rapaces comme des vautours et des aigles. Les oiseaux migratoires, les
"ndeke ya mwaka" ou les oiseaux de l’année (hirondelles, pie...) méritent
d’être mentionnés pour leur annonce de l’arrivée des sauterelles.
La gent ailée non-lacustre comprend surtout les pintades, les
francolins et les colombes. Les grimpeurs comme les perroquets, les
coucous et les touracans vivent en forêt. Les grues couronnées, les
palmipèdes comme les canards aquatiques et les hirondelles se rencontrent
un peu partout.
8.2. La faune maritime
L’étiologie de Djugu comprend des animaux que nous avons déjà
mentionnés plus haut, des poissons, des mollusques et maints insectes.
La trentaine d’espèces de poissons du lac Albert voient leur nombre
diminuer. Les espèces encore existantes sont les alestes baremose (ngasia),
les hydocyon forkali (sardines), le tilapia (ndakala), le bagru (munama), le
lates niloticus (gros capitaine), le sinodontis (fodofodo).
8.3. Le monde des insectes
Si l’on a souvent dit que la planète est surtout l’habitat des insectes
et que cet habitat se localise particulièrement au centre de l’Afrique, le
territoire de Djugu n’en fait pas exception. Pour une concrétisation, nous
pouvons faire mention en territoire de Djugu et dans ses environs
immédiats, des insectes suivants :
- les guêpes "bigba" de Djugu ; les insectes potiers de jarres pansues à
col étroit de Kpandroma ; - les moustiques anophèles de la malaria ;
- les mouches tsé-tsé ;
- les xenopsylla ou les puces porteuses de la peste ;
- la chenille "Army worn" ou la "leucania unipunta" ;
- les insectes déprédateurs comme les sauterelles et les criquets ;
- les insectes bienfaisants comme les abeilles ;
- les mollusques du lac et la région albertine (dans la plaine, les
vallées, les montagnes et même sur des sommets) dont les
gastéropodes terrestres, les prosobranches, les lamellibranches et
les limnées.
II. L’occupation humaine du territoire de Djugu
- Les ethnies
Le territoire de Djugu est habité par quelques Pygmées (Bambuti),
les Banyali, les Bale (Walendu), les Ndo-Okebo (Ké ou Wavula jembe), les
Bahema (Jî) et les Mambisa.