Le Monde - 11.03.2020

(avery) #1
0123
MERCREDI 11 MARS 2020 télévision| 29

HORIZONTALEMENT
I. Ventrues et fragiles, elles ont pris de
la bouteille. II. Manifestas ta mau-
vaise humeur. A un avis sur tout. Met
brutalement dehors. III. Comme des
cellules un peu grasses. Démonstra-
tif. I V. Fait tourner tout le monde.
Acide ribonucléique. V. Mettre de
côté. Met les poumons à mal. Tranche
de melon. VI. Se donne en spectacle.
Possessif. Démonstratif. VII. Réunion
de plumes talentueuses. Pour la pré-
paration de belles miches. VIII. Celui
d’avant. A ne pas consommer après
distillation. IX. Temps d’action. Faire
de vrais choix. X. Qui assurera un bon
mélange.
VERTICALEMENT


  1. Lâchée par Louis XIV contre les
    protestants. 2. Pour écouter dans les
    meilleures conditions. 3. Sorti des
    urnes au troisième tour. Passionné.

  2. Mâts et beauprés. Mal sorti des
    urnes. 5. Assure la liaison. Personnel.

  3. Eprouve un certain plaisir. Ouvre
    des possibilités. 7. Expressionniste
    belge. Pris sur le vif. 8. Ecole du pou-
    voir. Graves chez les dames. 9. Pos-
    sessif. Avancera avec les dents.

  4. Risque d’attraper froid. Instru-
    ment de sport ou de guerre.

  5. Homme d’affaires, souvent dou-
    teuses. Passe. 12. Comme un minerai
    lourdement chargé.


SOLUTION DE LA GRILLE N° 20 - 059

HORIZONTALEMENT I. Chromatopsie. II. Oui. Ores. Ton. III. Urgente.
Ment. I V. Closes. Dam. V. Hulot. Set. Ce. VI. Ebonites. Tom. VII. Têt. Sécu-
rité. VIII. Arènes. Na. Il. IX. Rl. Entaillée. X. Duveteuse. Ré.

VERTICALEMENT 1. Couche-tard. 2. Hurluberlu. 3. Rigolote. 4. ESON.
Née. 5. Monétisent. 6. Arts. Teste. 7. Tee. Sec. Au. 8. OS. Désunis. 9. Mat.
Râle. 10. Stem. Ti. 11. Ion. Côtier. 12. Entremêlée.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 20 - 060
PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU


N°20­060


9


9 6 5 7


6 5


1 9 4


3 1 8


6 8 1 7


9 4 6


5 7 3 2 1
R ́ealis ́e par Yan Georget (https://about.me/yangeorget)

7 8 3 4 9 6 5 2 1
5 1 2 3 8 7 6 9 4
9 6 4 2 1 5 7 3 8
3 5 7 8 4 1 2 6 9
4 9 8 7 6 2 3 1 5
6 2 1 5 3 9 8 4 7
8 7 6 1 2 4 9 5 3
1 3 9 6 5 8 4 7 2
2 4 5 9 7 3 1 8 6

Facile
Compl ́etez toute la
grille avec des chiffres
allant de 1 `a 9.
Chaque chiffre ne doit
ˆetre utilis ́e qu’une
seule fois par ligne,
par colonne et par
carr ́e de neuf cases.

HORS -SÉRIE
UNEVIE,UNE ŒUVRE

BorisVian
L’écritureheureuse
Unjeunehomme pressé, pa
rPhilippeBoggio

ÉDITION 2020

BORIS

VIAN

L’ÉCRITURE HEUREUSE

Un hors-série du «Monde»
124 pages - 8,50€
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et surlemonde.fr/boutique

M E R C R E D I 1 1 M A R S


TF1
21.05 Grey’s Anatomy
Série. Avec Ellen Pompeo, Justin
Chambers (EU, 2019).
22.50 Chicago Med
Série. Avec Oliver Platt,
Yaya Dacosta (EU, 2018).

France 2
21.05 Une belle histoire
Série. Avec Sébastien Chassagne,
Tiphaine Daviot
(Fr., 2020).
22.45 Ça ne sortira pas d’ici
Magazine présenté par Michel Cymes
et Jennie-Anne Walker.

