Les Echos Mardi 7 avril 2020 ENTREPRISES// 21
DWSConcept
société d’investissementàcapital variable
2, Boulevard Konrad Adenauer, 1115 Luxembourg, Luxembourg
Registre du commerce de LuxembourgB160.062
Parlaprésente,lesactionnairesdelaSICAVDWSConceptsontconvoquésà
l’Assemblée Générale Ordinaire
quisetiendrale22avril2020à11h00dansleslocauxdelasociété.
Ordredujour :
- RapportduConseild’Administrationetducommissaireauxcomptes.
- Approbationdubilanetducompteder ésultats,présentésparle
Conseild’Administration,del’exerciceclosle31décembre2019. - QuitusauConseild’Administration.
- Affectationdurésultatdel’exercice.
- Rémunérationsetnominationsstatutaires.
- Questionsdiverses.
Sontautorisés àparticiper àl’AssembléeGénéraleOrdinair eetàe xercerleur
droitdevotelesactionnairesquifournissentàlas ociété,avantle17avril2020,
l’attestationdedépôtd’unétablissementdecréditselonlaquellelesactionssont
immobiliséesjusqu’àlafindel’assembléegénérale.Lesactionnairespeuventaussi
sefairereprésenterparunepersonnedûmentmandatéeparécrit.
L’Assemblée Générale, régulièrement convoquée,représent el’ensembl edes
actionnaires.Aucunquorumn’estrequis.Lesdécisionssontprisesàlam ajorité
simpledesactionsreprésentées.
Luxembourg,7avril2020
Leconseild’administration
DWS Invest II
société d’investissementàcapital variable
2, Boulevard Konrad Adenauer, 1115 Luxembourg, Luxembourg
Registre du commerce de LuxembourgB169.544
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- Affectationdurésultatdel’exercice.
- Rémunérationsetnominationsstatutaires.
- Questionsdiverses.
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droitdevotelesactionnairesquifournissentàlas ociété,avantle17avril2020,
l’attestationdedépôtd’unétablissementdecréditselonlaquellelesactionssont
immobiliséesjusqu’àlafindel’assembléegénérale.Lesactionnairespeuventaussi
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Leconseild’administration
DWS Invest
société d’investissementàcapital variable
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Registre du commerce de LuxembourgB86.435
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- Approbationdubilanetducompteder ésultats,présentésparle
Conseild’Administration,del’exerciceclosle31décembre2019. - QuitusauConseild’Administration.
- Affectationdurésultatdel’exercice.
- Rémunérationsetnominationsstatutaires.
- Questionsdiverses.
Sontautorisés àparticiper àl’AssembléeGénéraleOrdinair eetàe xercerleur
droitdevotelesactionnairesquifournissentàlas ociété,avantle17avril2020,
l’attestationdedépôtd’unétablissementdecréditselonlaquellelesactionssont
immobiliséesjusqu’àlafindel’assembléegénérale.Lesactionnairespeuventaussi
sefairereprésenterparunepersonnedûmentmandatéeparécrit.
L’Assemblée Générale, régulièrement convoquée,représent el’ensembl edes
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Luxembourg,7avril2020
Leconseild’administration
DWS Institutional
société d’investissementàcapital variable
2, Boulevard Konrad Adenauer, 1115 Luxembourg, Luxembourg
Registre du commerce de LuxembourgB38.660
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quisetiendrale22avril2020à15h30 dansle slocauxdelasociété.
Ordredujour :
- RapportduConseild’Administrationetducommissaireauxcomptes.
- Approbationdubilanetducompteder ésultats,présentésparle
Conseild’Administration,del’exerciceclosle31décembre2019. - QuitusauConseild’Administration.
- Affectationdurésultatdel’exercice.
- Rémunérationsetnominationsstatutaires.
- Questionsdiverses.
Sontautorisés àparticiper àl’AssembléeGénéraleOrdinair eetàe xercerleur
droitdevotelesactionnairesquifournissentàlas ociété,avantle17avril2020,
l’attestationdedépôtd’unétablissementdecréditselonlaquellelesactionssont
immobiliséesjusqu’àlafindel’assembléegénérale.Lesactionnairespeuventaussi
sefairereprésenterparunepersonnedûmentmandatéeparécrit.
