Dieu qui remplit le fond de son être.
A LA FIN, ENFIN, ON Y PENSE
Dans une de nos langues nationales, il y a un
adage qui dit : « bozoba liboso, mayele na sima »
c’est-à-dire que la bêtise précède souvent la
sagesse. L’homme a souvent tendance à
comprendre, après avoir connu des temps de
turbulences, rencontré toutes sortes de
problèmes et goûté à la déception. Cet adage est,
en soi, un avertissement parce qu’il recommande
à l’homme d’appliquer la sagesse avant de subir
les conséquences de la bêtise. A l’instar de Noé qui
a attendu d’être déçu par le corbeau pour se
confier à la colombe, l’homme moderne se confie,
d’abord, dans sa technologie avant de se confier à
Dieu. C’est lorsque cette dernière le déçoit qu’il
recherche à se confier à (en) Dieu.
Les déceptions, le vide, les frustrations que
nous ressentons dans la vie sont des pédagogues
qui nous rappellent notre besoin de Dieu. Comme
un aéroport vers lequel l’avion est obligé de
revenir, ainsi est Dieu pour l’Humanité. Le fils