de telle sorte que ωi=
1
n
. On sait que l’expression de la variance d’un porte-
feuille constitué de n titres comporte n termes de variances et n(n− 1 ) ter-
mes de covariances. On définit la moyenne en général comme étant la
somme des termes divisée par le nombre de termes.
σP^2 =
n
∑i= 1
n
∑j= 1 ωiωjσij=
n
∑i= 1 ω
i^2 σi^2 +
n
∑i= 1
n
j∑= 1
j≠i
ωiωjσij
σP^2 =^1
n
n
∑
i= 1
σi^2
n
+ n−^1
n
n
∑
i= 1
n
∑
j=j≠i 1
σij
n(n− 1 )
On définit, σii=
∑ni= 1 σi^2
n
la variance moyenne et σij=
∑ni= 1
n
∑
j=j≠i 1
σij
n.(n− 1 )
la cova-
riance moyenne. En remplaçant les moyennes dans l’expression donnant la
variance du portefeuille, on obtient l’expression :
σP^2 =^1
n
σii+ n−^1
n
σij=^1
n
(σii−σij)+σij
La limite de cette quantité quand n tend vers l’infini est σij (voir Figure 1).
Toutes choses égales par ailleurs, on remarque que la variance d’un porte-
feuille diversifié diminue avec l’augmentation du nombre de titres. Pour un
nombre très grand de titres, la variance du portefeuille baisse jusqu’à une
certaine limite égale à σij. Ceci signifie qu’il doit y avoir un nombre optimal
de titres au-delà duquel, la diversification n’apporte rien en termes de réduc-
tion du risque. Autrement dit, il existe toujours une certaine quantité de ris-
que σij qu’il n’y a pas moyen d’éliminer par une simple stratégie de diversifi-
cation.