Le Monde - 04.03.2020

(Brent) #1
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MERCREDI 4 MARS 2020 international| 3

En Russie, « Dieu » devrait


faire son apparition


dans la Constitution


La réforme de la Loi fondamentale voulue par
Poutine s’enrichit d’un fort volet identitaire

moscou ­ correspondant

S


i elle était présentée par Vla­
dimir Poutine, le 15 janvier,
comme un simple rééquili­
brage institutionnel, la réforme de
la Constitution russe qui se profile
prend désormais une tout autre
teinte. A l’initiative du président
lui­même, un certain nombre
d’amendements très symboli­
ques sont apparus, lundi 2 mars,
dans le texte qui doit être soumis
au vote des parlementaires.
L’un des plus frappants est l’ap­
parition de la mention de « Dieu »
dans ce texte constitutionnel in­
touché depuis sa rédaction en


  1. La future version de la Cons­
    titution devrait mentionner, dans
    un article sur les « millénaires » de
    continuité historique de la Fédéra­
    tion de Russie, « la mémoire de nos
    ancêtres qui nous ont transmis des
    idéaux et la foi en Dieu ». Le même
    article note que la Russie est « le
    successeur de l’URSS ».
    Ces amendements ont été sou­
    mis au tout dernier moment aux
    services de la Douma, le Parle­
    ment. Le texte doit désormais
    être voté par l’Assemblée, le
    10 mars, avant un « vote popu­
    laire » aux contours encore flous,
    organisé probablement le 22 avril.


« Peuple constitutif »
« Les amendements du président
sont le résultat de son dialogue
avec les représentants de toutes les
factions et de la société civile », a in­
diqué dans un communiqué le
président de la Douma, Viatches­
lav Volodine. L’introduction d’une
référence à Dieu avait été propo­
sée par le patriarche orthodoxe Ki­
rill, avant d’être soutenue par les
représentants d’autres fois. Dans
son article 14, la Constitution de
1993 précise que la Fédération de
Russie est « un Etat laïque ».
Les amendements présidentiels
prévoient également d’inscrire
dans la Constitution le fait que « le
mariage est une union entre un
homme et une femme » et affir­
ment que « les familles, la mater­
nité, la paternité et les enfants »
doivent être défendues par l’Etat.
Une interdiction du mariage ho­
mosexuel avait déjà été évoquée
dans le passé par M. Poutine.
S’agissant d’identité, il est égale­
ment précisé que le peuple russe
est le « peuple constitutif » de l’Etat
russe. Le droit des autres peuples
de la Fédération à parler leur lan­
gue restera toutefois garanti par
la Loi fondamentale.
D’autres thèmes chers au prési­
dent russe font également leur
apparition, comme l’interdic­
tion de « déprécier l’exploit du peu­
ple dans la défense de la patrie ». Si
aucune période historique n’est
mentionnée, ce point semble
concerner en premier lieu la se­
conde guerre mondiale, objet
d’une bataille mémorielle entre
Moscou et plusieurs de ses voi­
sins, mais aussi à l’intérieur
même de la Russie. L’Etat se voit
également assigner l’obligation
de « protéger la vérité historique ».
Interdiction également d’appe­
ler à « aliéner » une partie du terri­
toire russe, ce qui devrait offrir à
terme de nouveaux outils législa­
tifs pour lutter contre ceux qui re­
fusent l’annexion de la Crimée de
2014, notamment sur la pénin­
sule. Ce point rend aussi compli­
qué un éventuel règlement avec le
Japon au sujet des îles Kouriles.
Interrogé sur la télévision Dojd,
l’analyste politique Gueorgui Sa­
tarov, qui fut l’un des rédacteurs
de la Constitution de 1993, a es­
timé que ces changements consti­
tutionnels annoncés « oscillent
entre le drôle, le ridicule et l’ef­
frayant ». Rentrent en particulier
dans cette catégorie les disposi­
tions interdisant tout discours

