Coup de Pouce - (07)July-August 2020

(Comicgek) #1

PHOTO: GETTY IMAGES/E.


nous y aider, il existe de nom-
breux outils, comme l’application
Portefeuille ou Budget en ligne. La
conférencière propose également
des outils Excel sur son blogue.
Tiffany Aliche, quant à elle,
propose de classer nos achats dans
deux catégories: ceux qu’on
«aime» (love) et ceux qui nous
«plaisent» (like). «Les achats qu’on
aime sont ceux qui sont liés à
notre bonheur à long terme et ils
sont différents pour chaque per-
sonne. Par exemple, si on aime
passer du temps à l’extérieur et
travailler de nos mains, investir
dans un jardin est un achat du type
love, puisqu’il nous tiendra occu-
pée tout en nous fournissant des
produits frais, alors qu’une nou-
velle paire de talons hauts, qui
nous apportera plutôt un bonheur
à court terme, est du type like».
Elle insiste sur le fait que, bien que
dépenser pour des choses qu’on
aime est plus stratégique, on peut
se permettre un petit «like» une
fois de temps en temps.

Les choix
Une fois que l’on a identifié nos habi-
tudes de consommation, il faut choisir
où l’on réduit les frais.
C’est le moment de faire des choix
qui, ultimement, nous permettront
de diminuer nos dépenses, et donc
d’avoir plus d’argent à investir dans
des choses qui nous comblent réelle-
ment. «Je me suis rendu compte que
je dépensais l’équivalent d’un voyage
à l’étranger par année pour... le câble!
Pourtant, écouter la télé ne me pro-
cure pas tant de bonheur. J’ai donc fait
le choix d’annuler mon abonnement
et d’utiliser cet argent autrement. Je
ne le regrette pas du tout; le change-
ment dans mes habitudes a été plus
facile que prévu», avoue Béatrice

Bernard-Poulin, qui conseille de se
questionner sur ces dépenses habi-
tuelles bien ancrées, mais dont on
pourrait aisément se passer.
«Si on a tendance à faire beau-
coup d’achats impulsifs, mieux vaut
se demander si on désire vraiment
l’objet ou le service que l'on s’apprête
à acheter avant de sortir notre carte
de crédit. Sert-il à combler un besoin
qui pourrait l’être autrement?»
ajoute Tiffany Aliche. On peut par
exemple se donner systématique-
ment un délai de réflexion de 24
heures avant de procéder à l’achat de
l’objet convoité.•

POUR ALLER
PLUS LOIN

bloguedebeatrice.com
thebudgetnista.com
(en anglais seulement)
En as-tu vraiment besoin?,
par Pierre-Yves McSween,
chez Guy Saint-Jean Éditeur.

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« JE ME SUIS


RENDU COMPTE


QUE JE DÉPENSAIS


L’ÉQUIVALENT


D’UN VOYAGE À


L’ÉTRANGER PAR


ANNÉE POUR...


LE CÂBLE! »



  • Béatrice Bernard-Poulin


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JUILLET-AOÛT 2020
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