Paris

(coco) #1
MUSÉE D’ART MODERNE
DE LA VILLE DE PARIS


  • Albert Marquet.
    Peintre du temps suspendu


Cette monographie montre le parcours inclas-
sable d’un artiste qui a évolué avec son temps,
ami de Matisse et de Derain, brutalisant la cou-
leur avec les Fauves, puis lui découvrant toutes
ses subtilités et les nuances de la lumière. Il se
concentre ainsi sur des séries. Pour toujours
refaire et parfaire. “Reprendre” et s’éprendre
des motifs de l’eau dont il s’amourache, au bord
de la Seine où il vit comme lors de ses voyages
multiples à Alger, Bougie, Oran, Tunis...
■Musée d’Art moderne. 11, av. du Pdt Wilson, 16e.
Fermé lundi. 10 h à 18 h, 22 h le jeudi. 9€
Jusqu’au 21 août. http://www.mam.paris.fr


  • La boîte de Pandore.
    Une autre photographie par Jan Dibbets
    Pour sa lecture de la photographie, thème de
    l’exposition, l’artiste conceptuel Jan Dibbets
    brise les codes muséaux et interroge la nature
    même de l’épreuve photographique à l’époque
    de l’art numérique, tout comme les relations
    qu’entretiennent photographie et arts visuels.
    ■Musée d’Art moderne. 11, av. du Pdt Wilson, 16e.
    Fermé lundi. De 10 h à 18 h, 22 h le jeudi. 9€.
    Jusqu’au 17 juillet. http://www.mam.paris.fr


PALAIS GALLIERA
Anatomie d’une collection
Olivier Saillard, directeur du Palais
Galliera et son équipe ont conjugué
leurs efforts pour dévoiler “Anatomie
d’une collection”. Du XVIIIesiècle à
nos jours, du corset de Marie-
Antoinette au tablier de travail en
passant par la veste d’amazone
de Cléo de Mérode, le visiteur
découvre une centaine de
pièces, avec ou sans pedigree,
incarnant ceux qui les ont portés.
■Palais Galliera.
101, av. Pierre-1er-de-Serbie, 16e.
De 10 h à 18 h, 20 h le jeudi.
Fermé lundi. 9€.
14 mai au 23 octobre.
http://www.palaisgalliera.paris.fr

Expos/Musées


sionnisme. Tout commence par les échanges
franco-anglais. Si Turner ou Bonington débar-
quent sur les côtes normandes, Géricault ou
Delacroix traversent la Manche et se rendent à
Londres pour enfin se laisser happer par la poé-
sie du brouillard. De ses échanges fructueux,
dont Corot et Huet prennent la tête, vont naître
une myriade de peintres qui inventent une nou-
velle esthétique. Avec Daubigny, Millet, Jongkind,
Isabey... Cette révolution se cristallise dans les
années 1860 autour de Saint Siméon à Honfleur.
Se rassemblent alors Monet, Degas, Renoir,
Pissarro, Boudin, Morisot, Gauguin... Une expo-
sition magistrale qui montre comment les peintres
enfin sortis de leur atelier se laissent imprégner
par la beauté d’un paysage proche de Paris, la
Normandie, à l’origine de l’impressionnisme.
■Musée Jacquemart-André. 158, bd Haussmann,
8 e. De 10h à 18h. 11€. Jusqu’au 25 juillet.
http://www.musee-jacquemart-andre.com

