e laisser tenter par une
vente privée en fin de
mois ou un deuxième
dessert, on sait faire,
merci. Mais « se laisser
tenter », c’est aussi
accepter une proposi-
tion ou saisir une opportunité qu’on aurait
spontanément tendance à laisser filer. C’est
décider de surmonter nos petites résistances
pour sortir un peu de notre zone de confort,
bousculer notre routine, et élargir nos hori-
zons. Mode d’emploi.On prépare le terrain
« On est un groupe de cinq anciens de l’école
à se voir hyper régulièrement, raconte Sophie.
On a notre dîner hebdomadaire, notre week-
end trimestriel, nos vacances annuelles...
Et il y a aussi des soirées de dernière minute.
Sur le groupe WhatsApp, je les décline à
chaque fois. Je n’aime pas changer mes plans.
Pour me charrier, en général, ils m’envoient
une photo avec une légende du type “qu’est-
ce qu’on est bien sans toi”. C’est exactement
celle que je reçois ce soir-là. Sauf que je n’étais
pas au courant qu’ils se voyaient. Je les inter-
roge et ils m’apprennent qu’ils ont créé
un autre groupe WhatsApp, pour les soirées
improvisées. Ils n’ont pas cherché à se cacher,
et de toute façon, je n’aurais eu aucune envie
de les suivre. Pourtant, c’est un électrochoc :
en refusant toutes les propositions, j’avais
l’impression de choisir. Mais là, je subis. »
Pour saisir les opportunités, encore faut-il
qu’il y en ait. À force de répéter qu’on est
« une fille qui » (n’aime pas les plans de der-
nière minute, est casanière, n’a aucune
chance de changer de boulot un jour), on
finit logiquement par ne plus avoir de
propositions. C’est d’autant plus dommage
que c’est triste d’être cataloguée à vie
comme « la fille qui », alors que nos aspira-
tions, elles, peuvent finalement évoluer.
La question à se poser : Qu’est-ce que j’ai
l’habitude de dire qui pourrait commencer
par « je suis quelqu’un qui... »? Quelles
propositions risquent de me passer sous le
nez si chacun en prend acte?On dédramatise
les conséquences
« Je suis partie de chez ma mère à 18 ans pour
faire mes études à Paris, j’ai dû très tôt gérer
mon budget, explique Manon. J’ai trouvé un
job alimentaire, et pour rester boursière,
je devais aussi assurer en cours. À la fac, je ren-
contre Allisson, qui est à l’opposé de moi.
Elle a fait une année de médecine et une année
d’école de kiné avant de commencer des
études d’orthophoniste. Entre-temps, elle a
voyagé six mois en Asie, pour “prendre l’air”.
Son insouciance me charme et m’agace à la
fois. C’est sûr qu’avoir des parents qui sont là
pour aligner les sous, ça aide à prendre les
choses de manière cool. On n’a jamais la même
vision des choses, mais peu à peu, on devient
très proches. Quand je lui dis que j’ai envie de
m’installer à Nantes – j’adore cette ville et
on m’a proposé un remplacement de six mois
dans un cabinet –, mais que j’ai peur de faire
une connerie, elle me rétorque : “Au pire, il
se passe quoi ?” Au pire, je plierai bagage pourUNE DESTINATION
INCONNUE : Je me la joue
invitée de « Rendez-vous en
terre inconnue » grâce à
ces sites qui proposent un
voyage mystère, dont la
destination est dévoilée deux
jours avant le départ,
capmystere.com, flykube.
com, waynabox.com/fr.
UN DÉFI SPORTIF ENTRE
POTES : C’est le principe du
Mud Day, challenge de 13 km
et 20 obstacles environ, à
franchir dans l’eau, la boue,
les rires et la sueur. Même
délire sur le site frappa-
dingue.net, qui propose
plusieurs événements aussi
fun que sportifs.
LA SAPOTE NOIRE : Un fruit
venu du Mexique et du Gua-temala, qui ressemble à une
tomate ou à un kaki, mais
abrite une chair crémeuse au
goût de crème au chocolat! À
déguster à la cuillère, accom-
pagnée de pain ou de céréales.
UNE INITIATION À
L’ESCALADE : Physique,
hyper complet, boosteur de
patience, de confiance, de
concentration, c’est le sport
qui monte, et les « blocs »
fleurissent partout en France.
Infos sur ffme.fr.
UNE DÉTOX D’ALCOOL : pour
calmer un peu les excès, la
tendance mocktail prouve
que la fête peut être folle sans
alcool, surtout avec des
accords rhubarbe-myrtille,
menthe-ananas ou pastèque-
romarin.s
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