pouvoirs
Solidarité
Brigitte Macron se chiraquise
La première dame achèvesadeuxièmeopérationPiècesjaunesenfaveur
de la fondation chère àBernadetteChirac.L’occasionpourelledepromouvoir
un autre de ses combats: la lutte contre le harcèlement des ados.«Leprésidentet moisommesextrêmement
attaquéssurlesréseaux[...].Quisontces
gens? Cen’estrien,rassure-t-elle.Laterre
entièredécidedece quedoitfairela femme
d’unprésident.Si je lesécoute,je neme
lèvepasle matin.» Lestroisadossortent
regonflésà bloc,la premièredameaussi:
«Vousm’avezfaitdubien.»
Lesinteractionsenprésencelesunsdes
autressontrarescetteannée.Il y a eule
lancementdel’opérationdansunhôpi-
tal desYvelinesavecleparrainDidier
Deschampsle 18janvier,la visited’une
maisondesadolescentsà Bloisle 3 février...
Laplupartdesrencontressontdes«visio-
visites» depuisl’Elysée.Elles’installedans
unepièceà côtédesonbureau.A l’autre
bout,tabletteà la main,unsoignantluifait
découvrirlesprojetset présenteparentset
enfants.Bron,Dijon,Bordeaux,Brestet
mêmeLaRéunion...unedizainedevisio-
visitesontdéjàeulieu.Brigitte
Macron aurafinalement vu
plus desitesqu’en2020,sa
premièreannéeà latêtedes
Pièces jaunes.L’opération a
prisfinvendredi,maisle tour
deFrancevirtuelsepoursuit.paremiliecabot
Lesdéplacementssontrares,ficelés
auderniermoment,suspendusà la crise
sanitaire.Cetteannée,à l’imagedela vie
desFrançais,l’opérationPiècesjaunesa été
perturbéeparle Covid-19et s’estadaptée.
Le2 février,sanscaméra,BrigitteMacron
s’estrendueà la MaisondeSolenn,inau-
guréeparBernadetteChirac.Surle sitede
l’hôpitalCochin,à Paris,l’établissement,
quiportele prénomdela défuntefillede
PatrickPoivred’Arvor,prendenchargeles
11-18ansdepuis2004.Dansle bureaude
la directrice,MarieRoseMoro,ellea ren-
contréMarc,Inèset Nolwenn,cabosséspar
l’adolescence.Unepériodedélicatedans
laquelles’estimmiscéela pandémie.«Vous
avezle jackpot», plaisante la présidente
de la Fondation des Hôpitaux. Malgré lesmasques,le liensenoue.BrigitteMacron
jouelesconseillèresd’orientation– «vous
avezchoisidesmétiersd’avenir», dit-elle
à proposdel’hôtellerie-restauration.Elle
évoquesonexpérience– «j’étaispluscool
avecmesélèvesqu’avecmesenfants» – et
demandeauxjeuness’ilsontdes«choses»
à direauprésident,ellelui«sertd’intermé-
diaire». Marc évoque alorsle harcèlement.
Tous trois révèlentenavoirétévictimes.
Si ellenote uneminceamélioration
concernantle «harcèlementenprésence»,
BrigitteMacronsedésolede
celuide «meute» qui sévit
surlesréseaux sociaux.Les
comptessontsupprimés,«mais
le malestfait», déplore-t-elle,
avouantnepas«savoircom-
ment se sortir» de cette«lèpre».Le 3 février,
entourée des jeunes
de la maison des
adolescents du
Loir-et-Cher, à Blois.«vousm’avez
faitdubien»,
dit-elle aux trois
ados eux aussi
regonflés à blocPARISMATCH du 11 au 17 février 2021