En route pour Sisteron
Marseille et ses environs
PLAN-DE-CUQUES
Le boulevard de la Gare, qui
s’étendait autrefois de la RN
(Bd Voltaire aujourd’hui)àLa
Bastidonne,aété coupé en deux
lors de la construction de l’auto-
route Est (A 50), ouverte en 1962
entreMarseille et Aubagne.
C’est la partie allant du chemin
Saint-Lambert au boulevard
Claude-Antonetti, dans le quar-
tier de La Bastidonne, qui nous
intéresse.En1996,ce tronçon
du boulevard de la Gareaété re-
baptisé Louis Olive, du nom
d’un médecin quiaaussi été pre-
mier magistrat de la commune.
Lors de l’inauguration, Gene-
vièv eDonadini, alors maire de
La Penne, avait retracé la vie de
Louis Olive, décédé en
août 1994,àl’âge de 79 ans.
"En 1941, il s’installeàla
Penne-sur-Huveaunecomme
docteur. Une époque où il est le
seul médecin de la cité du Penne-
lus. C’estàbicyclettequ’il part vi-
siter ses malades, qu’importe
l’heure, du jour ou de la nuit.Du-
ran tces années sombresdel ’occu-
pation nazie, il met son savoir au
service de la résistance, n’hési-
tant pasàcacher des maquisards
ou àtromperl’occupant sur le
réel état de santé de ses patients,
pour leur éviter l’arrestation ou
la déportation (pour ces activi-tés, ilaété arrêté par la Gestapo).
Legénéralistequ’étaitLouis
Oliveamisaumondeprèsde
7000 enfants. Un nombre élo-
quentquirésumecombienses
compétencesétaientreconnuesà
La Penne, Aubagne et Marseille.
En 1974 ,ilcèdesoncabinetpour
occuperlepostedemédecin-chef
àl’hôpital d’Aubagne, jus-
qu’en 1981 ,dated’uneretraite
amplementméritée.Sonnomest
aussi associéàlavie politique lo-
cale. Ilaeneffet été premier ad-
joint en 1952 et 1965, pour en-
suite devenir maire de la com-
mune en septembre 1967". Alors,
pourquoi son nomàceboule-
vard?Louis Oliveavécu et tra-
vaillé dans cette artère (ancien-
nement bd de la Gare) durant
plusde 30 ans.Son nom est
donc étroitement liéàl’histoire
de la Penne-sur-Huveaune.
Y.T.Un nouveau local pour
"les Femmesactives",àla Montade
M
ettreàl’honneur la
réussitedes jeunes de
La Castellane et appor-
ter un peu de joie dans le quar-
tier. Tel est l’objectif du Castelli-
val qui s’est clôturé hier. Pen-
dant trois jours, les animations
se sont succédé sur l’ancienne
place de la TartaneàlaCastel-
lane où, jadis, Zinedine Zidane
aapprisàjouer au foot.
Kermesse, repas, concerts
mais aussi bal de promo
étaientorganiséspour "mon-
trer qu’ici aussi il se passe de
belles choses", souligne FabienElarouti, président de la socié-
té 13eArt Events, qui tourne ré-
gulièrement des clips dans le
quartier,àl’initiative de du pro-
jet."Nousavonségalementte-
nu àmettre en lumière les
jeunesdelacitéquiontdécidé
de suivre le droitchemin",pour-
suit-il,heureuxd’organiser
cette deuxième édition.
Alors, àcette occasion, tous
les diplômés de La Castellane
se sontparésde leur tenue
d’académicien avant de mon-ter unàunsur l’estrade et de
recevoir leur diplômedevant fa-
mille et amis."Je suisfierde
montreràtout le monde que
j’ai réussi mon brevet des col-
lèges. Ça me motive pour conti-
nuer. Prochain objectif:le
bac !",s’exclame Kamar, du
haut de ses 15 ans. Et le bac,
c’est dans la poche pour Ah-
mid-Yanis, 18 ans, qui brandit
tout aussi fièrement son di-
plôme.Ilentrera cetteannée
en BTS Management Commer-cial Opérationnel. Brevet, Bac,
BEP,CAP, Bac de Français...
