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33Ce dimanche soir ressemblait au précédent, morne et tourmenté.Au retour en TER Alain ne put se concentrer sur le magazine de
photos qu’il avait acheté à la gare. Son regard erra longtemps sur la
campagne ensoleillée jusqu’à ce que la vue des faubourgs Parisiens
le ramène au quotidien à gérer...ensemble depuis votre arrivée puisque vous n’êtes pas venu à la salle
à manger ni hier soir ni ce matin. Je m’en vais à midi, vous partez
demain. C’est parfait. Vous ne connaissez pas mon identité, vous ne
m’avez jamais rencontré! C’est bien compris?— C’est exact pour ce qui est de votre vraie identité, mais vous
oubliez la rue de la Roquette!— À cette réunion nous nous sommes parlé deux minutes,
personne n’y a fait attention. À propos, si je peux me permettre, faites
attention à ce que vous dites pendant ces débats, tous ces groupes
sont étroitement surveillés.— Vous ne seriez pas un peu parano? Je ne suis pas James Bond
et excusez-moi mais, avec votre gabarit, vous non plus!— Cher ami! Je suis dans les arcanes du pouvoir depuis pas mal
d’années. Je peux vous assurer que « Big Brother » n’est pas un
mythe!— Si vous le dites! Mais si j’ai besoin de vous contacter?— Envoyez un courrier sans en-tête à la moniale directrice en
mettant juste mon pseudo et attendez.— Bien! Je suppose que pour l’instant nous n’avons rien d’autre
à nous dire. Merci pour le café.— Au revoir Professeur. Soyez prudent et surtout tenez bon!Monsieur « Tissier » lui serra vigoureusement la main et Alain se
retrouva seul dans le long couloir.