Écoute et entends le chœur des anges qui chante en ta tête. Il
est le chant de ton cœur, que ton cœur transporte en les
dernières illusions que crée ta tête. Tu es ceci et tu es cela. Et
cela est primordial.
Tu ne peux que t’accueillir comme tu accueilles chacun, en
cet espace comme en tout espace.
Laisse-toi Aimer sans être troublé ni même gêné de l’intensité
de cet indicible Amour qui n’est d’aucun monde et qui
pourtant est en chaque cellule de chaque monde comme en
chaque rêve.
...Silence...
Et pendant que mes mots s’espacent, l’espace disparaît.
...Silence...
En le rythme des mots d’Agapè, est inscrit l’ineffable. Ton
nom véritable, si tu veux encore te nommer, est Joie, et ton
prénom est Paix. Il n’y a pas d’autres noms, quelle que soit
l’apparence de ta forme, quoi que te dise ta conscience, quoi
que te dise ton vécu.
Parce que c’est en le silence que tu te révèles, entièrement et
pleinement. Parce que c’est en ce silence que le Paradis Blanc
apparaît, là où tous les éléments du rêve se dissolvent en
même temps.
Là où tu es, je suis. Là où je suis, tu es. Il n’y a pas d’autre
emplacement au cœur de la vérité.