sur « l’intégrité de l’Etat ». D’autres
commentateurs voient avant
tout dans ces ajouts de dernière
minute une façon de séduire
l’électorat pour l’amener à se mo­
biliser lors du vote du 22 avril. Un
autre amendement présidentiel
propose ainsi d’inscrire dans la
Constitution le fait que « le salaire
minimum ne peut être inférieur au
minimum vital ».
Si le « vote populaire » n’a pas la
valeur d’un référendum, ce scru­
tin n’en reste pas moins un test
important pour le pouvoir, qui
cherche à maximiser la participa­
tion. Moscou a demandé aux
pouvoirs locaux de créer un « cli­
mat de fête » autour de l’événe­
ment, qui se tiendra en l’absence
des observateurs habituels. Le
vote électronique pourrait aussi
faire son apparition. Pour l’heure,
les sondages montrent que les ci­
toyens russes ne comprennent
pas vraiment l’enjeu ou l’intérêt
de cette réforme constitution­
nelle, 25 % se disant pour l’heure
prêts à voter pour elle, selon une
enquête de l’institut Levada.
Il faut dire que le cœur de la ré­
forme – sa partie institutionnelle


  • n’est toujours pas connu en dé­
    tail et que sa philosophie n’est pas
    évidente. Si Vladimir Poutine
    avait évoqué en janvier un rééqui­
    librage en faveur du Parlement,
    chargé de désigner le premier mi­
    nistre, les autres points envisagés
    annoncent plutôt un renforce­
    ment des prérogatives présiden­
    tielles. Le chef du Kremlin devrait
    ainsi accroître son contrôle sur le
    pouvoir judiciaire, en décidant
    des nominations à la Cour consti­
    tutionnelle, et sur le pouvoir exé­
    cutif, avec la possibilité de limo­
    ger un ministre en particulier et
    non plus tout le cabinet.
    Un autre point encore nébuleux
    sera le rôle du futur Conseil d’Etat,
    qui pourrait se voir attribuer des
    prérogatives proches de celles du
    président. Selon nombre d’obser­
    vateurs, la création de cet organe
    est l’une des options envisagées
    pour garantir à Vladimir Poutine
    un contrôle sur son successeur
    après son départ du Kremlin,
    théoriquement prévu en 2024.
    benoît vitkine


La candidate démocrate


Amy Klobuchar rejoint Joe Biden


Aux Etats­Unis, la bataille pour décrocher l’investiture démocrate


se déroule désormais entre quatre prétendants, tous septuagénaires


washington ­ correspondant

U

ne semaine plus tôt,
rares étaient sans
doute ceux qui mi­
saient sur un tel ren­
versement de situation. La cam­
pagne de l’ancien vice­président
Joe Biden était moribonde, péna­
lisée par le manque d’argent frais.
Les divisions entre les différents
candidats qui défendaient des
positions plus modérées que
celle du favori, le sénateur indé­
pendant du Vermont, Bernie San­
ders, promettaient un boulevard
à ce dernier.
La victoire écrasante obtenue
par Joe Biden lors de la primaire
de Caroline du Sud, où il avait
concentré ses maigres forces, le
29 février, a tout changé. Lundi
soir, l’ancien vice­président s’est
affiché au Texas, avec deux de ses
concurrents venus lui apporter
leur soutien après avoir mis fin à
leur candidature : Pete Buttigieg
et Amy Klobuchar. Joe Biden a
ainsi pu mettre en scène une
image de rassembleur à la veille
du Super Tuesday prévu le lende­
main dans quatorze Etats, outre
le territoire américain des Samoa
et le vote des Américains résidant
à l’étranger.
Survenant au lendemain du re­
trait de Pete Buttigieg, dimanche,
celui de la sénatrice du Minne­
sota, lundi en milieu de journée, a
surpris. Cette dernière a en effet
décidé de ne pas attendre les ré­
sultats de son Etat, qui devait vo­
ter mardi. Son renoncement est
intervenu alors que des publicités
de campagne vantant les qualités
d’Amy Klobuchar continuaient,
lundi, de défiler sur les écrans. La
sénatrice avait frappé les esprits
en annonçant sa candidature au

