Le Monde - 12.03.2020

(Tina Meador) #1
0123
JEUDI 12 MARS 2020 france| 15

Référendum sur ADP : radiographie d’un échec


Dans la nuit de jeudi à vendredi, le recueil des signatures sera clos, loin du seuil nécessaire des 4,7 millions


M


ême si ses instiga­
teurs ont du mal à
le reconnaître, ce
sera un échec. A
minuit, dans la nuit du jeudi 12 au
vendredi 13 mars, le recueil des si­
gnatures en soutien à l’organisa­
tion d’un référendum d’initiative
partagée (RIP) sur la privatisation
d’ADP (Groupe ADP) sera clos. Au
dernier comptage officiel trans­
mis par le Conseil constitution­
nel, 1 116 000 soutiens avaient été
enregistrés le 4 mars. Très loin
des 4,7 millions de signatures né­
cessaires pour enclencher la suite
de la procédure.
« Je pensais qu’on pouvait y arri­
ver mais parvenir à près de 1,2 mil­
lion de signatures, dans les condi­
tions dans lesquelles on a dû tra­
vailler, c’est vraiment bien », relati­
vise Valérie Rabault, présidente
du groupe socialiste à l’Assemblée
nationale. « C’est une première
constitutionnelle et une première
tentative de référendum dans une
campagne pas facile », rappelle la
députée de Tarn­et­Garonne. Elle
avait fait partie des parlementai­
res qui, dans un coup de poker,
avaient, au printemps dernier, ex­
humé cette procédure créée par la
révision constitutionnelle de
2008 sous la présidence de Nico­
las Sarkozy.
Personne, depuis, n’avait espéré
voir ce processus aboutir. La pre­
mière étape, réunir le soutien de
185 parlementaires, n’avait ja­
mais été franchie. Les opposi­
tions à Emmanuel Macron n’y
sont parvenues qu’à la faveur
d’une alliance inédite entre la
droite et l’ensemble de la gauche
hostile à la privatisation d’ADP
prévue dans la loi Pacte. Le tout
sur fond de mouvement des « gi­

lets jaunes ». Sur les ronds­points,
les protestataires ont popularisé
l’idée du référendum d’initiative
citoyenne (RIC).
Restait l’étape­clé du recueil
des 4,7 millions de signatures
d’électeurs en neuf mois. Un
échec dont il sera compliqué de
tirer les leçons tant elles sont
protéiformes. Dans la majorité,
les responsables pourront inter­
préter ce revers comme un mes­
sage clair de l’opinion qui ne se­
rait pas opposée à la privatisa­
tion d’ADP. Les instigateurs du
RIP blâment, eux, les failles tech­
niques et légales du dispositif.
Dès sa mise en ligne, le site de re­
cueil des signatures a été au cœur
des critiques : manque d’ergono­
mie, difficultés de connexion, de­
mande d’informations comple­
xes, problèmes d’orthographe...
Membre d’un collectif de citoyens
qui a créé le site adp­rip.fr pour
communiquer sur le processus,
Pierre estime que ces difficultés
ont, dès le départ, miné la campa­
gne. « Quand on regarde la courbe
du nombre de signatures, on voit
qu’elle est très logarithmique : le
nombre de personnes inscrites au
tout début détermine le nombre de
signataires final », estime­t­il.
« Des personnes continuent de ne
pas pouvoir s’inscrire sans explica­
tion, des soutiens validés sont sup­

primés, affirme Pierre, toujours
aussi sévère, malgré les nombreu­
ses mises à jour effectuées depuis
juin par les équipes du ministère
de l’intérieur. Et sans compter la sé­
curité des données : nous avons
créé notre site pour démontrer que
n’importe qui pouvait aspirer la
liste des signataires. Il leur aurait
fallu trouver une façon d’anonymi­
ser. » Finalement, si un nouveau
RIP venait à être lancé demain, « ce
sera[it] exactement le même spec­
tacle désolant ».