France 3
21.05 Municipales 2020
Emission politique. Les débats
en région.
22.40 Numéro une
Film de Tonie Marshall. Avec
Emmanuelle Devos, Richard Berry
(Fr.-Bel., 2017).

Canal+
21.00 La Gaule d’Antoine
En Loire.
Magazine présenté par
Antoine de Caunes.
22.25 Les Crevettes pailletées
Film de Maxime Govare et Cédric
Le Gallo. Avec Nicolas Gob, Alban
Lenoir (Fr., 2019, 100 min).

France 5
20.50 La Grande Librairie
Magazine présenté en direct
par François Busnel.
23.35 C à vous
Talk-show présenté
par Anne-Elisabeth Lemoine.

Arte
21.00 Les Conquérantes
Film de Petra Volpe. Avec Marie
Leuenberger, Maximilian
Simonischek
(Sui., 2017, 95 min).
22.35 #MeToo entre
dans la danse
Documentaire de Lena Kupatz
et Lina Schienke
(All., 2019, 50 min).

M6
21.05 Top chef
Télé-réalité. Présenté par
Stéphane Rotenberg.
23.35 Top chef : les grands duels
Jeu présenté par Stéphane
Rotenberg et François-Régis Gaudry.

L’art d’aimer en version 2.0, selon le service public


« Une belle histoire » dessine une carte du tendre contemporaine et connectée, qui peine à s’affranchir des contraintes


FRANCE 2
MERCREDI 11 - 21 H 05
SÉRIE

T


rois couples, trois fem­
mes, trois hommes, c’est
peu pour déterminer
scientifiquement ce qu’il
est advenu de l’institution du ma­
riage. Mais ce devrait être un ma­
tériau suffisant pour dessiner une
carte du Tendre contemporaine,
connectée, numérique, libérée des
entraves des conventions juridi­
ques et sociales qui nourrissaient
les fictions du XXe siècle. La pre­
mière saison d’Une belle histoire
offre une ébauche de cet atlas, à la­
quelle le couple central, David et
Charlotte (Sébastien Chassagne et
Tiphaine Daviot), insuffle une vie
qui prospère au fil des épisodes en
essayant de déjouer les pièges que
tendent des conventions d’un
autre âge (si vous espériez voir les
six protagonistes constituer deux
couples gay et un autre hétéro,
vous serez déçus).
Le prologue du premier épisode
permet à Une belle histoire de ga­
gner ses galons de « dramédie ».
Sur une paroi des Alpes, la com­
pagne de David, Anaïs, se sacrifie
pour ne pas entraîner le jeune
homme dans sa chute. Cinq ans
plus tard, le survivant marine
dans son deuil. Ses amis ont
réuni une espèce de groupe de
soutien constitué de Georges

(Jean­Charles Clichet) et Malika
(Juliette Navis), respectivement
homme au foyer et banquière, et
de Caroline (Louise Monot) et
Philippe (Ben), femme au foyer et
chirurgien cardiaque.
Le jour où il est embauché
comme pilote d’hélicoptère, Da­
vid a pour première cliente
Charlotte, qui cherche, par son
baptême de décollage vertical, à

vaincre sa peur en avion. Elle est
odieuse, il est empoté, à cause
d’elle il se fait virer. Pendant que le
couple virtuel cherche les moyens
d’exister, malgré le compagnon
de Charlotte (Thierry Neuvic),
malgré le deuil de David, les cou­
ples réellement existants voient
leur existence menacée. Peinant à
quitter l’enfance, Georges se lance
dans des entreprises douteuses

pendant que Malika, par ailleurs
enceinte de neuf mois, est en
butte aux avances d’un chef
d’agence visqueux. Philippe et
Caroline font assaut d’infidélité.

