Gestion de Portefeuille et Applications

(Fathi Abid) #1

chaque fois que le marché réalise un gain de 10% ou réalise une perte de
3% à chaque fois que la marché réalise une perte de 5%.


Considérons un portefeuille deux fois plus volatile que le marché et a une
corrélation avec le marché de 0,8. Son beta sera de 1,6. Un tel portefeuille
tend à contribuer aux fluctuations du marché à raison de 160% de la limite
de la fluctuation du marché. Le beta du marché est bien évidemment exacte-
ment égal à l’unité.


Le CAPM ne rémunère pas les investisseurs pour le risque spécifique qu’ils
encourent, puisqu’il peut être éliminé par la diversification. L’excédent du
rendement espéré d’un titre par rapport au taux sans risque est proportion-
nel à son risque systématique c’est-à-dire son coefficient beta.


La relation d’équilibre pour les titres devient :


μi= rf +βi(μM−rf)


Le coefficient beta est parfois utilisé pour mesurer le risque d’un porte-
feuille. Une telle mesure peut être la plus appropriée pour les portefeuilles
bien diversifiés, car le risque systématique est la première source de risque
pour ce type de portefeuilles. Cependant, pour les portefeuilles moins diver-
sifiés, beta est une mesure imprécise du risque total. Bien que le CAPM con-
sidère que le marché ne compense pas les investisseurs pour le risque spé-
cifique qu’ils encourent, ceci ne veut pas dire que le risque spécifique
n’existe pas ou n’est pas réel. La perte de 1 dinar due au risque spécifique
coûte exactement autant d’une perte de 1 dinar due au risque systémati-
que.


Le risque du titre i mesuré par le coefficient beta est rémunéré au taux


(μM−rf). Le coefficient beta est exprimé par un nombre abstrait. Sa valeur


charnière est égale à 1 et correspond au portefeuille de marché. L’actif sans

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