"Nous ne faisons aucune élite et
récompensons tout le monde",
ajoute l’organisateur quiavou-
lu, àtravers cet événement, "re-
trouver la bonne ambiance qui
régnaitdans le quartier ilya
une vingtaine d’années en ar-
rière".
Et ça marche. Près d’une cin-
quantaine de personnes ont
mis la mainàla pâte pour
contribuer au bon fonctionne-ment de ce festival. "Beaucoup
de mamans nous ont préparé
des plats en fonction de leurs ori-
gines. Et on ne s’attendait pas à
en avoir autant!", rajoute Fa-
bien, avant de goûter aux spé-
cialités algériennes, tuni-
siennes, marocaines, sénéga-
laisesmais aussi comoriennes
ou encore espagnoles qui était
généreusement disposées sur
les tables... Pourvoyageràtra-
vers les saveurs, et en musique.
Laura CIALDELLASAINT-MAURONT
LA CASTELLANE
Le Castellival récompense
les jeunes diplômés de la cité
LA PENNE-SUR-HUVEAUNE
L’histoire du boulevard
Louis-Olive...
Émotion et recueillement pour commémorer le massacre.
Le 18 juillet et le 12 août 1944, 37 résistants et un officier américain sont
amenés par des SS et miliciens dans cette belle clairière de Signes. Ils
portent les stigmates d’interrogatoires poussés et de tortures mais ont
encore la force de chanter "La Marseillaise". Les soldats vont les assassi-
ner, avant de les enterrer avec de la chaux pour effacer leurs traces. Le
président du Comité de Marseille des anciens combattants de la résis-
tance, Jean-Paul Chiny,aépousé la fille de l’un de ces martyrs et depuis,
il organise la commémoration de ce fait trop méconnu des Français, sur
le site de la nécropole nationale, en présence de très nombreuses per-
sonnalités, dont le préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, le maire de Signes,
Jean Michel, des élus de communes du Var et des Bouches-du-Rhône,
autorités civiles, militaires, associations patriotiques,d’ancienscombat-
tants et leur drapeau. Un bel hommage, 75 ans après. /PHOTO DRAUBAGNE - LA VALENTINE - GRAND LITTORAL - PLAN DE CAMPAGNE - MARTIGUES
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decuisinesLeroyMerlin941548Pour honorer l’événement,nombre de mamans de la cité ont préparédes plats en fonction de leurs
origines. /PHOTOS ANTOINE TOMASELLIL’association "Femmes actives" organise toute l’année des manifes-
tations (salon du parfum, vide-greniers...) dontles recettes sont re-
verséesàdes œuvres caritatives. Très engagée dans le tissu associa-
tif communal, elle ne disposait pas de local pour lui permettre
d’exercer au mieux ses activités. Pouryremédier, le bailleur social
13 Habitatamis gratuitementàsadisposition des bureauxàlaMon-
tade. La remise des clésàlaprésidente de l’association, Danielle
Abou-Chaix, s’est déroulée très récemment. /PHOTO E.F.La 2
e
édition du festival
s’est clôturée hier soir,
en saveurs et en musique"Mettre en lumière les
jeunes de la cité qui
ont décidé de suivre le
droit chemin."Les jeunes habitants de La Castellane ont fêté l’obtention de leurs diplômes respectifs, en tenue et en musique!ZOOM SURune histoireméconnue...
C’est dans la joie et la bonne humeur que les adhérents de
la Maison pour tous de Saint-Mauront, de l’Association pour
les nations et de la communauté pour la réconciliation, sous
la houlette de ChaÏla Medjou, coordonnatrice des groupes
composés de 25 enfants et sept familles, sont partis pour un
séjour d’une semaineàSisteron. L’impatience de tout ce
petit monde se lisait surtousles visagesàquelques mi-
nutes des vacances. Chacun auraàcœur de respirer le bon
air, et de profiter au maximum de l’air des montagnes.
/PHOTO M.CA.Dimanche21Juillet 2019 11
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