L’Assemblée Générale, régulièrement convoquée,représent el’ensembl edes
actionnaires.Aucunquorumn’estrequis.Lesdécisionssontprisesàlam ajorité
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Luxembourg,7avril2020
Leconseild’administration
AVIS FINANCIERS
Avec un masque, on peut empêcher
les gouttelettes porteuses du virus de
s’échapper et d’infecter les autres »,
avait ainsi déclaré, mi-mars,
George Gao, le directeur général du
Centre chinois de contrôle et de p ré-
ventions des maladies
« Do it yourself »
Le changement de ton des autorités
le week-end dernier pose désormais
une autre question : celle de savoir
s’il y aura suffisamment de masques
barrières, et non chirurgicaux, pour
tout le monde. Dans toute la France,
la production a été lancée, la filière
textile ayant reçu les feux verts
nécessaires. Sans compter les multi-
ples tutoriels, qui fleurissent sur
Internet pour expliquer à chacun
comment faire un masque avec un
tee-shirt ou pour coudre, selon les
règles de l’art, le masque multicou-
che. Depuis trois semaines, le centre
de la Direction générale de l’arme-
ment (DGA), à Vert-le-Petit, spécia-
lisé dans la maîtrise des risques
« NRBC » (nucléaire, radiologique,
bactériologique et chimique),
tourne non stop pour tester les cen-
taines de prototypes de masque de
protection envoyés par la filière tex-
tile française.
Tremper votre échantillon
dans du sel
Faute de pouvoir fournir à tous les
masques FFP2 et chirurgicaux,
réservés au personnel soignant,
une équipe d’une trentaine de spé-
cialistes est mobilisée dans ce ser-
vice de la DGA pour plonger jour et
nuit des prototypes de masque pla-
cés sur des têtes de mannequins,
qui simulent une respiration
humaine, dans un caisson rempli
de particules de sel.
La comparaison entre la densité
de particules présente dans la
bouche et celle contenue dans le
caisson permet de calculer le pour-
centage d’arrêt des particules. Con-
naissant la taille des virus, cette
méthode permet d’évaluer l’effica-
cité de filtration de chaque masque.
« Avant même que le masque se géné-
ralise, notre but était de développer
au plus vite des masques individuels
pour les professionnels en contact
avec le public, comme les livreurs, les
caissiers, etc. », explique-t-on au
ministère des Armées. Deux for-
mules ont été testées : un type de
masque qui offre une protection
dans 90 % des cas en filtrant avec
une puissance de 3 microns par
mètre cube de particules. Le
deuxième type est un peu moins
étanche et offre une protection
dans 70 %. En deux semaines, plus
de 1.000 échantillons ont été propo-
sés à Vert-le-Petit.
La semaine dernière, 126 d’entre
eux avaient déjà été testés et les
essais se poursuivent, les profes-
sionnels de la DGA étant dans un
dialogue itératif avec les profession-
nels du textile. La situation ne cesse
d’évoluer, mais la semaine dernière,
70 échantillons répondaient aux
certifications, ce qui a permis à des
groupes industriels comme Char-
geurs de lancer la production, tandis
que l’Apave et l’Afnor ont repris les
certifications définies par la DGA.
Au ministère des Armées, on
déclare s’attendre dans les jours qui
viennent à une production de
100.000 masques par jour pour la
catégorie la plus exigeante et, bien-
tôt, de plus de 200.000 masques par
jour. Dans la deuxième catégorie, la
production pourra très vite s’envoler
à 600.000 masques par jour. Si vous
ne savez pas coudre, pas d’affole-
ment donc, la filière textile française
est mobilisée. Quelque 45 entrepri-
ses ont déjà lancé la production et
plus d’une centaine d’autres sont sur
les rangs pour fournir ces masques
non médicaux.n
La filière textile enclenche la production
de masques à grande vitesse
Anne Bauer
@annebauerbrux
Chaque Français portera-t-il un
masque demain? La querelle
rebondit. Les autorités sanitaires
françaises conseillent désormais à
la population le port de « masques
alternatifs » en tissu. Ces recom-
mandations constituent un revire-
ment, alors que le ministre de la
Santé lui-même estimait il y a quel-
ques semaines que « son usage en
population générale n’est pas recom-
mandé et pas utile ».
La porte-parole du gouverne-
ment, Sibeth Ndiaye, avait, elle
aussi, indiqué que le port du mas-
que n’était pas nécessaire « dès lors
qu’on respecte la distance de protec-
tion vis-à-vis des autres », et le direc-
teur de la Santé, Jérôme Salomon,
l’avait jugé « inutile dans la rue ».
Une position qui avait fait l’objet de
vives critiques d’experts. « La
grande erreur aux Etats-Unis et en
Europe est, à mon avis, que la popu-
lation ne porte pas de masques [...].
L’ industrie textile est partie
sur les chapeaux de roues
pour produire des masques
barrières pour ralentir la
propagation du coronavi-
rus. Avec le feu vert de
la Direction générale de
l’armement, qui instruit
les dossiers.
culièrement fragilisées par leurs
charges élevées. Selon l’étude, les
investissements pour monter des
expositions, juste en galerie, entre
mars et juin 2020, représentent plus
de 33.000 euros en moyenne par
marchand.
