Le Monde - 08.04.2020

0123

MERCREDI 8 AVRIL 2020 télévision| 25

HORIZONTALEMENT

I. Met fin aux informations dou-

teuses. II. Réveille hargne et aigreur.

Conjonction. III. Découvre et pollue

la planète. Dérange autour de lui.

I V. Passe le temps. Fait mouche à moi-

tié. Fin de partie. V. En corvée. Garde-

rai pour moi. Petit édenté. VI. Plus ac-

cueillantes que les portes des prisons.

Relève à l’office. VII. Le faux est bien

vrai. Fait et défait régulièrement.

Lettres pour une embauche. VIII. Bor-

dées d’arbres et de massifs. Soutenue

pour sa défense. IX. Stratégie en noir

et blanc. Fleuve d’Epire et des Enfers.

X. Installèrent en profondeur.

VERTICALEMENT

1. Permet de rejoindre la tête. 2. Net-
   toie les âmes les plus sales. 3. Montée
   impossible à contrôler. Sorgho et
   autre petit grain. 4. Encore plus dan-
   gereux quand il est bien nourri. Pos-
   sessif. Boîte à cadres. 5. Ne posera pas
   de problème de reproduction. 6. Fi-
   geai pour l’éternité. 7. Chacun le sien
   dans la bagarre. Dans le coin. 8. Asso-
   ciés et petite compagnie. Bonne carte.
   Des feuilles et beaucoup d’eau
   chaude. 9. Aux bouts de l’avenue. Le
   titane. Ouvre le poulet. 10. Grecque.
   Sûr et certain. 11. Chantai comme un
   Tyrolien. Fait tache au soleil. 12. S’agi-
   tent en bouts de lignes.

SOLUTION DE LA GRILLE N° 20 - 083

HORIZONTALEMENT I. Surlendemain. II. Oléate. Nagea. III. Ut. Révolte.

I V. Brasserie. Pô. V. Rage. Stencil. VI. Eland. Erté. VII. Sep. Aria. Let.

VIII. Agent. Sera. IX. Ue. OAS. Barri. X. Transmission.

VERTICALEMENT 1. Soubresaut. 2. Ultraléger. 3. Rê. Agape. 4. Larsen.

Non. 5. Etes. Datas. 6. Névés. Sm. 7. Orteil. 8. Enliera. Bs. 9. Matent. Sas.

10. Age. Céleri. 11. Ie. Pi. Erro. 12. Napolitain.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 20 - 084

PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU

N°20­084

6 5

3 2

3 7

7 9

6 8 2

8 9 1 3

5 3 2

4 2 7 9 1

R ́ealis ́e par Yan Georget (https://about.me/yangeorget)

8 7 3 5 9 2 1 6 4

5 1 2 4 8 6 3 7 9

9 6 4 3 7 1 5 8 2

4 3 9 2 6 5 7 1 8

1 8 7 9 4 3 6 2 5

6 2 5 7 1 8 4 9 3

3 4 1 6 2 9 8 5 7

7 9 6 8 5 4 2 3 1

2 5 8 1 3 7 9 4 6

Facile

Compl ́etez toute la

grille avec des chiffres

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par colonne et par

carr ́e de neuf cases.

HORS -SÉRIE

UNE VIE, UNE ŒUVRE

Boris Vian

L’écri tureheureuse

Unjeunehommepressé,parPhilip peBoggio

ÉDITION 2020

Boris

Vian

L’écriture heureuse

Un hors-série du « Monde »

124 pages - 8,50 €

Chez votre marchand de journaux

et sur lemonde.fr/boutique

M E R C R E D I 8 A V R I L

TF1

21.05 Grey’s Anatomy

Série. Avec Ellen Pompeo,

Jesse Williams (EU, 2019).

22.50 Chicago Med

Série. Avec Oliver Platt,

Torrey DeVitto (EU, 2018 et 2019).

France 2

21.00 Vivre sans eux

Téléfilm de Jacques Maillot.

Avec Bernard Le Coq, Esther Garrel

(Fr., 2018, 95 min).

22.35 Dans les yeux d’Olivier

Magazine présenté par

Olivier Delacroix.

France 3

21.05 La Carte aux trésors

Polynésie française

Jeu présenté par Cyril Féraud.

23.30 Pièces à conviction

Olympique de Marseille : quand

le milieu faisait la loi

Magazine présenté par Virna Sacchi.

Canal+

21.00 La Gaule d’Antoine

Pays de la Loire

Magazine présenté par

Antoine de Caunes.