beau milieu d’une tempête de
neige près de Minneapolis, le
10 février 2019. Donald Trump
s’en était moqué sur son compte
Twitter. Amy Klobuchar avait
aussitôt répliqué en assurant que
la chevelure peroxydée du mil­
liardaire aurait certainement
moins bien supporté l’épreuve
que la sienne.
Petite­fille de mineur, fille d’un
journaliste qui a longtemps lutté
contre l’alcoolisme, la sénatrice
avait bâti sa candidature sur sa
capacité supposée à faire campa­
gne dans les Etats gagnés par
Donald Trump en 2016 : le Wis­
consin, voisin du Minnesota, le
Michigan et la Pennsylvanie,
mettant en avant son pragma­
tisme et son expertise dans les
dossiers du quotidien, loin de « la
révolution politique » et « des
grands changements structurels »
promis par Bernie Sanders et sa
collègue du Massachusetts, Eliza­
beth Warren. Elle mettait aussi en
avant les accords obtenus au Sé­
nat avec ses collègues républi­
cains les moins conservateurs.

Petite revanche
Comme Pete Buttigieg et Joe
Biden, Amy Klobuchar défendait
ainsi une gratuité partielle des
études supérieures, et non la to­
talité, ainsi qu’un aménagement
du dispositif visant à aider les
personnes pénalisées par la dette
contractée pendant leurs années
à l’université, plutôt qu’une an­
nulation pure et simple. Elle dé­
fendait de même une extension
de la couverture santé léguée par
Barack Obama au lieu du rempla­
cement drastique des assurances
privées au profit d’un finance­
ment entièrement fédéral que
prône Bernie Sanders.

Son plaidoyer pour des solutions
présentées comme réalistes n’a
pas séduit les électeurs de l’Iowa,
premier Etat à se prononcer, le
3 février, et dont la sociologie n’est
pourtant pas éloignée de celle du
Minnesota voisin. Amy Klobuchar
y a été éclipsée par le benjamin de
la course à l’investiture, Pete Butti­
gieg, qui campait dans le même es­
pace politique qu’elle. Elle est arri­
vée à une très décevante cin­
quième place, compromettant im­
médiatement ses chances.
Toujours solide lors des débats,
la sénatrice a pris une petite re­
vanche en parvenant, à la surprise
générale, en troisième position
dans le New Hampshire. Ce demi­
succès n’a pas été suffisant pour
enclencher une dynamique ver­
tueuse du fait de l’encombrement
régnant au centre. La sénatrice,
comme Pete Buttigieg, ne pouvait
compter que sur un effondre­
ment de Joe Biden pour espérer
percer.
La victoire écrasante enregis­
trée par ce dernier en Caroline du
Sud, et l’incapacité d’Amy Klobu­
char à attirer à elle des électeurs
issus des minorités afro­améri­
caine et latina, a scellé son sort.

Elle n’a pas été la seule à rejoindre,
lundi, son ancien adversaire. Le
premier candidat à abandonner,
en septembre, l’ancien représen­
tant du Texas, Beto O’Rourke, a
également apporté son soutien à
l’ancien vice­président. Encore
plus significatif, l’ancienne con­
seillère à la sécurité nationale de
Barack Obama, Susan Rice, a fait
de même.
L’ancien président jouit tou­
jours d’une image flatteuse au
sein de son parti mais il a refusé
jusqu’à présent de s’engager dans
la bataille interne démocrate, ré­
servant manifestement ses forces
pour la campagne contre Donald
Trump. Il pourrait réviser cepen­
dant son jugement si Bernie
Sanders creusait un écart signifi­
catif lors des prochaines étapes de
la course à l’investiture présiden­
tielle. Le principal obstacle qui
reste pour l’instant sur la route de
Joe Biden est constitué par la can­
didature de Michael Bloomberg,
qui lui dispute également les voix
du centre.
Bernie Sanders a pris acte des ral­
liements de lundi au cours d’un
meeting en soirée à Minneapolis,
dans le Minnesota, au cours du­
quel il a invité la foule à ne pas
huer Joe Biden et invité les parti­
sans de ses rivaux à le rejoindre.
« Aux millions de partisans d’Amy et
Pete, la porte est ouverte. Venez!
Nous partageons tous la compré­
hension qu’ensemble, nous allons
battre Donald Trump », a­t­il as­
suré. La course se réduit désor­
mais à ces trois hommes septua­
génaires, à la sénatrice Elizabeth
Warren, et à la représentante
d’Hawaï, Tulsi Gabbard, toujours
en course malgré des résultats in­
signifiants.
gilles paris