« Question abstraite »
Pour les instigateurs du RIP, les
failles se situent aussi en amont de
l’inscription sur le site. « Très peu
de gens ont réellement eu l’infor­
mation que cette procédure exis­
tait », constate le député Les Répu­
blicains (LR) Olivier Marleix. « Le
gouvernement n’a pas accompa­
gné la campagne référendaire d’un
minimum d’informations, comme
lors d’une élection », s’étonne éga­
lement le député de La France in­
soumise Eric Coquerel. La raison
est simple : cela n’a pas été prévu
dans la loi. « Personne n’a réfléchi
au fait que le recueil des signataires
devait être envisagé comme un
processus démocratique. Le peuple
ne se réveille pas en se disant “je
vais signer”. Le peuple ne se réveille
que lorsqu’il y a des mobilisations.
Or, une mobilisation cela implique
des moyens pour construire une
campagne électorale pluraliste »,
abonde Bastien François, profes­
seur de sciences politiques à l’uni­
versité Paris­Panthéon­Sorbonne.
« Gilet jaune » à Antony (Hauts­
de­Seine), Alexandre Troppi pré­
voyait de distribuer des tracts en
faveur du référendum « jusqu’au
dernier jour ». Cette semaine, cet

ingénieur de 63 ans a couru les
marchés et toutes les réunions
publiques organisées dans le ca­
dre des municipales. Son action
de terrain depuis neuf mois lui of­
fre d’autres clés d’explication.
Plus facile, a­t­il par exemple
constaté, de convaincre dans les
milieux aisés que dans les quar­
tiers populaires. « Ça ne leur parle
pas, c’est trop technique, trop com­
pliqué. Alors que dans la queue de­
vant les théâtres, en général, la
moitié des gens avaient déjà si­
gné », rapporte le militant.
« La question est extrêmement
abstraite : est­ce que les aéroports
doivent appartenir à l’Etat? », note
le sociologue Bastien François.
« Toutes les études de sociologie po­
litique montrent que la capacité à
avoir une opinion dépend du milieu
social : plus la question est abstraite
plus il y a des différences de classe. »
« C’est un sujet qui touchait moins
que les retraites par exemple,
ajoute le député LR Olivier Mar­
leix. Quand vous êtes dans un dé­
partement un peu éloigné de Paris
vous représentez moins ce qu’est
Roissy­Charles­de­Gaulle. Ce sujet a
touché le public le plus en lien avec
les structures politiques, les organi­
sations syndicales. »
Sur le terrain, Alexandre Troppi
a aussi vu la « motivation mili­
tante » qui s’est, selon lui, « vite
perdue ». « Au départ, on était
nombreux sur les tractages, expli­
que­t­il. Mais dès novembre on a
vu tous les militants politiques
abandonner nos tracts pour ceux
de leurs listes aux municipales. Ça
fait trois mois que je suis presque
tout seul. » Il n’a par ailleurs vu
aucun militant LR à ses côtés. Le
soutien au RIP faisait débat au
sein de la droite. « Le parti ne s’est

pas impliqué dans cette campa­
gne à hauteur de ce qu’était la mo­
bilisation des parlementaires »,
regrette Olivier Marleix. A gau­
che, l’« insoumis » Eric Coquerel
reconnaît que l’irruption du
mouvement contre la réforme
des retraites n’a pas aidé à la mo­
bilisation, les militants politi­
ques et syndicaux ont basculé
d’un combat à l’autre, n’ayant
pas la capacité de se dédoubler.
« Lors de la rédaction de la loi or­
ganique, j’avais conseillé un
temps long, je me suis trompé : il
faut un temps court avec une
vraie campagne », conclut le so­
ciologue Bastien François.

« Aspiration démocratique »
Alexandre Troppi s’interroge au
terme de ces neufs mois. « Peu de
gens s’engagent au final, regrette­
t­il. Nous les “gilets jaunes”, on
voyait le RIP comme une façon de
promouvoir, ensuite, le RIC. Mais
si les gens n’ont pas fait la démar­
che pour le RIP, pourquoi le ferait­il
pour le RIC? » A gauche, on pré­
fère voir le bon côté des choses.
Plus de 1 million de signatures,
« sans faire de satisfecit, ce n’est

pas un échec. C’est même énorme.
C’est la preuve du rejet massif de
cette privatisation », estime le
communiste Stéphane Peu. « Il
faut que le gouvernement en
tienne compte et écoute les Fran­
çais », abonde le socialiste Boris
Vallaud. « Il y a une aspiration dé­
mocratique dans ce pays qui s’est
exprimée lors du mouvement des
“gilets jaunes” ou contre la ré­
forme des retraites, ajoute le com­
muniste Sébastien Jumel. Ce n’est
pas terrible pour le gouvernement
de continuer à nier ce nouveau
souffle démocratique. »
Tous ont en tête l’engagement
pris par Emmanuel Macron le
jour de sa conférence de presse du
grand débat organisé pour sortir
de la crise des « gilets jaunes ». A
l’époque, le chef de l’Etat s’était dit
favorable à abaisser à 1 million de
signatures le déclenchement du
RIP. Pour Bastien François le seuil
des 4,7 millions est d’ailleurs la
principale raison de l’échec du
processus. « Par rapport à ce qui se
fait dans des pays étrangers, c’est
beaucoup trop haut », estime le
sociologue. « Si le président
n’abaisse pas le seuil de signatures
à 1 million comme il l’avait promis,
alors il enterrera l’acte II de son
quinquennat qui devait être plus
social », affirme le communiste
Stéphane Peu. Mais pour y parve­
nir, il faut une révision constitu­
tionnelle. Un projet présidentiel
dans les cartons depuis le début
du quinquennat mais tombé
dans les limbes depuis l’affaire
Benalla. Tous les macronistes
s’accordent pour dire qu’elle n’est
plus aujourd’hui une priorité
gouvernementale.
aline leclerc, abel mestre,
manon rescan et sylvia zappi

