IV. Le cadre socioculturel
- La religion
Plusieurs confessions religieuses solidement basées en territoire
d’Irumu assurent l’encadrement de la population sur le plan spirituel. Il
s’agit notamment des Eglises Catholiques, Protestantes, Anglicanes, l’Islam
et des Sectes multiformes dont la Communauté Chrétienne Puissance de
Dieu au Congo, Corps de Christ, Communauté Evangélique du Dieu vivant,
Communauté du Christ et ses Compagnons, Témoins de Jéhovah, Eglise la
louange... Certaines d’entre elles ont nettement un impact positif sur le plan
socioculturel : c’est le cas des Eglises Catholiques et Protestantes. - L’enseignement
Le territoire d’Irumu est l’un des centres intellectuels important de
la Province de l’Ituri. Des écoles primaires et secondaires sont représentées
un peu partout dans de grandes agglomérations contrairement aux écoles
maternelles et supérieures. Pour ces dernières, nous citons l’Institut
Supérieure Pédagogique de Bunia (ISP/Bunia), Institut Supérieur
Pédagogique (ISP/CECA-20), Université Shalom de Bunia (USB),
Université de Bunia (UNIBU), Université Anglicane du Congo (UAC),
Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM/Nyankunde), Institut
Supérieur des Techniques Médicales (ISTM/Bunia), Université du
Cepromad (UNIC/Bunia) et l’Institut Supérieur de Développement Rural
(ISDR/Bunia). - La santé
Le ministère de santé provincial de l’Ituri est organisé en division de
santé, les zones de santé... Pour ce faire, le territoire d’Irumu comprend six
zones de santé à savoir la Zone de Santé de Bunia, la Zone de Santé de
Rwampara, la Zone de Santé de Boga, la Zone de Santé de Gety, la Zone de
Santé de Nyankunde et la Zone de Santé de Komanda. Ces entités
géographiques couvrent les Centres de Santé qui offrent la banque
minimum d’activités et un hôpital de référence qui offre une banque
complémentaire d’activités pour une population de 100.000 habitants en
milieux ruraux et de 250.000 à 300.000 habitants en milieux urbains.
En territoire d’Irumu, les maladies d’origines hydriques (choléra,
dysenterie bacillaire, typhoïde) et endémiques (surtout la malaria) sévissent
d’une manière régulière dans la région. Par ailleurs, les maladies
sexuellement transmissibles et les VIH/SIDA sont courantes à cause de sa
situation de point de rencontre avec les populations de la Province du
Nord-Kivu et de l’Ouganda.