22.25 Beaux-Parents

Film d’Hector Cabello Reyes.

Avec Josiane Balasko,

Didier Bourdon (Fr., 2019, 85 min).

France 5

20.50 La Grande Librairie

Spéciale « Sauvons la planète »

Magazine présenté par

François Busnel.

22.30 C dans l’air

Magazine présenté par

Caroline Roux.

Arte

20.55 Marie-Thérèse d’Autriche

Téléfilm de Robert Dornhelm.

Avec Marie-Luise Stockinger (Aut.-

Hon.-Tch.-Slo., 2017, 2 × 105 min).

0.25 L’Intrusa

Film de Leonardo Di Costanzo.

Avec Raffaella Giordano, Martina

Abbate (It., 2017, 90 min).

M6

21.05 Top chef

Emission présentée par

Stéphane Rotenberg.

0.25 Top chef : les grands duels

Emission présentée par Stéphane

Rotenberg et François-Régis Gaudry.

Philippe Lioret plonge dans l’atmosphère de Tanguy Viel

Le cinéaste s’est librement inspiré de l’histoire de famille pesante imaginée par le romancier

ARTE

À LA DEMANDE

TÉLÉFILM

L

e cinéaste Philippe Lioret

a une prédilection pour

les histoires de famille et

leur lot de vilains secrets,

de jalousies rentrées, de relations

hypocrites et de mesquineries. Il

aime aussi s’appuyer sur le travail

de romanciers qui fouillent ce

terreau. Après avoir adapté pour le

cinéma, en 2006, le roman

d’Olivier Adam, Je vais bien, ne t’en

fais pas (La Dilettante, 2000), et ce­

lui d’Emmanuel Carrère, D’autres

vies que la mienne (P.O.L, 2009),

dont il s’était inspiré pour son film

Toutes nos envies (2011), il s’est em­

paré du livre de Tanguy Viel, Paris­

Brest (Editions de Minuit, 2009),

qui a nourri le scénario de sa nou­

velle fiction disponible en replay

jusqu’au 25 avril sur Arte.tv.

S’il s’est permis quelques libertés

avec l’histoire tissée par l’écrivain,

le réalisateur en a conservé l’essen­

tiel et, surtout, a su traduire à

l’écran l’atmosphère familiale

poisseuse, gangrenée par l’appât

du gain, dans laquelle évolue le

narrateur, Louis. Prénommé Colin

dans la fiction, le jeune Brestois,

passionné de littérature, encaisse

silencieusement les sarcasmes de

ses parents, pour qui l’important

dans la vie est de gagner de l’ar­

gent, gage de réussite sociale, quels

qu’en soient les moyens et quitte à

en dépouiller les autres.

Seule la grand­mère, une an­

cienne ouvrière devenue fortunée

grâce à un remariage, l’encourage

dans sa volonté de s’investir dans

l’écriture. Déterminé à fuir le pa­

villon familial et ses parents qu’il

méprise, et dont les valeurs le ré­

vulsent, il décide de partir pour­

suivre ses études à Paris, à la

Sorbonne. Pour ce faire, il devra ac­

complir un acte dont il traînera la

culpabilité des années après.

Entre deux temporalités

A l’instar du livre de Tanguy Viel, le

scénario navigue entre deux tem­

poralités, la période précédant le

départ de Colin et son retour, cinq

ans plus tard, alors que va sortir le

roman qu’il a écrit pendant cette

période et qui porte, justement,

sur sa tribu. Une perspective qui

ne manque pas d’affoler ses pa­

rents, conscients que le tableau

dessiné par leur fils ne servira pas

leur réputation dans la région.

Philippe Lioret a ancré sa fiction

à Brest, où l’on suit, dans une at­

mosphère humide et pesante, les

différents protagonistes, du domi­

cile parental dans la banlieue de la

ville finistérienne à l’Ehpad où fi­

nit par échouer la grand­mère, en

passant par la gare, point de départ

de l’échappée parisienne de Colin,

et le port, où le jeune homme re­

trouvera l’amoureuse qui devait le

rejoindre et qui l’a trahi.

Pour incarner ce garçon taiseux,

tout en violence contenue, le réali­

sateur a choisi Anthony Bajon, qui

porte le film de bout en bout. Déjà

remarqué dans Tu mérites un

amour (2019), d’Hafsia Herzi, La

Prière (2018), de Cédric Kahn, pour

lequel il a obtenu un prix d’inter­

prétation à Berlin, et Au nom de la

terre (2019), d’Edouard Bergeon, le

jeune homme de 26 ans réussit à

transmettre toute la complexité

de son personnage, tiraillé entre

ses aspirations et les remords.

