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À LA UNE
Endosser le costume
du roi Lear
Je rêverais de jouer
sur scène ce personnage
complexe de
Shakespeare.Incarner un militaire
Un offi cier ou un simple
soldat en uniforme,
qui doit affronter la
noirceur de la guerre.Jouer avec
Benoît Poelvoorde
Il me touche énormément
et peut me faire passer
du rire aux larmes. J’aime
ce qu’il dégage.Être dirigé par
Jacques Audiard
J’admire beaucoup
le travail de ce talentueux
metteur en scène,
à qui l’on doit notamment
De battre mon cœur
s’est arrêté.®®la poussière avant d’être relancés par
le feuilleton. C’est une composante
principale de la bonne ambiance et
de l’engagement total de l’équipe
sur ce projet, car nous avons tous
conscience de la chance d’être dans
une série de très grande qualité.
Sur le tournage, on vous sent
aussi très proche de votre famille
de fi ction...
Avec Ingrid Chauvin et Clément
Rémiens, notamment, on a tissé des
liens puissants durant ces deux
années. Quand il m’est arrivé de tra-
verser des moments compliqués,
j’étais content de les retrouver. Je sais
qu’avec eux je vais pouvoir ouvrir
mon cœur. Ingrid est extrêmement
bienveillante. Et ils savent que je suis
aussi là pour eux.
Que vous réservent les auteurs
dans les semaines à venir ?
Le couple de fi ction que je forme
avec Ingrid va tout faire pour avoir
un troisième enfant. Ce n’est pas
gagné, car nous ne sommes plus tout
jeunes. Cette belle aventure pourrait
prendre du temps. Concernant l’in-
trigue, j’ai aussi proposé une théma-
tique sociétale assez forte qui va
toucher ma famille. Les téléspectateurs
vont être surpris.
À Sète, je vous ai vu passer beau-
coup de temps avec les fans de la
série. C’est important de répondre
présent à chaque sollicitation ?
C’est fondamental. Leur soutien me
touche énormément. C’est un vrai
cadeau. J’ai d’ailleurs fait quelques
rencontres improbables avec des fans
de la série à Kiev, sur un bateau entre
la côte amalfi taine et l’île de Capri, et
même sur une île du Vietnam. Ils sont
partout ! (Rires)
Le groupe Telfrance, qui produit
la série, laisse la possibilité à ses
acteurs de tourner dans d’autres
fi ctions. Avez-vous eu de belles
propositions ?
Je reviens tout juste d’Ukraine, où j’ai
tourné dans la cinquième saison du
Bureau des légendes, pour Canal+.
J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver
Pépé, mon personnage, un homme de
terrain des services secrets français,qui avait participé aux deux pre-
mières saisons. Il est de retour, fi dèle
à lui-même. Je ne peux malheureu-
sement pas vous en dire beaucoup
plus sur l’histoire.
Ce retour était-il prévu ?
Pas du tout. Éric Rochant (le créateur
et showrunner de la série, ndlr) m’a
proposé de reprendre du service il y
a deux mois et demi. J’étais surpris et
touché. Je lui ai dit que c’était un rêve,
car je suis un grand fan de sa série.
Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez
pas percé ?
Étant passionné de peinture et de
sculpture, j’aurais adoré être curateur
d’art, galeriste ou bien commissaire-priseur. À chaque fois que je me
déplace dans une ville, je visite les
musées et les expositions. Cela me
procure tellement d’émotion.
Tout le monde loue votre joie de
vivre, si communicative. Jamais
de coup de blues ?
J’ai une force de vie très importante.
Je suis également carpe diem : j’aime
profi ter du temps présent. Mais, je
vous rassure, il m’arrive aussi d’avoir
des passages compliqués. Je suis
quelqu’un d’extrêmement entier.
C’est ma force... et ma faiblesse.
Interview Alexandre Alfonsi
Photos Darius Salimi
pour Télé 7 Jours‘‘
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Demain lui appartient...
La liste
de ses envies
Jusqu’au
28 juillet,
Alexandre
Brasseur
joue un seul-
en-scène,
Les Funambules,
un combat
pour la liberté,
au théâtre
Les 3 Soleils,
dans le cadre
du Festival Off
d’Avignon.info+
lexandr
“Demain nous appartient
a changé ma vie”e