C HAPITRE 9
LE « DON » DU SAINT-ESPRIT — AIDE
ET FABRICANT DE GUERRIERS
L' ESPRIT SAINT — L' AIDE
AH ELPER , PAS UN D ICTATEURJésus a prophétiquement promis à ses disciples qu'il leur enverrait un autre
Assistant. Jean a noté que Jésus a fait cette promesse quatre fois (voir Jean 14 : 16, 25 ;
15 : 26 ; 16 : 7). D'autres traductions utilisent des mots différents pour décrire ce que
Jésus enverrait, comme conseiller, consolateur, avocat, un autre pour se lier d'amitié avec
vous et quelqu'un d'autre pour vous soutenir.^1 J'utilise la New King James Version comme
ma Bible personnelle. Il traduit le mot grec parakletos par «Aide», et ce mot décrit le
mieux l'œuvre principale du Saint-Esprit que je veux expliquer et souligner dans ce
chapitre. Lorsque le Saint-Esprit est venu, Il a manifesté Sa présence en permettant à
chacun de parler dans une nouvelle langue de l'Esprit. Comme nous l'avons vu, la capacité
de parler dans une langue inconnue avec un langage spirituel est la preuve qu'une
personne a reçu le don du Saint-Esprit.
QU'EST - CE QUE LE DON?
Nous voulons maintenant découvrir ce qu'est le don. Le Saint-Esprit n'est pas un
dictateur sur le croyant, mais un Aide. À mes débuts pentecôtistes, le Saint-Esprit était
perçu comme un dictateur en ce qui concerne la manifestation des bénédictions et des
œuvres de l'Esprit. La croyance était que rien ne pouvait se manifester à moins que l'Esprit
ne le veuille souverainement, ne le chronomètre, ne le contrôle et ne le dirige. On croyait
que c'était vrai concernant le parler en langues, la manifestation des dons de l'Esprit et
certaines manières de louer le Seigneur. Lorsqu'une telle expérience se produisait, elle
était généralement basée sur une forte motivation émotionnelle et une action qui était
censée être l'action du Saint-Esprit sans que la volonté ou la foi du chrétien ne soit
impliquée.
Un exemple de cela est ce que nous appelons « danser dans l'Esprit ». J'ai fait
l'expérience de « danser dans l'Esprit » trois fois avant de devenir pasteur. Ce n'était pas
considéré comme un acte de volonté de louer Dieu comme c'est le cas aujourd'hui. C'était