Ville générique et clichés
La parade nuptiale des nouveaux
amants fait souvent plaisir à voir,
il arrive que les tribulations des
comparses fassent vibrer une

corde, qu’elles soient immédiate­
ment familières ou tout à fait
exorbitantes. Cet écosystème
amoureux est souvent pollué par
des contraintes que l’on suppose
imposées par le diffuseur. Il y a
les désuétudes inhérentes au ser­
vice public, comme l’onomasti­
que ridicule qu’impose l’interdic­
tion de nommer les marques :
pour s’envoyer en l’air, on utilise
une application nommée Sex
Date. Mais aussi cette réticence à
lâcher les personnages dans un
environnement vraisemblable.
Le sextuor d’Une belle histoire vit
dans une ville moyenne généri­
que nommée Villefranche qui
n’est jamais plus qu’un décor et,
si le travail documentaire sur la
mécanique des couples est per­
ceptible, les situations profes­
sionnelles et sociales flirtent dan­
gereusement avec le cliché.
Tablant sur le succès probable
de cette première salve, les créa­
teurs d’Une belle histoire laissent
la plupart de leurs protagonistes
en équilibre à la fin du premier
épisode. Il ne leur reste plus, au fil
des saisons à venir, qu’à se rap­
procher du monde réel.
thomas sotinel

Une belle histoire, créée par
Frédéric Krivine et Emmanuel
Daucé. Avec Sébastien Chassagne,
Tiphaine Daviot, Louise Monot,
Ben (France, 2020, 8 × 52 min).

Sébastien Chassagne (David) et Tiphaine Daviot (Charlotte). TETRA MEDIA

Ce que #meetoo a révélé dans l’univers de la danse


Au sein de ce milieu, où l’intimité physique est indispensable, les risques d’abus de pouvoir sont grands


ARTE
MERCREDI 11 - 22 H 35
DOCUMENTAIRE

L


e phénomène #metoo
est­il passé par la danse?
Les documentaristes Lena
Kupatz et Lina Schienke décryp­
tent ce qui fait la singularité de cet
art du corps et expliquent les déri­
ves et les abus de pouvoir qui peu­
vent y survenir. « La danse classi­
que est très physique, introduit la
chorégraphe Katarzyna Kozielska.
Et pour ce qui est des limites à fran­
chir ou pas, on est toujours sur le fil

du rasoir. » « La frontière entre le
privé et le professionnel est sou­
vent floue, insiste l’ancienne dan­
seuse et chercheuse Ilse Ghekiere.
On passe beaucoup de temps en­
semble, et les répétitions et le pro­
cessus créatif sont très intenses. »
En novembre 2017, Ilse Ghekiere
publie en ligne l’article « #Wetoo :
What dancers talk about when
they talk about sexism » (« De
quoi parlent les danseurs quand
ils parlent de sexisme »). Puis elle
collecte quatre­vingts témoigna­
ges anonymes d’interprètes tra­
vaillant en Belgique, pour une

étude nationale sur le sexisme et
le harcèlement sexuel lancée par
le ministère flamand de la culture.

Détruire la culture du silence
Certaines des confidences des
danseuses, lues par une comé­
dienne, scandent ce documen­
taire qui s’arrime aussi à la compa­
gnie du Scottish Ballet de Glasgow,
dirigée depuis 2012 par le choré­
graphe Christopher Hampson. Ex­
interprète, il tente d’« explorer ce
que #metoo a révélé dans la
danse » et souhaite secouer la hié­
rarchie en engageant la responsa­

bilité de chacun. Des rencontres
hebdomadaires au sein de l’équipe
ont été mises en place, ainsi
qu’une ligne téléphonique dédiée
pour détruire la culture du silence.
Dans un contexte de compétiti­
vité aiguë, le glissement vers le
harcèlement sexuel et moral est
facile. Nourrie par nombre d’in­
terventions, dont celles de la jour­
naliste allemande Dorion Weick­
mann, de la chercheuse française
Hélène Marquié, du danseur et
chorégraphe tchèque Jiri Bubeni­
cek, qui rebondissent rapidement
sur les propos des autres, cette en­

quête démonte les mécanismes
qui sous­tendent ces abus de pou­
voir. Des images de répétitions et
de spectacles rappellent la proxi­
mité et l’intimité physique qu’en­
traîne la création chorégraphique.
Parallèlement, un fil historique
trace l’évolution de la place de la
femme dans le ballet. Un faisceau
d’images pour mieux compren­
dre, afin de construire l’avenir.
rosita boisseau

#MeToo entre dans la danse,
documentaire de Lena Kupatz et
Lina Schienke (All., 2019, 50 min).

V O T R E
S O I R É E
T É L É

0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA. Durée de la société :
99 ans à compter du 15 décembre 2000.
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