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AUX BUIS?
Il est temps de trouver d’autres
plantes pouvant les remplacer. Parmi
elles, le chèvrefeuille arbustif (Loni-
cera nitida), avec des variétés au
port compact comme ‘Tidy Tips’,
le houx du Japon (Ilex crenata), au
superbe feuillage non piquant, ou
un fusain tel Euonymus ‘Emerald’n
Gold’, panaché d’or. L’if (Taxus bac-
cata) se prête volontiers à la taille. Il
ne faut pas oublier un myrte (Myrtus
communis subsp. tarentina) et le
peu commun buis africain (Myrsine
africana), aux petits fruits décoratifs.
Ces deux derniers étant à réserver
aux régions de climat assez doux.RETROUVEZ
l’intégralité de ce
“Pas de panique”
grâce au flash code.*Plante décrite page suivante.dernierssontremplacéspardesvégétaux
deformearrondie: desskimmiasdu
Japon,à la bellefructificationpersistant
toutl’hiver,etunpittosporenain.Pour
créerdeslignes,j’emploiedesvivaces
robustesaufeuillagepersistant: des
laîches (Carex oshimensis ‘Everest’) et
des acores panachés (Acorus gramineus
‘Variegatus’), ainsi que des heuchères
au feuillage doré*. Tous vont apporter une
touche lumineuse dans cet univers très
vert. J’ajoute aussi quelques pieds de
liriopes à fleurs blanches*.
Près de l’arbre, j’installe en pot des lierres
panachés à petites feuilles. Ils pousseront
en hauteur et en couvre-sol. À proximité,
j’ajoute un arbre aux bonbons* pour sa
fructification persistant jusqu’en hiver.
Et toujours en pot, un gros oranger du
Mexique au feuillage lumineux (Choisya
ternata ‘Sundance’) et des gardénias*,
en privilégiant des variétés rustiques,
simples telle ‘Kleim’s Hardy’ et doubles.
Je m’attaque à la bordure de buis dont
certains sont malades. En raison de leur
sensibilité à la fois à la pyrale et à deux
champignons opportunistes, je recom-
mande de ne plus en planter. Dans ce
jardin, je teste pour les remplacer deux
arbustes dont l’ériostème*. Cet Australien,
encore peu connu, au feuillage sombre,
fleurit en hiver. À ses côtés, un myrte
de Tarente (Myrtus communis tarentina).
J’aime son feuillage persistant, vernissé,
coriace, aromatique comme tous les autres
myrtes, ainsi que sa floraison estivale,
blanche et nectarifère. Ces deux végétaux,
supportant parfaitement la taille, ne sont
pas d’une extrême rusticité, mais dans ce
jardin bien abrité, au terrain assez sec, les
risques de gels forts sont assez réduits.CINQ ANNÉES APRÈS
Je reviens dans ce jardin où la végétation
s’est bien développée, en particulier celle
en pot. Myriam a eu l’idée de couvrir la
terrasse basse – abritant un coin repos –
d’un gazon synthétique. Et, grâce à cette
touche verte, le lieu dans son ensemble
gagne en unité. La jardinière qui se trou-
vait peu compétente lors de ma première
visite a pris ses marques et n’hésite plus
à manier le sécateur pour conserver
aux arbustes des dimensions acceptables.Pourdonner
delahauteur
Dansles3 pots:
un pittospore
à petites feuilles,
un faux-aralia et
un bambou sacré.En bordure
Une sélection
d’arbustes Eriostemon
et myrte qui
remplacent aisément
le buis.Le coin potager
Situé dans l’espace
le plus ensoleillé du
jardin, le potager
abrite aussi une
collection
d’aromatiques.