Essai sur la monographie de l\'Ituri-1

(Serge vuhese) #1

en carburant, la télécommunication et l’environnement. Par ailleurs,
l’énergie électrique de Budana offre plusieurs avantages, à savoir : la
facilité de nombreux travaux et conserve l’énergie humaine, la création
d’emplois, la diminution des dépenses et la transformation du paysage
urbain et de mode de vie^1. Cependant, la fourniture en électricité demeure
insuffisante à cause de demande supérieur par rapport à la capacité réelle de
Budana et le non fonctionnement d’autres turbines électriques.


6.2. Les transports aériens
Après le tracé des routes et la construction du port, l’aménagement
de l’aéroport débuta à Irumu en 1931. Tous ces travaux faisaient sortir le
district en général et le territoire d’Irumu en particulier de son enclavement
presque total.


En 1935, la SABENA inaugurait le service aérien Bruxelles-
Léopoldville via Libenge avec embranchement sur Stanleyville-
Elisabethville. Le prolongement de la ligne atteignait Irumu avant
l’ouverture de la ligne aérienne par la société susmentionnée en 1938. Mais
avec le transfert du chef-lieu d’Irumu à Bunia, elle dut se pourvoir d’une
piste d’atterrissage. Entre 1943-1957, l’entreprise SOTRACO-Guillaume
(Société Congolaise des Travaux) entreprit les travaux de construction de
l’aéroport en se référant au cahier spécial des charges relatif à la
modification et à l’extension de l’aéroport de Bunia.


Suite aux désordres rencontrés dans la piste dus en grande partie au
trafic militaire, selon divers rapports datant de 1965, la piste a été restaurée
en 1970. L’entreprise DVD (Dumont et Vander Ver) se chargea des travaux
d’entretien et des études de l’allongement de la piste afin de prévoir les
exigences du développement de la région.


L’aérodrome d’Irumu permettait de recevoir des types d’avions
D.C. La piste avait 950m de longueur et était dotée d’appareils assurant la
protection des avions.


Une station de première catégorie permettait à tout moment de
transmettre les informations nécessaires aux pilotes. Les observations
étaient communiquées quatre fois par jour à Stanleyville. Ces services
étaient assurés par les P.T.T d’Irumu^2. Les autres pistes d’atterrissage furent
aménagées par les missionnaires protestants à Boga, Nyankunde, Tchabi...


(^1) BAUMANN, H., et WESTERMANN, D., Les peuples et les civilisations de l’Afique,
suivi de : les langues et l’éducation , Payot, Paris, 1967, p. 67.
(^2) MEESSEN, J.-M. Th., Op. cit., p. 251.

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