Télé 7 Jours N°3088 Du 3 Août 2019

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SAMEDI 3 AOÛT

MAGAZINE

Programme pour jeunes pousses!

À travers

des pastilles

de quelques

minutes,

Stéphane

Marie explique

les bases de

l’horticulture

aux jardiniers

en herbe.

D

’où est venu le concept de

cette émission ?

Stéphane Marie : Au départ, ces

pastilles étaient destinées au site

Internet France tv Éducation, sur

lequel on trouve beaucoup de sujets

instructifs et éducatifs pour les

enfants, de la maternelle à la termi-

nale. Puis, de fil en aiguille, France 5

a souhaité que ce programme court

soit diffusé à l’antenne.

À qui s’adressent ces pastilles?

Elles ont d’abord été conçues pour

des enfants du CE2 au CM1, car les

10.10 Silence,çapousse!

CBTV

sujets que l’on y aborde sont à leur

programme. Mais je pense qu’elles

vont parler à tout le monde, même

aux plus grands ! Et je vous avoue

que, pour préparer ces modules, je

suis revenu à des cours de botanique

basiques, de façon à comprendre,

moi-même, certains procédés que

je n’aborde jamais dans l’émission

traditionnelle.

Vous adressez-vous aux enfants

d’une manière particulière ?

Disons que j’adopte un langage un

peu plus pédagogique afin d’expli-

quer les choses le plus simplement

possible. Je fais attention aux mots

que j’emploie pour que cela soit

bien compréhensible.

Quels sont les sujets dont vous

allez parler ?

Ils sont divers. Nous chercherons, par

exemple, à savoir comment la sève

monte dans les arbres ou si les

plantes transpirent. Puis, j’apprendrai

aux enfants à reconnaître un fruit

d’un légume, ou comment faire une

bouture. Écrire cette quinzaine de

modules m’a obligé à me mettre à

leur place et à voir les choses autre-

ment. C’était captivant.

Dans chaque pastille, vous êtes

accompagné d’un duo d’enfants.

Comment ont-ils été sélectionnés ?

On tourne les émissions chez moi,

dans mon jardin, à Saint-Pierre-

d’Arthéglise, en Normandie. On a

réalisé que le plus simple était de

solliciter les enfants de l’école d’à

côté. Nous avons rencontré l’institu-

trice et la directrice de l’établissement,

et le courant est passé immédiate-

ment entre nous. Je trouvais aussi

plus intéressant d’avoir des enfants

ruraux et néoruraux mélangés, plu-

tôt que des petits urbains qu’il aurait

fallu faire venir jusqu’ici.

Comment enfants et parents ont-

ils vécu l’expérience ?

Les parents étaient contents et nous

accompagnaient toute la journée.

Pendant que nous tournions une

séquence avec un duo d’enfants, le