Michaël Kidiela
Et quand l’un des enfants verra sa mère après l’école, il lui
dira avec un sourire sur le visage je suppose : maman,
aujourd’hui la maîtresse nous a appris à compter. Et
spontanément il se mettra à chanter le chant...
Personnellement, je suis un mélomane depuis les bas âges.
Je crois que cette influence m’est venu de mon père qui chantait
dans la chorale de l’église, que ma famille et moi fréquentions. A
cette époque je n’étais qu’un môme. Je me rappelle que mon
père aimait bien acheter des bandes cassettes qu’il amenait à la
maison. Notre chez nous fut souvent sous une ambiance
musicale. Sans oublier que le groupe de musique de l’église dans
lequel mon géniteur chantait, venait de temps en temps faire ses
répétions chez nous.
En 2007, nous quittâmes la ville dans laquelle nous étions
pour une autre, à cause de certaines raisons qui étaient liées à la
vie professionnelle de mon père.
Arrivant dans mon nouvel environnement, je commençais à
écouter la musique dite païenne ou profane moi qui m’étais
accoutumé à la musique de Gael, d'Aimé Nkanu, de Kool Matope
et d'autres chantres chrétiens à qui je prêtais bien mes oreilles.
Mon attention fut tournée plus sur la musique étrangère. J’aimais
bien les chansons du duo P-Square, d’Akon, de Michael Jackson,
etc... Bref, j’avais un penchant pour la musique urbaine. En 2010,
ma mère, mes frères, mes sœurs et moi nous fîmes un autre
déplacement. Nous devions quitter le lieu dans lequel nous étions
afin d’aller rejoindre mon père dans la ville où il se trouva un
nouveau travail.