Paris Match - France (2018-07)

(Antfer) #1

84 parismatch DU 15 aU 21 octobre 2020


mes enfants reçoivent une bonne édu-
cation et beaucoup d’affection. Je
m’occupe aussi de l’organisation de la
maison, dont la direction des salariés
qui sont sous notre responsabilité. Tout
s’articule autour de l’école, des enfants,
des entraînements et des matchs. » Il y
a aussi ses « projets », quand Georgina
œuvre pour des associations et des
causes humanitaires... sans publicité ni
artifice : « La solidarité est une de mes
valeurs les plus chères. J’aime aider
ceux qui en ont besoin. Donner m’ap-
porte plus de bonheur que recevoir. »
Une façon de rester fidèle à ses racines.
Car sa vie n’a pas toujours baigné
dans le luxe et l’opulence. A 26 ans, la
jeune femme a eu son lot de galères.
Issue d’un milieu modeste, elle a grandi
entre l’Argentine et l’Espagne, d’où
étaient originaires ses parents. Son père,
entraîneur d’une petite équipe de foot-
ball, a quitté très tôt le foyer. De cette
jeunesse marquée par l’absence, le
manque d’argent, elle ne veut se rappe-
ler que la lumière : « Je vivais entourée
de montagnes. Nous faisions de nom-
breuses excursions. Un mode de vie
sain, fondé sur le respect de la nature.
Ma grande sœur s’est beaucoup occupée
de moi. Ensemble, nous allions dans une
école de religieuses. Ce qui me rendait

Cristiano


est une


bombe.


tout


m’attire


Chez lui »


Dans la salle à manger du yacht, déjeuner
pizza avec les enfants. (De g. à dr.) :
Cristiano Jr, Alana Martina, Eva, Georgina,
Mateo et Cristiano Ronaldo.

Soirée romantique
organisée par Georgina
le 22 août pendant
une escale à Costa
da Caparica, au Portugal.

«


Maquillage : Ismael Blanco, coiffure : Stéphane Bodin, stylisme : Romuald Premier/Yie Kim.

le plus heureuse, c’était
la danse classique. Je
l’ai pratiquée de 4 à
17 ans. A l’adolescence,
je passais des journées
entières à l’académie de
danse. J’ai aussi ensei-
gné à des groupes d’en-
fants et j’ai participé à
quantité de concours,
jusqu’à décrocher des
auditions à la Royal
Academy of Dance de
Londres. » De ces années de formation
à haut niveau, Georgina a gardé une
rigueur qu’elle partage avec Cristiano.
Réputé pour une hygiène de vie qui
confine à l’obsession, le footballeur
organise ses journées autour de ses
multiples entraînements entrecoupés de
siestes et de micro-repas basés sur un
régime strict : « Cristiano est moi avons
un quotidien bien rodé, nous n’aimons
pas changer de routine. L’organisation
est la clé de la performance. »
Plus important encore, Georgina a
même su conquérir Maria Dolores. Au
Portugal la maman est l’autre star. Dans
les rues, les fans l’interpellent, viennent
lui baiser les mains, la toucher comme
une sainte. Cristiano n’a jamais coupé le
lien avec sa mère, ni avec son frère, Hugo,

et ses sœurs, Ronalda
et Elma. Autant d’êtres
que Georgina a su
apprivoiser, au point
qu’ils ont vu d’un très
bon œil l’arrivée de
cette jeune femme dis-
crète, issue du même
milieu qu’eux et parta-
geant leurs valeurs. Que
de différences avec les
anciennes compagnes
de Cristiano, starlettes
et mannequins! Et lorsque, début mars,
la matriarche s’est effondrée, victime
d’un AVC, la fratrie, soudée jusque dans
les épreuves, n’a pas hésité à tout aban-
donner pour se rendre dans la maison
familiale de l’île de Madère. Ils ont d’ail-
leurs choisi de passer le confinement
tous ensemble, dans la même villa au
Portugal, restant ainsi au chevet de leur
mère. Désormais, comme quelqu’un qui
a pansé ses blessures, Georgina fait des
projets. Fiancée depuis quelques mois,
elle attend pour se marier que Maria
Dolores se soit rétablie. Comment
être heureux si la famille n’est pas au
complet? Un rêve de plus... « Mon désir
de maternité est plus fort que tout. J’es-
père avoir d’autres enfants. » n
Méliné Ristiguian @meliristi
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