Les Echos - 01.08.2019

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Les Echos Jeudi 1er août 2019 FINANCE & MARCHES// 23


ÉTABLISSEMENTS
PUBLICS

CARPIMKO
Marie-Anne François
est réélue à la présidence
de la Caisse de retraite
des auxiliaires médicaux libéraux.

Marie-Anne François, 54 ans,
diplômée de l’université Paris-V,
est orthophoniste libérale. Elle a
ouvert un cabinet en 1985 e n région
parisienne avant d’installer son
activité à Nantes e n 2011. Présidente
de la Carpimko depuis 2013, elle est
également membre de la Fédéra-
tion nationale des orthophonistes
et première vice-présidente de la
Caisse nationale d’assurance
vieillesse des professions libérales.

comme journaliste, puis en tant
que rédactrice en chef. Elle a
ensuite été associée de l’agence
de communication stratégique
akkanto où elle a notamment
conseillé des entreprises belges
et internationales.

SOLVAY
Nathalie van Ypersele
sera general manager
communication, à compter
du 1er octobre.

Nathalie van Ypersele, 47 ans, e st
titulaire d’un bachelor améri-
cain en sciences politiques et
d’un master en journalisme de
l’UCL en Belgique. Elle a com-
mencé sa carrière à la rédaction
du magazine économique belge
« Trends-Tendances », d’abord

Juan Pablo Escudero, 51 ans,
diplômé de la Pontificia Universi-
dad Católica de Chile, titulaire
d’un MBA de la Tulane University
de La Nouvelle-Orléans, est ingé-
nieur. Il a commencé sa carrière,
en 1993, au sein du groupe de
logistique Sodimac/Falabella.
Dès 2004, il a dirigé successive-
ment le développement et la divi-
sion immobilière pour l’Améri-
que latine du groupe Cencosud.
Depuis 2014, il était directeur
immobilier pour l’Amérique
latine d’Iron Mountain.

ORPEA
Juan Pablo Escudero
est désormais CEO de la zone
Amérique latine.

ENTREPRISES


SMCP
Nathalie Malavoy
est nommée directrice
des ressources humaines et RSE
du groupe SMCP. A ce titre,
elle intègre le comité exécutif.


Nathalie Malavoy, 42 ans, est
diplômée du CELSA et titulaire
d’un DESS de l’IAE d’Aix-en-
Provence en management du
changement et communication,
ainsi que d’une licence d’his-
toire de l’université Paris-IV.
Elle a passé 12 ans chez L’Oréal à
différents postes, en France et à
Singapour. En 2013, elle a rejoint
Publicis Media France au poste
de directrice des ressources
humaines en charge de la trans-
formation et des talents. En
2017, elle a intégré SMCP pour
diriger, au sein de l’équipe RH, la
formation et le développement
des talents du groupe. Elle a
notamment contribué au déve-
loppement d’une plate-forme
digital learning.


SIDETRADE
Mark Sheldon
est désormais chief technology
officer et membre du comité
exécutif du groupe Sidetrade.

Mark Sheldon, 36 ans, e st
diplômé de l’université de Nottin-
gham Trent. Après un parcours
de développeur et de consultant
auprès d’entreprises internatio-
nales, il est nommé, en 2009,
directeur du développement digi-
tal de RWE npower, l’un des prin-
cipaux acteurs de l’énergie au
Royaume-Uni. E n 2014, il cofonde
BrightTarget, éditeur de logiciel
pionnier dans le domaine du
machine learning appliqué à la
prédiction et l’augmentation des
ventes sur les clients en B to B. En
2016, lors du rachat de BrightTar-
get par Sidetrade, il a été nommé
directeur technique de la division
AI Sales & Marketing.

,


Envoyez vos nominations à
[email protected]

carnet


fr


+
Ils sont nés
un 1er août


  • Mouloud Achour,
    journaliste, 39 ans.

  • Romain Barras,^
    athlète, 39 ans.

  • Hubert de Boisredon,
    PDG du groupe Armor, 55 ans.

  • Didier Couerbe,
    directeur général du groupe
    Albin Michel, 52 ans.

  • Marc-Philippe Daubresse,
    ex-ministre, 66 ans.

