de l’Homme, toi, le héros qui se reconnaît ou qui l’ignore, le
héros d’Agapè, le héros de la vérité.
...Silence...
Écoute et entends aussi, en l’espace de mes mots, ce que ce
silence dit à ton cœur et à ton éternité. Là où chaque enfant et
chaque chair, n’est que la chair de ta chair, sans avoir besoin
de filiation, d’hérédité ou de gènes, sans avoir besoin de
conventions, de rôles ou de fonctions.
Ainsi est l’indicible beauté de l’Amour qui se vit, sans aucune
condition. Là où ton histoire et ta personne ne peuvent
subsister devant tant d’intensité, devant tant de lucidité.
...Silence...
Écoute et entends le rythme de ton cœur. Écoute et entends
l’action de la résonance en le cœur de chacun. Là est ta seule
certitude, là où rien ne peut manquer, là ou rien ne peut être
questionné, là où tu te reconnais, au-delà de la créature,
créateur de toi-même, créateur de tout monde, créateur et
créatrice de tout rêve et de toute manifestation.
Cela se vit en ta vie quand elle devient la Vie.
Laisse-toi consumer, parce qu’en cela, tu n’auras plus jamais
soif, en cela, tu seras entier et complet. Là où tu n’as pas
besoin de mesurer, là où tu n’as pas besoin de séparer, parce
que tout est Un, parce que tout est toi. En l’enfant qui meurt
de faim, comme en l’être de Lumière qui t’approche, et qui
est toi, tu es de partout, en même temps que tu n’es nulle
part.