PETIT PALAIS
George Desvallières.
La peinture corps et âme
Cette première rétrospective consacrée à George
Desvallières montre un peintre engagé où puissance
et raffinement se conjuguent dans des figures
humaines qui ne sont autres que des incarnations
héroïques d’un ardent mysticisme inspiré, entre
autres, par son amitié avec Gustave Moreau. À
29 ans, en 1890 ; il part en Italie où il découvre ce
qui deviendra les fondements de son art, noir-

ceur des sujets, violence de la couleur, conception
dramatique de la religion qu’il développera encore
avec plus de vigueur lors de la mort de son jeune
fils en 1915 sur le front. George Desvallières appa-
raît aussi comme fondateur, avec Maurice Denis,
des Ateliers d’art sacré pour rénover l’art religieux.
À la fin de sa vie – il mourra en 1950 –, l’artiste se
lance dans des programmes décoratifs publics
et privés liés à la Grande guerre comme les vitraux
de l’ossuaire de Douaumont. Une œuvre à décou-
vrir d’une spiritualité ardente.
■Petit Palais. Avenue Winston-Churchill, 8e.
Fermé lundi. De 10 h à 18 h, 21 h le vendredi. 12€.
Jusqu’au 17 juillet. http://www.petitpalais.paris.fr

JEU DE PAUME
François Kollar. Un ouvrier du regard

Cet “ouvrier du regard” comme le titre l’exposi-
tion, donne à voir sa vision du monde du travail au
XXesiècle. En un ensemble de 130 tirages, cette
manifestation permet de prendre conscience des
métamorphoses profondes de l’industrie entre 1930
et 1960. Né à Boulogne Billancourt, François Kollar
devient photographe professionnel à 24 ans. Il
crée vite son propre studio avec sa femme Fernande
et travaille aussi bien pour la publicité, les maga-
zines de mode, les marques de luxe, comme
Hermès, Molyneux, Oméga, Christofle, Worth...
C’est en 1930 que les éditions Horizons de France
lui passent une commande sur le travail en France
(1931-1934) qui en fait l’un des grands reporters
industriels de son époque.
■Jeu de Paume. 1, place de la Concorde, 8e.
Tél. 01 47 03 12 50. Fermé lundi. De 11 h à 19 h
et 21 h le mardi. 8,50€. Jusqu’au 22 mai.
http://www.jeudepaume.com

GRAND PALAIS


  • Seydou Keïta
    L’immense photographe malien, décédé en 2001
    et rendu célèbre en Europe grâce, entre autres,
    à la Fondation Cartier qui le présenta en 1994, a
    photographié le Tout-Bamako. Ses portraits d’une
    grande beauté avaient acquis une forte réputa-
    tion dans toute l’Afrique de l’Ouest. Sa clientèle?
    La jet-set africaine qu’il immortalisait dans ses
    tenues traditionnelles ou occidentales. Certains
    venaient avec des objets, d’autres avec des acces-
    soires. Et l’artiste avait sélectionné dans son stu-
    dio tout un choix de vêtements et d’objets euro-
    péens qu’il mettait à leur disposition.
    ■Grand Palais, Galeries Nationales. Avenue du
    général Eisenhower, 8e. Fermé mardi. 10 h à 20 h.
    11 €. Jusqu’au 11 juillet. http://www.grandpalais.fr


MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
L’atelier en plein air.
Les impressionnistes en Normandie
Né sur les côtes anglaises, le thème du paysage
en plein air envahit vite la nature normande. En
une cinquantaine d’œuvres prestigieuses venues
de collections du monde entier, le musée
Jacquemart-André retrace l’histoire de l’impres-

François Kollar. Construction des grands paquebots.
Chantier de Saint-Nazaire à Penhoët, 1931-1932.

Albert Marquet.Le Pyla, 1935.

George Desvallières.
La Naïade, 1914.

Jean Paul Gaultier, robe dite
seins obus. Automne/Hiver
1984-1985, collection Barbès.

© DONATION FRANÇOIS KOLLAR, MÉDIATHÈQUEDE L‘ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE, CHARENTON-LE-PONT.

© PH. HENRIOT © ADAGP, PARIS 2016/DROITS RÉSERVÉS

© ADAGP, PARIS 2016/MUSÉE DES BEAUX-ARTS,MAIRIE DE BORDEAUX/L. GAUTHIER.

© COLLECTION PALAIS GALLIERA© ÉRIC POITEVIN/ADAGP 2016.

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