Dossier Apoptose

(Vadim Doro1J7ucA) #1

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En entrant dans l’appartement, elle fut surprise et contente de
trouver un peu de chaleur.

— Tu as allumé le chauffage?

— Oui, j’avais un peu froid... Alors? Qu’est-ce « Pat » m’envoie?

— Je ne sais pas, je ne l’ai pas ouverte.

— Tu pouvais, voyons! Bon, ouvre-la!

Il n’y avait pas grand-chose. Une simple feuille avec une liste de
noms. Le dernier était entouré d’un cercle fait au feutre rouge.
Alain reconnu ceux de collègues qu’il connaissait bien. Sans
doute, « Pat » estimait qu’ils étaient susceptibles d’appuyer Joubert
dans ses démarches.
Suivaient trois références de cabinets d’avocats dont un de grand
renom à Paris.
Le dernier, entouré d’un coup de marqueur, était celui d’un
journaliste.

Suzy attendait... Son compagnon ne disait rien... elle lui prit la
liste :

— Lucas Kuiper, je le connais. J’ai lu des articles de lui. C’est un
free-lance. Il est Belge. Il travaille pour « Nouvelles Internationales »,
ce journal spécialisé en géopolitique. Il a écrit des livres sur les
guerres du moyen orient des années 2020 et aussi sur des scandales
d’états qui avaient été étouffés lors de la formation des États-Unis
d’Europe. Ton correspondant veut certainement que tu le contactes...

— On verra après la réunion de lundi.

— Volontiers. Un café si cela ne vous dérange pas.

— Je vous le fais apporter. Et lui désignant une salle en bout de
couloir : Asseyez-vous en attendant!

Quelques instants après, une sœur petite et jeune lui déposait
un plateau avec une grande tasse de café accompagné de quelques
gâteaux secs et repartait sans avoir ouvert la bouche.

Tout en buvant, Suzanne appréciait le soleil bas qui perçait les
carreaux des grandes baies vitrées.

Elle vit la silhouette de la mère directrice à l’autre bout du couloir
venir vers elle, un objet à la main. Sa longue bure cachait ses pieds,
on aurait cru qu’elle flottait en marchant sans toucher le sol.

Arrivée à Suzanne, la religieuse lui tendit une enveloppe bistre de
format A4 ne comportant aucune indication.

— Voici ce que j’ai reçu à l’intention du professeur. Veuillez lui
transmettre ainsi que mes meilleures salutations. Dites-lui aussi que
je reste à sa disposition et que je prie pour lui.

— Je vous remercie, ma sœur, je lui dirai. Encore merci pour la
collation.

— Bon retour

Suzanne prit congé et retrouva son taxi à nouveau endormi.

***

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