Je choisis le moment
approprié
Le mieux, c’est quand même d’éviter les
moments de grande vulnérabilité – notam-
ment celui qui suit immédiatement l’amour,
quand notre homme est nu, épanoui et heu-
reux du service rendu à la nation. La première
possibilité consiste à débriefer longtemps
après – à nous de décider de la forme que cela
prendra. On peut attendre que le sujet émerge
lors d’une conversation spontanée, après
quelques bières au bar d’en bas, ou lorsqu’on
prendra un bain à deux. Ou bien on peut orga-
niser une réunion de couple – ça titille moins
l’imagination certes, mais ça présente le
double avantage que notre partenaire viendra
préparé, et qu’on ne pourra pas remettre le
sujet à plus tard. Deuxième possibilité : un
débrief sur le vif, pendant la partie de jambes
en l’air. C’est l’option la plus adaptée si
l’enjeu n’est pas de lancer un grand débat sur
votre vie sexuelle, mais plutôt de proposer
un guidage anatomique (du type « plus haut »,
« plus doucement », « oui, vas-y, là ») : pour
apprendre, le plus efficace est encore l’expé-
rience sur le terrain. Exercice pratique : la pro-
chaine fois que Mario part à la recherche de
votre clitoris, et que vous hésitez à dire quelque
chose, dites quelque chose. Autre exercice
pratique : des bonbons sur le corps pour signa-
ler les zones érogènes, par exemple.
À ne pas dire : « Au fait, j’ai rappelé le garagiste,
il va changer le calorstat. » À l’instar du sexe,
le débrief post-sexe est un moment de couple
sacré, à respecter comme tel.AOÛ T 2 019 WWW.COSMOPOLITAN.FR 115
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