Quatre syndicats prêts à envisager une mesure d’âge sur les retraites


Lors de la conférence de financement, la CFDT s’est opposée à une évolution « brutale » et veut que les efforts soient partagés avec le patronat


S


ous certaines conditions,
plusieurs syndicats – dont
la CFDT – sont prêts à envi­
sager un allongement de la vie
professionnelle pour équilibrer
les comptes du système de retrai­
tes. C’est ce qui ressort d’une nou­
velle réunion de la conférence sur
le financement de nos régimes de
pensions, organisée mardi
10 mars. Il s’agit d’une étape im­
portante dans cet exercice, qui as­
socie les partenaires sociaux afin
de trouver des solutions permet­
tant de résorber le déficit des cais­
ses de retraites, prises dans leur
globalité. Le sujet est très délicat à
manier pour les organisations de
salariés, vis­à­vis de leurs man­
dants et, plus largement, de l’opi­
nion : certaines des pistes à
l’étude conduisent, si elles se
concrétisent, à une augmenta­
tion du temps passé en emploi, ce
qui n’est guère populaire.
L’objectif de la conférence, ani­
mée par Jean­Jacques Marette,
reste le même, depuis son instal­
lation à la fin janvier : assainir,
en 2027, les finances « de l’ensem­
ble des régimes de retraites de
base ». Un effort loin d’être ano­
din car le « trou » pourrait attein­
dre 12 milliards d’euros, sur ce
seul exercice – 2027, donc –, si
aucune disposition n’était prise,
d’après les projections remises
par M. Marette.

Plusieurs cas de figure
La rencontre de mardi a permis
de passer en revue les proposi­
tions défendues par chacun des
protagonistes – mais en l’absence
de la CGT et de FO, qui avaient cla­
qué la porte, les 2 et 3 mars. Plu­
sieurs sujets font consensus, se­
lon le document remis aux parti­
cipants. Il y a, par exemple, un ac­
cord sur le scénario consistant à

« privilégier un “cocktail” équilibré
de mesures » – autrement dit, un
large éventail d’options mettant à
contribution les employeurs et
les actifs, voire les retraités. Une
unanimité se dégage aussi autour
de l’idée de piocher dans le Fonds
de réserve pour les retraites, où se
loge un magot d’un peu plus de
30 milliards d’euros. Même chose
s’agissant des exonérations de
charges : les acteurs de la confé­
rence pensent que l’Etat devrait
mettre la main à la poche pour les
compenser, car elles retirent des
ressources aux régimes.
Enfin, « quatre organisations
d’employeurs [sont] favorables à
une mesure d’âge et quatre orga­
nisations syndicales [se disent]
prêtes à la prendre en considéra­
tion, si elle est accompagnée
d’autres mesures ». Que faut­il en­
tendre par mesure d’âge? Plu­
sieurs cas de figure sont sur la ta­
ble. L’un d’eux consisterait à mo­
difier le calendrier inscrit dans la
loi Touraine de janvier 2014. Ce
texte accroît, graduellement, la
durée de cotisation requise pour
bénéficier d’une pension à taux
plein : de 167 trimestres pour les
personnes nées en 1958, 1959 et
1960, elle passe à 172 trimestres
(43 années) pour les générations
1973 et suivantes. Dans les hypo­

thèses exposées mardi, le rythme
serait accéléré, afin d’atteindre
43 ans dès la génération 1964 (au
lieu de 1973, donc, dans la loi Tou­
raine). Montant des économies
engendrées : 3,9 milliards d’euros
en 2027 – donc très loin des be­
soins à combler.
Autre piste examinée mardi :
elle porterait cette même durée
d’assurance pour le taux plein à
44 ans à partir de la génération
1968 – ce qui n’est actuellement
pas prévu par la loi. Une telle dis­
position rapporterait un peu
plus : 5 milliards d’euros.