Avec le soutien
de Pete Buttigieg
et désormais
d’Amy Klobuchar,
Joe Biden
peut mettre
en scène
une image
de rassembleur

Les talibans reprennent les combats deux


jours après avoir signé un accord de paix


Le régime de Kaboul refuse de libérer de ses geôles cinq mille de leurs combattants


D


eux jours après avoir si­
gné, à Doha, au Qatar, un
accord de paix histori­
que avec l’ennemi américain, les
talibans afghans ont annoncé,
lundi 2 mars, la fin de la trêve
temporaire des violences décla­
rée le 22 février. Ils ont indiqué
reprendre leurs attaques car le
régime de Kaboul refuse de libé­
rer de ses geôles cinq mille de
leurs combattants. Ils ont ajouté
qu’ils ne participeraient à
aucune négociation de paix inte­
rafghane tant que ces prison­
niers ne retrouveraient pas la li­
berté. L’accord de Doha vacille
déjà alors que son encre est à
peine sèche.
Cette libération massive figure,
en effet, dans le texte signé, sa­
medi 29 février, entre Washing­
ton et les talibans. Le document
indique qu’en échange mille
membres de forces de sécurité
afghanes seraient également libé­
rés. Mais le président afghan
Ashraf Ghani a annoncé, diman­
che, ne pas être tenu par cette pro­
messe faite sans son consente­
ment. Selon lui, ces remises en li­
berté ne peuvent être qu’un élé­
ment de la négociation avec les
talibans, qui doit débuter le
10 mars, et en aucun cas un prére­
quis aux discussions de paix.
Il est encore difficile de faire la
part entre le chant du cygne d’un

accord de paix à peine né et les
prémices d’une guerre de posi­
tion annonçant un processus de
réconciliation nationale beau­
coup plus ardu que les pourpar­
lers de Doha. Une chose est sûre,
d’après les talibans, la période « de
réduction des violences a pris fin et
nos opérations vont revenir à la
normale ». Par leurs canaux habi­
tuels, ils ont précisé que « confor­
mément à l’accord, nos moudjahi­
din n’attaqueront pas les forces
étrangères, mais nos opérations
continueront contre les forces du
gouvernement de Kaboul ».
Lundi, un attentat à la moto
piégée durant un match de foot­
ball a tué au moins trois civils et
en a blessé onze autres dans la
province de Khost (est). Dans
celle de Badghis (nord­ouest), les
talibans ont attaqué les positions
de l’armée. Les insurgés ont éga­
lement kidnappé 55 civils dans la
province de Maidan Wardak, au
centre du pays, en assurant que
leur détention cesserait en
même temps que celle de leurs
camarades. Enfin, le gouverneur
de la province de Zaboul a an­
noncé que les talibans locaux
avaient lancé des raids contre les
postes de police sur l’autoroute
numéro 1.
Lundi, les autorités américaines
insistaient sur la nécessaire pa­
tience qu’impliquait un tel ac­

cord. Le chef d’état­major améri­
cain, le général Mark Milley, a mis
en garde « les gens qui pensent
qu’il y aura une cessation absolue
des violences en Afghanistan ». Le
secrétaire américain à la défense,
Mark Esper, a confié : « Cela va
être une route longue, sinueuse,
cahoteuse (...), il y aura des hauts
et des bas, des pauses et de nou­
veaux départs. »

