EN JONGLANT AVEC LES
COULEURS, UN PICARD MET
DU SOLEIL DANS L’ART
« Il peint de beaux et élégants tableaux »,
disait, un peu sournois, Picasso, son ami
et rival. Matisse est pourtant révolution-
naire. En 1905, au Salon d’automne, ses
rouges, verts, jaunes et violets, francs et
lumineux, posés en aplats, font scandale :
le fauvisme est né. Son inspiration, il la
puise dans des objets au caractère primi-
tif, des tissus orientaux, des mosaïques
classiques... Reformulation du dessin,
simplification des volumes, absence
de perspective font sa modernité.
« Jérusalem céleste »
Papiers gouachés, découpés et collés sur
papier marouflé sur toile, 1948.
« Nu debout, fougère Noire »
encre de chine sur papier, 1948.