  • Giancarlo Giannini,^
    acteur et cinéaste, 77 ans.

  • Louis Le Duff,^
    président-fondateur
    du groupe Le Duff, 73 ans.

  • Mac Lesggy,^
    animateur et producteur
    de télévision, 57 ans.

  • Sam Mendes,
    réalisateur, 54 ans.

  • Orelsan, rappeur, 37 ans.

  • Serge Papin,
    ex-PDG de Système U, 64 ans.


AP-HP
Vincent Hirsch
est désormais directeur adjoint
du cabinet auprès de la direction
générale de l’AP-HP.

Vincent Hirsch, 30 ans, est
diplômé de l’IEP de Paris et de
l’Ecole des hautes études en
santé publique. En 2016, il est
devenu directeur des finances et
des systèmes d’information en
Seine-et-Marne, où il a piloté la
fusion de trois centres hospita-
liers (Fontainebleau, Monte-
reau-Fault-Yonne et Nemours).
En 2018, il a rejoint l’AP-HP en
tant que directeur de la qualité,
de l’accueil du patient et des opé-
rations aux Hôpitaux universi-
taires de Paris Seine-Saint-Denis.
Il a notamment eu en charge la
gestion des risques, la poursuite
de la politique de certification et
la transition numérique du
groupe hospitalier.

Gros point noir de ces résultats
semestriels, l’activité d’assu-
rance pour les entreprises, Cor-
porate Solutions, a subi une
perte de 403 millions de dollars,
contre un profit de 58 millions
sur la même période de 2018.
Selon le groupe suisse, il faut y
voir l’effet des mesures « décisi-
ves » prises face aux « récentes
sous-performances ».

Des réserves renforcées
Les réserves pour sinistres de cette
entité ont été augmentées de
328 millions de dollars au
deuxième trimestre. Cette division
va par ailleurs réduire son exposi-
tion à certaines lignes d’activité,
comme l ’agriculture, l ’aviation e t le
spatial, ou encore les risques de
responsabilité aux Etats-Unis.
Les indicateurs sont en revan-
che bien orientés pour la bran-
che de réassurance-vie et santé,
qui a vu son résultat net bondir
de 15,3 % au premier semestre.
« Nous déployons plus de capital
dans la réassurance parce que
nous y voyons de bonnes oppor-
tunités », écrivent dans une let-
tre aux actionnaires Walter
B. K ielholz et Christian Mumen-
thaler, respectivement prési-
dent et directeur général de
Swiss Re.
Comme plusieurs de ses con-
currents, le géant suisse a aussi
réussi à augmenter ses tarifs en
réassurance de biens et de res-
ponsabilité lors des renouvelle-
ments du 1er juillet, qui concer-
naient principalement les
Amériques.

Laurent Thévenin
@laurentthevenin


Performances contrastées pour
Swiss Re. Au premier semestre, le
deuxième réassureur mondial a vu
son bénéfice net reculer de plus de
5 %, à 953 millions de dollars, mais
a fait mieux qu’attendu par les ana-
lystes. L e groupe b asé à Zurich a pu
compter sur ses placements finan-
ciers, ainsi que sur une « solide per-
formance » de sa branche réassu-
rance. Une progression cependant
bridée par le relèvement de la fac-
ture du typhon Jebi, qui a frappé le
Japon en septembre dernier, et dif-
férentes catastrophes naturelles
en Australie.


Hausse des tarifs en juillet
La charge liée au crash de l’avion
d’Ethiopian Airlines en mars der-
nier et de l’immobilisation des
Boeing 737 MAX a aussi pesé sur
les résultats. Celle-ci s’est élevée à
130 millions de dollars. Résultat, le
ratio combiné (sinistres et frais
rapportés aux primes), de la bran-
che réassurance, est tombé dans le
rouge, à 100,5 % pour le premier
semestre.


ASSURANCE


Le deuxième réassureur
mondial a vu
son résultat net
reculer de 5 %
au premier semestre,
mais il a fait mieux
que prévu.


Le résultat


de Swiss Re


bridé par les


catastrophes


galaxie de sociétés, ce dernier
s’est mis en tête de surenchérir
systématiquement sur l’offre de
CVC, de l’ordre de 10 centimes
par action, à 21,70 euros.

