#PayeTonBurnOut
Militant, jouets
non-sexistes, propos
du dalaï-lama :juillet dans la vie
des femmes haque mois,C Libération aitf
le point sur les histoires qui ont faitl’actualité
des femmes, de leur santé, leurs libertés et
leurs droits. Quarante-septième épisode :
juillet 2019.PHOTO AFPLIBÉ.FR4
milliards d’arbres, c’est
ce que prévoient de
planter les autorités
éthiopiennes ’ici octo-d
bre, notamment dans le
but de combattre le ré-
chauffement climatique.
Les forêts couvraient en-
viron 40 % du pays il y a
un demi-siècle, contre
près de 15 % aujourd’hui,
selon Abiyot Berhanu, di-
recteur de l’Institut éthi-
pien de recherche sur l’en-
vironnement et les forêts.C’est le biologiste Chase
Dekker qui a immortalisé
cette scène extraordinaire
d’une otarie tombant acci-
dentellement dans la gueule
d’une baleine, le 22 juilletdepuis un bateau pendant
une expédition d’observa-
tion des baleines dans le Pa-
cifique, au large de Monte-
rey, en Californie. Prise au
milieu de la chasse à l’an-chois d’un groupe de balei-
nes, la malchanceuses otarie
n’a pas pu s’écarter à temps.
Mais le cétacé n’a jamais re-
fermé ses mâchoires et elle
a pu s’échapper.PHOTO AFPL’otarie qui nous tient en baleine
AfghanistanAu moins 34 morts dans
un attentat à la bombe contre un bus
Un autobus a sauté sur une bombe, mercredi, dans l’ouest
de l’Afghanistan. L’engin aurait été posé par les talibans,
selon les autorités. Au moins 34 personnes, essentielle-
ment des femmes et des enfants, ont été tuées. D’après la
police, l’engin visait les forces de sécurité. Des mines arti-
sanales identiques ont déjà ciblé à plusieurs reprises des
convois militaires. Le ministère de l’Intérieur a qualifié
l’explosion d’«acte barbare des terroristes».La veille, l’ONU
déplorait dans un rapport les pertes civiles«inacceptables»
en dépit des discussions visant à mettre fin au conflit.
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D’ÉTÉ7H00-9H
DU LUNDI
AU VENDREDIBenoit
BouscarelL’esprit
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de tourner.
> Retrouvez un(e) journaliste
de Libération à 8h56 pour
le Cahier d’été
"Tout l’été, Libé fait sa star"
Mercredi, jeudi, vendrediIls auront finalement obtenu
g a i n d e c a u s e. A p rè s
huit jours d’une virulente
campagne contre les musi-
ciens de Mashrou’Leila, ac-
cusés de porter atteinte aux«
symboles du christianisme»,
le clergé maronite et les
deux principaux partis politi-
ques du pays sont parvenus
à leur fin : faire annuler le
concert du groupe de rock al-
ternatif libanais, qui devait se
produire le 9 août à Byblos.
La direction du festival inter-
national de cette ville au
nord de Beyrouth s’est fen-
due d’un communiqué
lundi :«Nous avons été con-
traints de déprogrammer
Mashrou’Leila afin de préser-
ver la sécurité et d’éviter une
effusion de sang.»«C’est dra-
matique, egrette Wadih al-r
Asmar, président du Centre
libanais pour les droits hu-
mains.Cela donne une bonne
idée des pressions exercées,
parce que l’Eglise a choisi de
soutenir une bande d’extré-
mistes excités.»
Sur les réseaux sociaux, plu-
sieurs internautes, dont les
photos de profil évoquent les
symboles de la chrétienté,
ont appelé ces derniers jours
à mourir en martyr»« et à af-
fronter«les adorateurs de Sa-
tan»le 9 août, images de ka-
lachnikovs et d’armes
blanches à l’appui.
Les esprits ont commencé à
s’échauffer sur la Toile dès le
lendemain de la publication,
mi-juillet, d’un post d’un ca-
dre du Courant patriotique li-
bre (CPL), le parti présiden-
tiel de Michel Aoun, qui
invitait à empêcher«par la
force» a tenue du concert desl
quatre jeunes musiciens de la
formation emblématique de
la scène musicale libanaise.
La polémique a rapidement
enflé, de nombreuses figures
religieuses – comme l’arche-
vêque de Byblos – lui ayant
emboîté le pas.
A l’origine de la vindicte po-
pulaire, les paroles jugées
«blasphématoires»deDjinn
etIdols, eux chansons dud
groupesorties en 2016, ainsi
que le partage en 2015 par
Hamed Sinno, le leader de la
formation, d’un article illus-
tré par un photomontage de
la Vierge avec le visage de
Madonna.«Tout cela remonte
à plusieurs années, ait valoirf
Wadih al-Asmar.Les accusa-
tions d’atteinte à la religion
ne sont certainement qu’un
leurre, le problème de fond estvraisemblablement leur
sexualité.» uvertement gay,O
Hamed Sinno a propulsé
Mashrou’Leila en porte-dra-
peau de la cause LGBT dans
le monde arabe. Le groupe
de rock alternatif, formé
en 2008, ujourd’hui interna-a
tionalement reconnu, dé-
rangedans une région où
l’homosexualité est toujours
largement réprimée par la
loi. Plusieurs concerts ont
déjà été annulés en Jordanie,
et au Caire.
Au Liban, leur déprogram-
mation est cependant une
première. Choqué, Hamed
Sinno avait initialement ac-
cepté de réagir auprès de
Libération, mais le chanteur
de 31 ans, installé à New
York, a fait volte-face devant
l’escalade des tensions et l’ar-
restation des deux membres
du groupe installés à Bey-
routh. Aucune violation de la
loi n’a été retenue à leur en-
contre, mais les deux jeunes
musiciens ont subi six heures
d’interrogatoire dans les lo-
caux de la Sûreté d’Etat, une
des branches des services de
renseignement libanais.
MÉLANIE HOUÉ
Correspondante à Beyrouth
A lire en intégralité sur Libé.fr.Au Liban, le groupe
Mashrou’Leila censuré
SoudanManifestation dans le centre
du pays après la mort de lycéens
Des centaines de manifestants ont défilé mercredi dans
les rues d’Al-Obeid, dans le centre du pays, où cinq lycéens
protestant contre les pénuries de pain ont été tués lors d’un
rassemblement, lundi. L’Association des professionnels
soudanais, fer de lance de la révolution qui avait conduit
à la chute du dictateur Omar el-Béchir, a affirmé que des
«balles réelles» vaient été tirées contre unea «manifestation
d’écoliers». Depuis,les discussions de suivi sont au point
mort, alors qu’un accord«historique» vait été trouvé mi-a
juillet entre les militaires et les meneurs de la contestation.
Libération Jeudi 1 erAoût 2019 http://www.liberation.fr f acebook.com/liberation f t @libe u 9