35 euros
C’est dorénavant le montant de l’amende en
cas de stationnement d’une trottinette électri-
que en libre-service sur le trottoir ou sur les
aires piétonnes à Paris. ontre la croissance ra-C
pide du nombre de ces engins dans la capitale et
ses dérives, la mairie de Paris a pris les devants du
projet de loi mobilités qui doit être débattu à l’As-
semblée nationale à la rentrée. Un arrêté en ce sens
a donc été publié mardi au Bulletin municipal offi-
ciel. Pour garer les trottinettes, les usagers doivent
désormais utiliser les stationnements prévus sur
la chaussée pour les voitures ou les deux-roues.
Il leur était déjà interdit de rouler sur les trottoirs,
sous peine d’une amende de 135 euros.Terrorisme
Trois hommes
mis en examen
Trois hommes, dont deux
étaient déjà détenus, ont
été mis en examen ven-
dredi pour «association
de malfaiteurs terroriste
criminelle» et écroués
pour un projet d’attentat
déjoué. Agés de 21, 27 et
42 ans, ces suspects, dont
l’un a déjà été condamné
à de la prison ferme pour
avoir séjourné six mois en
Syrie en 2014 auprès d’un
groupe affilié à Al-Qaeda,
n’avaient pas déterminé
de cible précise mais
avaient notamment évo-
qué la possibilité de s’en
prendre à un surveillant
pénitentiaire, selon une
source proche du dossier
contactée par l’AFP,
confirmant une informa-
tion duParisien.Quelles mesures du Ceta sont
mauvaises pour l’environnement?
L’impact sur les émissions de gaz à effet de serre du traité
de libre-échange avec le Canada, adopté le 23 juillet par
l’Assemblée nationale, est difficile à quantifier.Mais les
associations mettent en avant plusieurs risques pour l’envi-
ronnement qui pourraient être engendrés par le Ceta, qui
n’apporte pas assez de garanties notamment sur les OGM
ou encore le «veto climatique».PHOTO AFPL’incertitude pèse encore sur
la reprise du chantier de No-
tre-Dame, arrêté depuis le
25 juillet afin de renforcer les
mesures de sécurité concer-
nant l’exposition des tra-
vailleurs aux poussières de
plomb. En tout état de cause,
elle n’interviendra pas avant
la semaine prochaine.«Des
réunions sont prévues en fin
de semaine et devraient
permettre d’y voir plus clair»,
indique prudemment la pré-
fecture de la région Ile-de-
France, maître d’ouvrage de
la reconstruction de la cathé-
drale ravagée par un incen-
die, le 15 avril. La décision de
suspension des travaux, prise
par le préfet Michel Cadot,
est intervenue après la publi-
cation d’un rapport de l’Ins-
pection du travail pointant
des insuffisances dans les in-
frastructures (des équipe-
ments en douche et en
pédiluves notamment) et
l’application des mesures par
les ouvriers travaillant sur le
chantier.«Il est nécessaire
d’améliorer le processus de
décontamination», récise lap
préfecture. Cela passe no-
tamment par une formation
des personnes qui intervien-
nent sur le chantier.
Selon la préfecture, un autre
aspect se révèle problémati-
que: la circulation des per-
sonnes et des débris de
l’incendie (des éléments de
toitures, des bois brûlés, des
pierres...) provenant de l’in-
térieur de la cathédrale et
de ce qui s’est accumulé sur
les voûtes.
Sur le chantier, la décision du
préfet Michel Cadot a sur-
pris, étant donné les mesures
déjà prises. Elle est interve-
nue dans un contexte tendu
sur la question de la conta-
mination par les poussières
causées par l’incendie de la
toiture –recouverte de tuiles
de plomb représentant plus
de 200 tonnes– et de la flè-
che de la cathédrale.Selon
des informations recueillies
parLibération, e taux del
plomb dans le sang des per-
sonnes travaillant à la sécuri-
sation de l’édifice ne serait
pas, pour le moment, inquié-
tant.«L’inspection du travail
nous impose des prises de
sang mensuelles pour contrô-
ler notre plombémie, xpli-e
que Grégory Vacheron, chef
d’équipe des cordistes de
l’entreprise Jarnias, qui in-
tervient régulièrement sur de
grands monuments.Depuisle début du chantier à Notre-
Dame de Paris, nos résultats
sont bons.» rès sollicités, lesT
cordistes, munis d’un équi-
pement spécial, intervien-
nent dans des conditions
périlleuses pour déblayer les
débris de l’incendie au-des-
sus des voûtes, très conta-
minés.
Selon André Finot, responsa-
ble de la communication de
la cathédrale, des mesures
ont également été effectuées
au presbytère, une impo-
sante maison située sur le
côté sud de l’édifice, cons-
truite au XIXe iècle pars
Viollet-le-Duc.«Les résultats
ne révèlent rien d’anormal»,
nous assure-t-il. Pour le mo-
ment, une dizaine de person-
nes sont présentes sur le
chantier. Elles assurent la
surveillance de l’édifice, mu-
nies de capteurs. En effet, la
structure demeure très
fragile, notamment les voû-
tes, faisant toujours craindre
des effondrements qui met-
traient en péril l’édifice.«Les
travaux de sécurisation de la
cathédrale ne seront pas
achevés avant le début de
2020», récise le ministèrep
de la Culture.
B.S.Notre-Dame de Paris:
le chantier en suspens
LA RÉDACTION
DE «NICE MATIN»
mercrediNice Matin n a ras-le-bol ete
le fait savoir. Le quotidien ré-
gional s’est fendu d’un article
pour dénoncer les propos ra-
cistes, sexistes ou encore ho-
mophobes laissés par cer-
tains internautes sous ces
clichés publiés traditionnel-
lement chaque semaine.«On
se réjouit de ces moments de
bonheur. C’est la vocation de
Nice Matinque de faire ce lien
au sein de la communauté
azuréenne»,rappelle notam-
ment le journal, qui explique
que ce début de semaine fut
la goutte d’eau qui a fait dé-
border le vase de son écœure-
ment.«La raison? Sur dix
photos d’époux fraîchement
mariés, deux concernaient des
couples homosexuels»,écrit-il,
citant en exemples plusieurs
commentaires dont celui
d’un certain Nicolas:«Des ho-
mos en pagail kelle monde de
dingue. C est beau le moder-
nisme 2019. Berk berk.»«Certains de vos
commentaires
Facebook sous les
photos des mariés
du week-end
à Nice sont
ignobles.»
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de 9hà18h, dulundi au vendredi •SimonBaillyLibération Jeudi 1 erAoût 2019 http://www.liberation.fr f acebook.com/liberation f t @libe u 15