L’ennemi méprisé
Selon l’accord de Doha, les Améri­
cains et leurs alliés s’engagent à re­
tirer toutes leurs troupes d’Afgha­
nistan d’ici quatorze mois si les in­
surgés respectent les termes du
texte : la poursuite de la « réduc­
tion de la violence », l’ouverture de
discussions entre les insurgés et
Kaboul, et un cessez­le­feu perma­
nent. Lundi, à la délégation des Na­
tions unies à Kaboul, on espérait
que ces escarmouches ne soient
qu’« un mode d’entrée en négocia­
tion », afin d’arriver, le 10 mars, à la
table des discussions.
De source américaine, on expli­
quait que les chefs talibans devai­
ent aussi soigner leur image en ne
paraissant pas céder, aux yeux de
leur base, face à l’ennemi méprisé,
le régime de Kaboul. Si le com­
mandement taliban s’est évertué
à n’employer que le terme de « li­
bération » et non plus de « vic­
toire », sur le terrain, la réaction

des insurgés différait quelque peu.
Lundi, dans le Laghman, une pro­
vince frontalière de Kaboul, plu­
sieurs milliers d’habitants et de
talibans ont célébré la « défaite »
des Etats­Unis.
Des insurgés ont promis, dans
d’autres localités, de continuer
leur offensive contre le gouverne­
ment de Kaboul jusqu’au retour
d’un « gouvernement islamique ».
Des propos qui contredisent ceux
de leur chef militaire, Sirajuddin
Haqqani, qui a dit s’engager « à
travailler avec les autres parties »
dans un « respect sincère afin de
convenir d’un nouveau système
politique inclusif ».
Pour sa part, à huit jours du dé­
but de la négociation de paix inte­
rafghane, la présidence afghane
n’a toujours pas constitué de dé­
légation pour négocier la paix
avec les talibans. Isolé et contesté
par la majorité des forces politi­
ques du pays, le président Ghani
est en guerre ouverte avec le nu­
méro deux du régime, le chef de
l’exécutif Abdullah Abdullah.
Lundi, ce dernier, avec d’autres fi­
gures du pays, dont l’ex­président
Hamid Karzaï, a annoncé la for­
mation de leur propre équipe de
négociation avec les insurgés. De
quoi contrarier, plus encore, le
plan de paix signé samedi par
Washington.
jacques follorou

Pour l’heure,
les citoyens
russes ne
comprennent pas
vraiment l’intérêt
de la réforme
constitutionnelle


  • CESSATIONS DE GARANTIE


LOI DU 2 JANVIER 1970 - DECRET
D’APPLICATION N° 72-
DU 20 JUILLET 1972 -ARTICLES 44
QBE EUROPE SA/NV, sis Cœur Défense


  • Tour A – 110, Esplanade du Général de
    Gaulle – 92931 La Défense Cedex ( RCS
    Nanterre 842 689 556), succursale de la
    societé de droit belge QBE Europe SA/NV,
    dont le siège social est situé 37 boulevard
    du Régent, 1000 Bruxelles – Belgique, les
    garantiesfi nancières dont bénéficiait la :
    ADN PATRIMOINE
    9 Boulevard Lazare Carnot
    31000 TOULOUSE
    SIREN : 502 678 816
    depuis le 01 Janvier 2010 pour son
    activité de : TRANSACTION SANS
    PERCEPTION DE FONDS. Cesseront au
    31 Décembre 2020. Les créances éven-
    tuelles se rapportant à ces opérations
    devront être produites dans les trois mois
    de cette insertion à l’adresse de l’Etablis-
    sement garant sis Cœur Défense –Tour
    A – 110, Esplanade du Général de Gaulle

  • 92931 La Défense Cedex. Il est précisé
    qu’il s’agit de créances éventuelles et que
    le présent avis ne préjuge en rien du paie-
    ment ou du non-paiement des sommes dues
    et ne peut en aucune façon mettre en cause
    la solvabilité ou l’honorabilité de la Société
    ADN PATRIMOINE.

    • CESSATIONS DE GARANTIE



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