« Un bon résultat »
aux yeux de CVC
Au sein du fonds anglo-saxon,
qui, en parallèle, a porté l’affaire
en justice, on se montre très peu
surpris par ce résultat. « Appro-
cher 89 %, alors même que l’offre
était systématiquement suren-
chérie est un bon résultat. Cela
veut dire que l’offre de CVC était à
un prix très satisfaisant.
D’ailleurs, aucun autre activiste
n’est venu se joindre à Christian
Burrus pour pointer un pro-
blème de valeur et jouer le jeu
auquel il s’est livré en Bourse »,
indique un proche du fonds.
Pour l’heure CVC réserve sa
réponse. Il pourrait engager un
nouveau front judiciaire contre
Christian Burrus pour lui récla-
mer des dommages et intérêts
et/ou la restitution des titres
qu’il détient. Quand Christian
Burrus avait demandé, en qua-
lité d’actionnaire historique
d’April, à voir CVC avant le lan-
cement de son offre d’achat, il
s’était en effet engagé, en contre-
partie, à ne pas se livrer à des
achats de titres. Le voyant
surenchérir, le fonds l’avait déjà
attaqué e n référé. I l avait partiel-
lement obtenu gain de cause.
CVC peut aussi décider
d’attendre. « Il peut être intéres-
sant de voir comment l’AMF et
l’ACPR [le gendarme bancaire,
NDLR] analysent l’action menée
par Christian Burrus, indique
une source proche du dossier.
On peut en effet se demander si
une société d’assurance comme
Afi Esca, société de la galaxie de
l’homme d’affaires, pouvait être
autorisée à surenchérir dans
une pure opération boursière de
ce type ».n

April : le retrait


de la cote échoue


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Ce numérocomporteun3ecahierde20pages«Les EchosSociétés »


Anne Drif
@Anndrif

Le r etrait de la c ote d’April devait
donner le « la » à une vague
d’opérations. Or, cette tentative
vient d e se s older par u n échec. A
l’issue de son offre d’achat, le
fonds anglo-saxon CVC, son
actionnaire d e contrôle, n’est pas
parvenu à atteindre le nouveau
seuil de 90 % imposé par la loi
qui lui aurait permis d’engager
une sortie obligatoire de la cote.

Ce seuil a été manqué de très
peu. Le r ésultat de l’offre
d’achat, publié mercredi sur le
site de l’Autorité des marchés
financiers (AMF), attribue en
effet 88,83 % du capital d’April
au fonds d’investissement. La
quasi-totalité du solde du capi-
tal d’April revient à l’homme
d’affaires qui a décidé, il y a quel-
ques semaines, d’empêcher ce
retrait de la cote : Christian Bur-
rus, 211e fortune française et
propriétaire de Diot, l’un des dix
plus grands courtiers en assu-
rance français. A travers sa

ASSURANCE


A l’issue de son offre
d’achat, le fonds
d’investissement
CVC n’est pas
parvenu à atteindre
le seuil de 90 %
des titres.

La quasi-totalité
du solde du capital
d’April revient à
l’homme d’affaires
Christian Burrus,
211 e fortune
française.

Swiss Re a par ailleurs réaf-
firmé son o bjectif de réduire sa
participation dans sa filiale
britannique ReAssure – qu’il
détient à 75 % – en vue de la
déconsolider. Il y a trois semai-
nes, il avait annoncé « suspen-
dre » le projet d’introduction en
Bourse de cette compagnie spécia-
lisée dans les assurances-vie « fer-
mées » en raison d’une demande
plus faible des investisseurs. Le
groupe dit ne pas avoir l’intention

d’essayer à nouveau de la coter
« dans l a deuxième partie de
l’année ».n

Au premier semestre, le ratio combiné (sinistres et frais rapportés
aux primes) de Swiss Re, qui reflète la rentabilité technique
en réassurance non-vie, est tombé dans le rouge, à 100,5 %. Photo AFP

953


MILLIONS DE DOLLARS
Le résultat net
de Swiss Re,
en recul de 5 %.
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