiques du diocèse de Mahagi-Nioka, il possède
actuellement ses propres infrastructures. Le CEUMA a été transformé en
UNILAC (Université du lac Albert). D’autres institutions de l’enseignement
supérieur et universitaire fonctionnent également à Mahagi : dont l’Institut
Supérieur Technique d’Animation Sociale (ISTAS), l’Institut Supérieur de
Gestion des Affaires (ISGEA), l’Institut Supérieur de Commerce (ISC),
l’Institut Supérieur Agronomique et Vétérinaire (I.S.A.V) et l’Institut
Supérieur Pédagogique (ISP/Mahagi).



  1. La santé et les foyers sociaux
    Le territoire de Mahagi dispose des hôpitaux à Nyarambe, Aungba
    et Kasengu (Anghal), Logo et Amee (Jukoth), Rimba et Ngote (Panduru) ,
    à Angumu (Mukambu), à Kambala (Walendu-Watsi) et à Mahagi-Malteser,
    Anglican et Adu ( War-Palara). Chacun d’eux patronne un certain nombre
    de centres de santé. Suite à la crise généralisée, la grande partie de la
    population démunie est abandonnée à elle-même ou soignée par des
    rebouteux et des infirmiers mercenaires, mercantilistes et aventuriers.
    Actuellement, plusieurs zones de santé, missionnaires surtout, concentrent
    leurs activités sur la médecine préventive en donnant des vaccins surtout
    aux femmes et aux petits enfants.


Les diverses formations médicales s’efforcent de vulgariser
l’éducation sanitaire et hygiénique de base dans les centres déjà existants
pour permettre aux gens d’éviter plusieurs maladies.


Les foyers sociaux sont peu nombreux et sont, en général, gérés par
des associations religieuses.

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