Rejet de l’âge pivot
L’instauration d’un âge pivot, en­
trant en vigueur dès 2022 et
poussé à 64 ans en 2027, consti­
tuerait le moyen le plus puissant
pour contenir le déficit (10,8 mil­
liards d’euros d’économies).
Dans cette configuration, les per­
sonnes prenant leur retraite
avant 64 ans à partir de 2027 ver­
raient leur pension amputée
d’une décote ou, à certaines con­
ditions, majorée d’une surcote si
elles partaient après 64 ans.
C’est ce que préconisait le pre­
mier ministre, Edouard Philippe,
lorsqu’il avait détaillé les grandes
lignes de la réforme, en décem­
bre 2019. Précision importante :
un tel dispositif serait mis en
place avec deux autres mécanis­
mes, plus favorables aux assurés.
D’abord, le minimum de pension
serait revalorisé. En outre, il fau­
drait travailler moins longtemps
pour éviter la décote : 65 ans, à
terme, contre 67 ans dans le sys­
tème actuel.
« Nous ne sommes pas hostiles,
par principe, aux mesures d’âge,
rappelle Frédéric Sève (CFDT).
Mais à condition qu’elles soient
utilisées pour répondre à une évo­

lution démographique, progressi­
vement et sur une longue pé­
riode. » Une façon de dire que sa
centrale refusera toute modifica­
tion jugée « brutale » pour les sa­
lariés. L’augmentation de la du­
rée de cotisation pour le taux
plein est une question qu’« il fau­
dra se poser un jour mais ce n’est
pas la question du jour », complè­
te­t­il. En revanche, l’âge pivot est
rejeté catégoriquement. « On l’a
toujours dit : imposer ce dispositif
à des gens qui peuvent partir tôt
avec une retraite à taux plein est
injuste », souligne­t­il.
Une critique que partage la CFE­
CGC. « Nous sommes contre une
mesure d’âge qui s’appliquerait à
tous de manière uniforme, assure

son président, François Homme­
ril. Elle doit être individualisée. » La
confédération des cadres ne veut
pas non plus entendre parler d’un
allongement de la durée de la co­
tisation qui « pénaliserait in fine
ceux qui sont rentrés plus tard sur
le marché du travail, notamment
pour avoir fait des études ». « Les
partenaires sociaux sont habitués
à travailler sur le temps long, plai­
de­t­il. A ce titre, envisager une
mesure d’âge sur le temps long,
oui, mais comme seul remède à un
problème que l’Etat a lui­même
créé [par exemple avec les exoné­
rations de charges non compen­
sées], c’est inacceptable. »
« Les mesures d’âge qui ont été
présentées méritent réflexion, af­

firme Cédric Carraro (UNSA).
Mais elles doivent s’intégrer dans
un cocktail équilibré, avec des ef­
forts partagés par tous – les sala­
riés comme les employeurs. » Cyril
Chabanier, le président de la
CFTC, est du même avis. Il déplore
que les idées débattues jusqu’à
maintenant « ne concernent que
les travailleurs et pas le patronat ».
Il faut, dit­il, que le fardeau soit
porté « équitablement ». M. Sève
met, lui aussi, en garde : « Si la
conférence de financement doit
déboucher uniquement sur une
mesure d’âge et uniquement sur
l’âge d’équilibre [ou âge pivot], ça
ne marchera pas. »
raphaëlle besse desmoulières
et bertrand bissuel

« Nous sommes
contre une
mesure d’âge qui
s’appliquerait à
tous de manière
uniforme »
FRANÇOIS HOMMERIL
président de la CFE-CGC

Les instigateurs
du RIP blâment
les failles
techniques
et légales
du dispositif

Plus d’un million
de signatures,
« sans faire de
satisfecit, ce n’est
pas un échec.
C’est même
énorme », estime
le communiste
Stéphane Peu


  • CESSATIONS DE GARANTIE


LOI DU 2 JANVIER 1970 - DECRET
D’APPLICATION N° 72-678 DU 20
JUILLET 1972 -ARTICLES 44
QBE EUROPE SA/NV, sis Cœur Défense


  • Tour A – 110 esplanade du Général de
    Gaulle – 92931 LA DEFENSE CEDEX
    (RCS NANTERRE 842 689 556), suc-
    cursale de QBE EUROPE SA/NV, dont le
    siège social est à 37, Boulevard du Régent,
    1000 BRUXELLES - BELGIQUE, fait sa-
    voir que, la garantiefi nancière dont bénéfi-
    ciait la :
    SARL ADEXUS DEVELOPPEMENT
    IMMOBILIER
    66 Rue Saint-Aloise
    67100 STRASBOURG
    RCS: 339 968 638
    depuis le 01/01/2013 pour ses activités de :
    TRANSACTIONS SUR IMMEUBLES
    ET FONDS DE COMMERCE cessera
    de porter effet trois jours francs après
    publication du présent avis. Les créances
    éventuelles se rapportant à ces opérations
    devront être produites dans les trois mois
    de cette insertion à l’adresse de l’Établis-
    sement garant sis Cœur Défense –Tour
    A – 110 esplanade du Général de Gaulle

