RÉÉDITIONMarche
MILITAIRE.
Après la seconde guerre mon-
diale, l’horlogerie a entamé la
reconversion de son appareil de
production de l’équipement
militaire vers la montre, suivant
la voie épurée et fonctionnaliste
ouverte par les designers et les
architectes partisans d’une nou-
velle modernité. Longines, par
exemple, a lancé un chrono-
graphe dépouillé, qui frappait
par la combinaison de chiffres
arabes enjolivés, de style dit
« dauphin », avec une boîte acier
et un cadran d’une simplicité
extrême. Aujourd’hui réédité
sous le nom d’Heritage Classic
1946, il arbore le logo de
l’époque et un cadran d’un gris
presque blanc. Ce chrono-
graphe n’a rien perdu de son
élégance originelle, trait distinc-
tif du style des décennies 1940
et 1950. D vi CHOKRON
HERITAGE CLASSIC 1946, BOÎTE
EN ACIER DE 40 MM, MOUVEMENT
À REMONTAGE AUTO MATIQUE
AVEC HEURES, MINUTES, SECONDES,
CHRONOGRAPHE, LONGINES, 2 880 €.
LONGINES.COMTÊTES CHERCHEUSESLes bons
SAMARITAINS.
EN JANVIER, AU SALON MAISON & OBJET, nombre x ét ient les visi-
te rs éco vrir le nom st io l’origine es ernières ssises
ltr confort e chez Cinn . Méconn s en E rope, George Y b et
Glenn P shelberg ont po rt nt errière e x q r nte ns e c r-
rière ns l’ rchitect re ’intérie r et le esign. Fon é en 1980
Toronto, le r st io se f it conn ître en invent nt n l xe q i sso-
cie gl mo r et minim lisme. Les ch înes ’hôtels h t e g mme
s ccombent r pi ement, et le o conçoit l’intérie r ’ét blisse-
ments prestigie x comme le W e Times Sq re, New York, o
le Viceroy M l ives. Le r nivers l mine x le r ttire ég lement
les f ve rs ’enseignes e istrib tion, comme B rneys et Berg orf
Goo m n New York. Ce printemps, c’est P ris q ’ils vont f ire
p rler ’e x l’occ sion e l’in g r tion e L S m rit ine,
ont ils ont essiné le gr n m g sin. Y b et P shelberg
semblent enfi n éci és se f ire n nom e ce côté-ci e l’Atl n-
tiq e. Marie GODFRAIN
YABUPUSHELBERG.COMYabu et
Pushelberg
(en bas) ont
dessiné la
collection Pukka
pour Cinna.
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LE GOÛTYabu Pushelberg. Shayan Asgharnia. Longines