Télé 7 Jours - 20.07.2019 - 26.07.2019

(Elliott) #1

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lexandr


®®


“Demain nous appartient


a changé ma vie”


Le comédien forme avec Ingrid Chauvin le couple phare du feuilleton
quotidien de TF1. Rencontre avec un acteur rayonnant, jovial et bienveillant, qui se
révèle aussi attachant qu’Alex, son personnage de fiction. Bref, un mec en or!

Du lundi au vendredi 19.20 Demain nous appartient


TÉLÉ


Q


uand on évoque votre nom,
on pense à vos grands-
parents, Pierre Brasseur et
Odette Joyeux, et à votre père,
Claude. Mais vous incarnez, en
fait, la sixième génération d’une
dynastie d’acteurs née en 1820.
Vous ne pouviez pas échapper à
votre destin ?
Alexandre Brasseur : On appelle
cela l’éducation silencieuse. Quand
j’étais môme, mon père m’emmenait
souvent sur les tournages les mercre-
dis et pendant les vacances scolaires.
Je le voyais prendre beaucoup de
plaisir à jouer dans des costumes
d’époque, courir après des méchants
ou faire le mariole. Claude avait vécu
la même chose avec son père. Ce der-
nier disait d’ailleurs : « On est des
enfants de la roulotte. »

Vos deux enfants, Louis, 20 ans,
et Jeanne, 18 ans, vont-ils prendre
la relève ?
Mon fils en a le physique. C’est un bel
homme, grand et élancé. Mais il se
consacre à l’hôtellerie et à la restau-
ration. Ma fille, elle, pourrait bien tra-
vailler dans le milieu de la télé. Elle
vient tout le temps sur le tournage de
Demain nous appartient. Elle a déjà
fait de la figuration et, l’été dernier, a
découvert l’ensemble de la chaîne de
création lors d’un stage d’un mois au
sein de la production Telsète.
Quel genre de père êtes-vous ?
Quand je suis avec mes enfants, je le
suis intégralement. Je suis dans la
transmission et le partage. Ma plus
grande satisfaction est de leur avoir
donné confiance en eux pour qu’ils
puissent voler de leurs propres ailes.

Suivent-ils toutes vos péripéties
dans la série ?
Oui. Et comme dans la famille on est
très honnêtes, si je ne suis pas bon, ils
me le disent. Mais celui qui a toujours
été le plus critique à mon égard reste
mon père. La première fois que j’ai
joué dans un spectacle, il ne m’a pas
raté : « Arrête de bouger tes bras, tu es
un pantin ! » Comme lui, j’ai travaillé
comme un dingue pour être meilleur.
Demain nous appartient vient de
fêter ses 2 ans. Quel bilan tirez-
vous de cette aventure ?
Je suis touché par ce large succès
d’estime et populaire. Je suis extrême-
ment redevable au public, à mes pro-
ducteurs et à TF1, car Demain nous
appartient a vraiment changé ma vie.
Et je ne pense pas être le seul. Certains
d’entre nous avaient un peu mordu

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