  • 92931 LA DEFENSE CEDEX Il est pré-
    cisé qu’il s’agit de créances éventuelles et
    que le présent avis ne préjuge en rien du
    paiement ou du non-paiement des sommes
    dues et ne peut en aucune façon mettre en
    cause la solvabilité ou l’honorabilité de
    la SARL ADEXUS DEVELOPPEMENT
    IMMOBILIER.


LOI DU 2 JANVIER 1970 - DECRET
D’APPLICATION N° 72-678 DU 20
JUILLET 1972 -ARTICLES 44
QBE EUROPE SA/NV, sis Cœur Défense


  • Tour A – 110 esplanade du Général de
    Gaulle – 92931 LA DEFENSE CEDEX
    (RCS NANTERRE 842 689 556), suc-
    cursale de QBE EUROPE SA/NV, dont le
    siège social est à 37, Boulevard du Régent,
    1000 BRUXELLES - BELGIQUE, fait sa-
    voir que, la garantiefi nancière dont bénéfi-
    ciait la :
    SARL SOCIÉTÉ DE LOTISSEMENT
    ET DE TRANSACTIONS
    IMMOBILIERES «S.L.T.I.»
    3 Rue François Bonvin
    78100 SAINT GERMAIN EN LAYE
    RCS: 950 042 770
    depuis le 01/01/2004 pour ses activités de :
    TRANSACTIONS SUR IMMEUBLES
    ET FONDS DE COMMERCE cessera
    de porter effet trois jours francs après
    publication du présent avis. Les créances
    éventuelles se rapportant à ces opérations
    devront être produites dans les trois mois
    de cette insertion à l’adresse de l’Établis-
    sement garant sis Cœur Défense –Tour
    A – 110 esplanade du Général de Gaulle

  • 92931 LA DEFENSE CEDEX Il est pré-
    cisé qu’il s’agit de créances éventuelles et
    que le présent avis ne préjuge en rien du
    paiement ou du non-paiement des sommes
    dues et ne peut en aucune façon mettre en
    cause la solvabilité ou l’honorabilité de la
    SARL SOCIÉTÉ DE LOTISSEMENT ET
    DE TRANSACTIONS IMMOBILIERES
    « S.L.T.I.».


LOI DU 2 JANVIER 1970 - DECRET
D’APPLICATION N° 72-
DU 20 JUILLET 1972 -ARTICLES 44
QBE EUROPE SA/NV,est le nom
commercial de la société de droit belge
QBE Europe. QBE Europe SA/NV est
une société anonyme au capital de EUR
770.061.500 immatriculée en Belgique
sous le n° 0690.537.456 – RPM Bruxelles


  • TV A BE 0690.537.456. IBAN n°
    BE53949007944353 et SWIFT/BIC n°
    HSBCBEBB. Son siège social est situé
    37, boulevard du Régent, 1000 Bruxelles

  • Belgique. La Succursale en France de
    QBE Europe SA/NV est inscrite au RCS
    de Nanterre sous le numéro 842 689



  1. Son établissement principal est sis
    Cœur Défense –Tour A – 110, Esplanade
    du Général de Gaulle – 92931 Paris La
    Défense Cedex, fait savoir que, les garan-
    ties fi nancières dont bénéficiait la :
    TOULOUSE GESTION
    IMMOBILIERE
    9 rue d’Alsace
    31000 TOULOUSE
    SIREN: 791929201
    depuis le 13 Juin 2013 pour ses activités de
    : GESTION IMMOBILIERE Ont cessées
    au 27 Mai 2016. Les créances éventuelles
    se rapportant à ces opérations devront
    être produites dans les trois mois de cette
    insertion à l’adresse de l’Etablissement
    garant sis Cœur Défense –Tour A – 110,
    Esplanade du Général de Gaulle – 92931
    LaDéfenseCedex.Ilestpréciséqu’ils’agit
    de créances éventuelles et que le présent
    avis ne préjuge en rien du paiement ou du
    non-paiement des sommes dues et ne peut
    en aucune façon mettre en cause la solva-
    bilité ou l’honorabilité de laTOULOUSE
    GESTION IMMOBILIERE.

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