Le duo de parents toxiques est

incarné par Gilles Cohen et Valérie

Karsenti, à qui cette fiction offre

une heureuse échappatoire au

personnage crispant qu’elle inter­

prète dans la série de M6 Scènes de

ménages. Catherine Arditi incarne

avec tendresse Manou, la grand­

mère de Colin, la seule de la famille

à lui témoigner soutien et affec­

tion et qu’il saura accompagner

dans ses derniers moments.

sylvie kerviel

Paris­Brest, de Philippe Lioret.

Avec Anthony Bajon,

Gilles Cohen, Valérie Karsenti

(Fr., 2019, 85 min).

Anthony Bajon, dans le rôle de Colin. PHILIPPE LIORET/ARTE

Embarquement immédiat pour les cimes urbaines

Moyen de transport le plus utilisé au monde, l’ascenseur fait l’objet d’un impressionnant documentaire

RMC DÉCOUVERTE

À LA DEMANDE

DOCUMENTAIRE

O

n le prend sans réaliser

qu’il est classé parmi les

moyens de transport,

sans imaginer qu’il est même celui

qui nous fait le plus voyager. Rien

qu’en France, il assure 100 mil­

lions de trajets chaque jour, soit

l’équivalent d’un million de kilo­

mètres : 25 fois le tour de la Terre

toutes les vingt­quatre heures! Ce

constat chiffré a particulièrement

attiré notre attention en cette pé­

riode de confinement. Et sert d’in­

troduction à un impressionnant

documentaire, mêlant haute tech­

nologie et urbanisme, depuis les

tréfonds d’une carrière souter­

raine en Finlande jusqu’au som­

met de la future tour la plus haute

du monde, en Arabie saoudite.

Les poids lourds de la profession

sont représentés : l’historique

américain Otis – l’Empire State

Building à New York, la tour Eiffel à

Paris, la Burj Khalifa à Dubaï, c’est

lui ; le suisse Schindler, l’allemand

Thyssenkrupp (avant qu’il ne

vende, en février, sa très rentable

filière ascensoriste à un consor­

tium anglo­américain) et le finlan­

dais Kone. Des noms familiers der­

rière lesquels se cache une âpre ri­

valité, aiguillon d’une course folle

en recherche et développement.

Machineries complexes

Ainsi, saviez­vous que l’on passe

en moyenne deux jours et demi

par an à attendre l’ascenseur? Un

des enjeux­clés est justement de

réduire ce temps grâce à la « pré­

destination » – le « passager » ne

choisit plus son ascenseur mais un

écran lui indique lequel prendre.

Chaque tour a ses énigmes. Ainsi

des 107 ascenseurs pour les 137 éta­

ges de la tour Shanghaï, mais « seu­

lement » 57 pour les 162 étages de

la Burj Khalifa. A la Défense, c’est la

forme conique de la tour Alto qui a

tracassé Otis. Le téléspectateur pé­

nètre dans les machineries com­

plexes, assiste aux crash­tests

grandeur nature, jusqu’à la main­

tenance, à 4 000 m d’altitude, de

l’ascenseur de la plate­forme du

pic du Midi. Sans parler de la mo­

délisation de la tour Jeddah, en

Arabie saoudite, qui doit dépasser

le kilomètre de verticalité.

Main­d’œuvre prédictive, intel­

ligence artificielle... la science­fic­

tion tutoie la réalité dans cette

quête du toujours plus haut liée à

l’accroissement de la population.

Depuis son laboratoire secret

sous le sol finlandais, Tom Spilä,

responsable des projets de grande

hauteur chez Kone, reste poète :

« Nous creusons en profondeur

pour atteindre le ciel. » 

catherine pacary

Ascenseurs : technologie XXL, de

Mélodie Tissot (Fr., 2020, 52 min).

A la demande jusqu’au 14 avril.

V O T R E

S O I R É E

T É L É

0123 est édité par la Société éditrice

du « Monde » SA. Durée de la société :

99 ans à compter du 15 décembre 2000.

Capital social : 124.610.348,70 ¤.

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Origine du papier : France. Taux de fibres recyclées : 100 %.

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durablement, porteur de l’Ecolabel européen sous le N°FI/37/001.

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