Alors le Feu du Cœur Sacré t’embrase tel un feu de joie et
d’allégresse, telle une célébration du feu et de la lumière.
...Silence...
Tout est là, en toute place, en tout lieu et en tout temps,
avec la même intensité, avec la même insistance, avec la
même beauté.
Ainsi le rêve s’achève, celui de la souffrance et de la
distance, du manque et de l’intolérance.
Ainsi s’achève le règne du rêve, de tout ce qui est passé.
Toi tu ne passes pas, ni ne trépasses et là, en ce silence, en
chaque espace entre mes mots, tu te donnes encore plus à
la vérité que tu es, là où ta forme disparaît, là où il n’y a
rien à perdre, parce que tout est rendu.
Là où tu n’es jamais parti, là où tu n’as pas besoin
d’arriver, parce que tu y as toujours été, là où tu es toute
densité comme toute couleur de l’arc-en-ciel, là où rien
n’est à toi, et où pourtant tout est toi.
En cela, tu te reconnais. En cela, tu es l’alpha et l’oméga.
En cela, tu es vraiment véritable et tu es complet.
...Silence...
Ainsi est la grâce qui met fin à tout état comme à tout
passage, comme à tout sentiment de port, comme à toute
renaissance, toi qui n’es jamais né, toi qui n’as jamais
bougé, toi qui es là.
...Silence...