feuille VP^0 =
n
∑
i= 1
Vi^0
VP^0
.Vi^0. A t = 1 la valeur de ce même portefeuille devient
VP^1 =
n
∑i= 1
Vi^0
VP^0
.Vi^1. Le rendement du portefeuille pendant la période d’investis-
sement qui sépare les deux points du temps t = 0 et t = 1 , Δt = 1 dans le
cas unipériodique est ΔVP=VP^1 −VP^0. Le taux de rendement du portefeuille
sur la même période RP=
ΔVP
VP
. Le poids de chaque titre i dans le porte-
feuille P est noté par ωi=
Vi^0
VP^0
. Le taux de rendement du portefeuille
RP=
n
∑
i= 1
ωi.Ri avec Ri=
ΔVi
Vi
. Si Vi est assimilée à une variable aléatoire qui
suit une loi lognormale, alors Ri est assimilé à une variable aléatoire qui suit
une loi normale et RP à une loi multinormale puisqu’il est la somme de plu-
sieurs variables aléatoires normales.
On suppose que Ri suit une loi normale de moyenne μi et de variance σi^2 ,
Ri∼N(μi,σi^2 ). De même pour le rendement du portefeuille RP, RP∼ N(μP,σP^2 ).
RP=
n
∑
i= 1
ωi.Ri ceci implique que E(RP) =
n
∑
i= 1
ωi.E(Ri) ou encore μP=
n
∑
i= 1
ωi.μi.
On remarque que l’espérance du rendement d’un portefeuille est toujours
égale à la moyenne pondérée des espérances de rendements des titres qui
le constitue. Les poids étant les pondérations.
La variance des rendements du portefeuille P est donnée par l’expression :
Var(RP) =
n
∑i= 1
n
∑j= 1 ωi.ωj.Cov(Ri,Rj) ou σ
P^2 =
n
∑i= 1
n
∑j= 1 ωi.ωj.σij avec σij la cova-
riance entre les rendements des titres i et j. σii est la variance des rende-
ments du titre i et σi est son écart type. On remarque que la variance d’un
portefeuille n’est pas forcément égale à la moyenne des variances des titres
le constituants.