ILLUSTRATION: SHUTTERSTOCK/E.
«Il faut éviter de décaisser trop
rapidement, car on ne sait pas com-
bien de temps on a devant nous et
l’on ne connaît pas les taux de rende-
ment futurs de nos placements. Il ne
faut pas non plus être trop frugal, car,
au moment de notre décès, notre
succession pourrait avoir à payer une
facture salée en impôt, puisque le
gouvernement ira chercher sa part
d’impôt sur le montant qu’il restera
dans le compte REER», explique
Jean-François Choinière.ÉCONOMISER DE L’IMPÔT
Pour épargner, Diane Lambert pro-
fite de tous les crédits d’impôt et
déductions que lui procurent
les régimes fiscaux canadien et
québécois.
Il y a, par exemple, le crédit d’im-
pôt du Québec pour maintien à
domicile des aînés, qui rembourse
une partie des coûts liés à l’entretien
ménager, aux soins infirmiers et à
l’aide aux repas.«On doit faire nos recherches
pour savoir si l’on remplit les condi-
tions d’admissibilité: âge, revenus,
lieu de résidence... Les personnes à
faible revenu ou vivant seules ont
généralement droit à plus d’aide fi-
nancière», mentionne la comptable
professionnelle agréée, Luce Morin.
Afin de diminuer l’impôt payé sur
le revenu de notre ménage, Luce
Morin rappelle qu’on peut aussi
fractionner notre revenu de pen-
sion admissible, en transférant
jusqu’à 50 % de notre revenu à
notre époux ou conjoint de fait.ÉVITER LES DÉPENSES
SUPERFLUES
Du type panier percé, Diane Lambert
a désormais pris l’habitude de payer
ses achats en argent comptant. Et
elle fait bien, car les consommateurs
dépensent jusqu’à 20 % de plus
quand ils utilisent l’argent virtuel,
comme les cartes de crédit. En re-
vanche, pour des achats plus consé-
quents et mûrement réfléchis, elle
utilise sa Visa, qui lui permet d’accu-
muler des points.
Par ailleurs, elle écrit chacune de
ses dépenses dans un cahier et
conserve ses reçus. De cette façon,
son cerveau enregistre mieux la
dépense, l’empêchant de faire des
folies.
«Diverses personnes craignent de
ne pas avoir assez d’argent pour me-
ner un style de vie confortable à la
retraite, constate Carole Surprenant.
Pourtant, toutes, ou presque, vivent
bien, car elles changent leurs habi-
tudes de vie et leur vision des
choses. Elles apprennent à appré-
cier ce qu’elles ont et à moins se
préoccuper de ce qu’elles n’ont pas.
C’est très sage de leur part!»•3
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DIVERSES
PERSONNES
CRAIGNENT DE NE
PAS AVOIR ASSEZ
D’ARGENT POUR
MENER UN STYLE DE
VIE CONFORTABLE
À LA RETRAITE
- CAROLE SURPRENANT
COUSEPTEMBRE 2020PDEPOUCE.COM|^47
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