Paris

(coco) #1
FRENCHIE
5, 6 et 9, rue du Nil. Tél. 01 40 39 96 19. http://www.frenchie-restaurant.com


  • Deux services à 18 h 30 et 22 h•À midi jeudi et vendredi

  • Fermé samedi et dimanche•Prix moyen : 70€.
    Dans le quartier du Sentier, la petite rue du Nil était autrefois l’un
    des passages menant à la Cour des Miracles. Aujourd’hui les miracles se font
    dans l’assiette sous la houlette du chef Greg Marchand, créateur du Frenchie.
    Sa cuisine audacieuse et créative (barbue, bouillon de canard, champignons et
    bergamote ou poularde de Culoiseau, coing, topinambour et châtaigne) s’inspire
    de ses nombreux voyages, mais aussi de son expérience à Londres où il fut coaché
    par Jamie Oliver, chef du Fifteen. Ici, les produits sont sélectionnés avec soin
    auprès des meilleurs fournisseurs (fromages affinés des îles britanniques de
    chez Neal’s yard Dairy). Le midi menu Carte blanche à 45€et celui du soir à 74€
    changent chaque semaine. Fort de ce succès, Greg Marchand a ouvert sept jours
    sur sept un bar à vin (sans réservation cette fois) au n°6 face au restaurant où
    s’attabler de 19 h à 23 h et un Frenchie to go au n°9, un “deli” avec hot-dog
    maison, fish & chips, sandwichs ainsi que douceurs sucrées anglo-saxonnes.


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E CAMION QUI FUME
68, rue Montmartre. Tél. 01 84 16 33 75. http://www.lecamionquifume.com
De 11 h à 23 h•Ouvert tous les jours•Prix moyen : 15€.
Forte du succès de ses food-trucks, Kristin Frederick vient d‘ouvrir son premier Camion qui Fume en version
xe, à deux pas des Grands Boulevards. Conçu par LSL Architects, le cadre a été pensé de façon à ce que les clients du
staurant vivent la même expérience street-food que lorsqu’ils viennent chercher leur burger dans l’un des camions de
nseigne. So fun? Oh yes... mais à condition d’éviter les heures de pointe, faute de quoi vous devrez patienter près de
0 minutes pour pouvoir planter les crocs dans votre burger, succès oblige! Il est donc plus prudent d’arriver avant 19 h 30
u après 21 h 30 pour vous insérer dans la file d’attente, où un “caissier volant” viendra prendre et encaisser votre
mmande, puis noter votre prénom. Ensuite, placez-vous librement dans la salle du bas, ou encore sur la mezzanine du
emier étage et patientez : on vous appellera au micro pour que vous récupériez votre plateau au comptoir, derrière lequel
jeunes marmitons cuisinent en rythme et en V.O.! Le soir de notre test, nous avons beaucoup aimé ce coleslaw (3€)
telligemment agrémenté d’oignons rouges émincés, tout comme ces chicken wings (4,90€les 6) impeccablement
icées et condimentées. Mais la vraie star, ici, c’est le burger que nous avons commandé en version Classic (8,90€),
vec du bœuf haché maison, du cheddar affiné, de la salade, des oignons, des pickles, de la tomate et de la mayonnaise.
on, même si nos burgers nous ont été servis un poil tièdes, il faut reconnaître que la maison maîtrise bien son produit
are : viande goûteuse, saveurs des ingrédients bien équilibrées, bons petits pains toastés... Les frites maison valent
alement le détour. Menu à 9,90€(enfants) et de 12,90€à 14,90€.

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OÏSHINOYA
24, galerie Montmartre. Pas de réservation possible.
http://www.oishinoya.com


  • De12hà14h30etde18h30à23h•Fermé dimanche

  • Prix moyen : 45€.
    Après avoir ouvert le Passage 53, aujourd’hui double
    étoilé au Michelin, puis le Gyoza Bar, Guillaume Guedj et
    son chef-associé Shinichi Sato jouent les multi-récidi-
    vistes en ouvrant, toujours au sein du Passage des
    Panoramas, une troisième enseigne : un minuscule et
    joli bar à gyudon. Alors Oïshinoya, kézako? En langage
    nippon, cela signifie littéralement “la maison du très
    bon”, et gyudon se traduit tout simplement par “bol de
    bœuf”. Mais hormis le classique gyudon au bœuf (11€
    ou 14€en version XL), tous sont ici revisités à la sauce
    Shinichi Sato, et se déclinent en version wagyudon au bœuf
    Ozaki (24€ou 30€en XL), tofudon au tofu (9€ou 11€en XL)
    ou bien encore butadon au cochon (9€ou 11€en XL). Nous avons
    d’ailleurs porté notre choix sur cette dernière variante et nous ne l’avons pas
    regretté! Côté service, pas de grand tralala : ici on passe sa commande et on
    règle au comptoir d’accueil, puis on récupère sur un plateau, du côté de la mini-
    cuisine ouverte, sa boisson, son bol de riz arrosé d’un bouillon bien goûteux et
    parsemé de lamelles de la viande choisie, ainsi que les éventuels extra de votre
    choix (œuf mollet ou radis mariné à 1€chacun)... Il ne vous reste plus alors qu’à
    trouver une place à l’une des longues (et hautes !) tables d’hôtes de la maison,
    pour vous croire téléporté dans une échoppe de street-food du quartier Harajuku
    de Tokyo! C’est sympa, très bon et convivial comme tout. À noter : la maison ne
    proposant ni desserts ni vins, vous devrez faire l’impasse sur une douceur et vous
    contenter d’une bière Kirin Ichiban blonde 100 % au malt d’orge ou d’une ori-
    ginale kagua rouge ou blanche (une sorte de bière japonaise aromatisée).


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THE FISH CLUB
58, rue Jean-Jacques Rousseau. Tél. 01 40 26 68 75.
http://www.eccfishclub.com


  • De 18 h à 2 h du matin•Fermé dimanche et lundi•Prix moyen : 60€.
    Ouvert par l’Experimental Group, déjà propriétaire de quelques
    adresses à succès, dont le voisin et très recommandable Beef Club, ce restaurant
    avait été fermé pour travaux après une courte carrière, pourtant prometteuse. Il
    revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec un thème marin qui devrait faire
    fureur. Fini en effet le registre tapas revisitées, et place à la belle cuisine de Julien
    Burlat, talentueux cuisinier français installé à Anvers où il fait un vrai tabac avec
    son Dôme sur Mer étoilé au Michelin et ses annexes à succès. Au rez-de-chaussée
    du Fish Club, une première salle permet de dîner face à la cuisine ouverte. À
    l’étage, un second espace plus cosy et tamisé s’articule autour d’un joli zinc rétro.
    À la carte, où presque tout fait envie, figurent des huîtres et crustacés qui per-
    mettent de se régaler d’un plateau sur mesure ou maison (de 48€à85€), ainsi
    que de jolis mets marins comme la remarquable salade de chair de crabe et vinaigre
    de citron à l’assaisonnement parfait (16€), le pavé de turbot parfaitement cuit et
    carottes au cumin (34€), le demi-homard à la plancha et beurre de sauge (29€),
    ou l’étonnante tarte au citron meringuée... au poivre (11€)! Jolie sélection de
    vins, majoritairement blancs, comme ce hautes-côtes- de-beaune 2014 de chez
    Delagrange à 49€(9€le verre). Une jolie brise marine!


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Shinichi
Sato.

© PAUL BOWYER.

© DAVID BONNIER.


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