Ils ont participé à ce numéro.
2 – JULIEN GOLDSTEIN est un photographe né en
1979 régulièrement publié dans la presse française
et internationale (Geo , L’Équipe Magazine , The
New York Times , Der Spiegel...). Pour M , il a mis en
image la vie des habitants confinés de l’immeuble
où il vit à Montpellier avec sa compagne et ses
enfants. « Moi qui ne fais jamais de photos de ma
famille et de mon quotidien, je me force à observer,
regarder une situation que je vis et que je dois aussi
photographier. C’est étrange. » P. 27
4 – STÉPHANIE LE BARS est journaliste au Monde,
installée depuis six ans à Washington. Elle
raconte la rencontre inédite entre les Monroe,
des Afro-Américains de Virginie, descendants
d’esclaves, et les responsables de la plantation-
musée du cinquième président américain, James
Monroe. Ils lui ont confié leurs réflexions sur le
récit historique lié à l’esclavage et témoigné des
blessures du passé toujours à vif. Un condensé de
l’histoire américaine, qui résonne avec les débats
sur la question raciale aux États-Unis. P. 405 – MIRANDA BARNES est une photographe améri-
caine d’origine caribéenne qui vit et travaille à
Brooklyn, New York. Distinguée par le Photo
District News en 2019, Barnes a été repérée pour
son travail sur les origines ethniques, la politique
et le mélange des cultures américaine et cari-
béenne. Elle s’est intéressée aux descendants
d’esclaves du président Monroe : « L’esclavage est
étroitement associé à l’histoire des États-Unis. C’est
troublant de penser qu’une famille a appris où ses
ancêtres ont été esclaves et que c’est si proche d’où
ils habitent actuellement. » P. 403 – GASPARD DHELLEMMES est journaliste. Il écrit
des livres ( La Vie démesurée de François-Marie
Banier , Fayard) et signe régulièrement des portraits
pour Vanity fair et Le JDD. Pour M , il a mené l’en-
quête sur les derniers secrets de la maison de
Céline. « Ma grand-mère habitant Meudon. J’avais
eu plusieurs fois l’occasion de passer devant le pavil-
lon fantomatique où cet écrivain que j’admire a
vécu ses dix dernières années. À la mort de sa veuve,
en novembre, je me suis demandé : que va devenir
cette maison transformée, au fil des ans, en une sorte
de temple maudit pour les céliniens? » P. 341 – YANN BOUCHEZ est journaliste au service
société du Monde. Il raconte pour M le quotidien
de familles confinées à Montpellier. « Je n’ai
jamais vu les habitants de cet immeuble autrement
qu’en photo, mais j’ai déjà l’impression de les
connaître, à force de parler avec eux. Ils racontent
une nouvelle vie, un peu irréelle, parfois anxio-
gène, mais aussi, par moments, presque légère.
Peut-être pourrons-nous trinquer en chair et en os
lors de la Fête des voisins, prévue le 29 mai. J’ai
coché la date. » P. 27
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Renaud Bouchez. Julien Goldstein. Simon Clemenceau. Stéphanie Le Bars. Colette Aboussouan