« Près de 60 % de ces frais ne pour-
ront être récupérés. A cela s’ajoute,
pour les galeries ayant participé à des
foires entre février et mi-mars – le tiers
de nos membres –, une perte équiva-
lente, à cause des ardoises liées à des
foires écourtées ou annulées »,
constate la galeriste Marion
Papillon, présidente du CPGA.
Et ce n’est pas fini. Le printemps
étant une haute saison, les trois
quarts d es galeries du CPGA
s’étaient engagées à prendre aussi
un stand dans un à trois salons entre
mi-mars et fin juin, soit des sommes
immobilisées de plus de 5,2 millions,
dont le remboursement reste incer-
tain selon les foires et les pays. « Et
quand Art Basel est reportée de juin à
septembre, qui dit que la Suisse auto-
risera les rassemblements à la ren-
trée? Que les collectionneurs vien-
dront? » s’inquiète Marion Papillon.
Les galeries, habituées à réaliser
30 % de leur chiffre sur les foires,
vont devoir s’adapter.
Scène française
Plusieurs économistes ont montré
un décalage de six mois à un an entre
la reprise de la Bourse et celle de l’art.
« Nombre de nos clients collection-
neurs sont des chefs d’entreprise, eux-
mêmes impactés, ou des investisseurs
qui auront perdu beaucoup. De plus,
par rapport à d’autres activités, les
galeries o nt besoin de s’internationali-
ser pour se développer et assurer la
carrière des artistes français, ce qui les
rend plus dépendantes de la conjonc-
ture mondiale », commente encore
la présidente du CPGA.
Sans plan de relance, un tiers des
galeries pourraient fermer dans les
mois et années à venir, estime
Les galeries d’art dressent un
sombre tableau de leur avenir
Martine Robert
@martiRD
Le marché de l’art renvoie souvent
une image flatteuse, mais faussée
par les quelques records de ventes
d’œuvres très médiatisés. Une étude
menée par le Comité professionnel
des galeries d’art (CPGA), avec l’aide
de l’économiste Nathalie Moureau
et du cabinet Iddem, vient rappeler
une réalité moins glamour.
Ce secteur, composé d’une poi-
gnée de galeries puissantes et de
multiples petites plus vulnérables,
risque d’être très fragilisé par la crise
du coronavirus, comme il l’avait été
par le choc pétrolier de 1991, condui-
sant 46 % des galeries à fermer. La
reprise ne s’était amorcée qu’en 1995
et il avait fallu attendre 1998 pour
que les deux tiers redeviennent excé-
dentaires. Après la crise financière
de 2008, la marge nette du secteur
est tombée à 0,5 % et reste depuis à
moins de 2 %. Seul un quart des gale-
ries CPGA affichent une rentabilité
supérieure à 8 %.
On estime qu’il existe en France
1.400 galeries (inscrites à la Maison
des artistes), dont la moitié à Paris.
Ce sont des structures très modes-
tes : 67 % emploient moins de trois
salariés, 85 % moins de cinq. Et 52 %
déclarent des ventes annuelles infé-
rieures à 500.000 euros, même si le
chiffre moyen des galeries du CPGA
est de 1,65 million d’euros, tiré vers le
haut par 11 % des marchands géné-
rant plus de 3 millions.
Les galeries « de promotion », qui
investissent dans la production des
œuvres et participent à des foires
pour faire connaître le travail des
artistes à l’international, sont parti-
Les galeries parisiennes
estiment le manque à
gagner de mars à juin à
176 millions d’euros. Une
étude du Comité profession-
nel des galeries d’art met
en lumière les fragilités
d’un secteur très atomisé
et très corrélé à la situation
économique.
l’étude, jugeant que seules les 11 %
ayant un chiffre d’affaires au-delà de
5 millions peuvent espérer tenir sur
la durée.
Or une galerie représente en
moyenne 23 artistes, soit plus de
6.500 artistes au tableau du CPGA. Il
s’agit à 92 % d’artistes vivants, dont
les revenus dépendent des ventes, et
à 55 % d’artistes issus de la scène
française. « Les galeries jouent un
rôle essentiel dans l’émergence et la
vitalité de notre scène, par leur pro-
grammation, complémentaire de
celle des musées, et elles contribuent à
l’attractivité touristique », insiste
Marion Papillon.
Alors que les marchands repré-
sentent plus de 52.000 emplois
directs, le CPGA espère un soutien
public via des commandes
d’œuvres, le maintien des dispositifs
fiscaux incitant les entreprises à
acquérir des artistes vivants, ainsi
qu’une mobilisation des collection-
neurs et des fondations.n
Les galeries sont aussi des lieux culturels gratuits aux expositions ambitieuses. Photo iStock.
600.000
MASQUES
de deuxième catégorie (offrant
une protection dans 70 % des
cas) vont bientôt être produits
chaque jour, contre entre
100 .000 et 200.000 pour les
masques de la catégorie la plus
exigeante (90 % de protection).