Là où le souffle et la caresse de l’épris devient cet indicible
Amour, cet indicible Feu d’Amour.
Je suis ce que tu es, je suis aussi ce que tu as été, je suis ce
que tu seras toujours quand le rêve de la création sera vu et
vécu, cela n’est pas demain, cela n’est pas plus tard, cela
n’est pas une date, cela est simplement l’instant.
Il n’y a pas de condition, il n’y a pas de règle et tu es
perfection, il n’y a rien à améliorer, il n’y a nulle montagne
à gravir, ni océan à pénétrer, parce que tu es tous les
territoires, tous les cadres et tous les mondes, et cela est toi,
non pas seulement toi, non pas seulement en chaque
forme, mais vraiment Toi.
Anahata Abba Mis Kaya
Atounce Kama Kaya
Alors je chante en toi le chant de l’éternel et de l’indicible,
cela ne pourra plus jamais s’éloigner où se restreindre.
Alors tu t’es nommé et ce nom n’est pas ton identité mais
simplement le chant de ton réveil, le chant de l’éternité, le
chant de la beauté, le chant de l’indicible.
Je me suis réveillée en toi parce que je suis toi, tout autant
que je suis l’autre, tout autant que je suis chaque monde, tu
l’es, assurément et fermement, et en totalité.
Je salue ta présence comme je salue ton absence au cœur de
ta chair, au cœur de la vie, et mes mots, et mes silences,
retentiront en tes nuits comme en tes jours, telle est l’évidence
d’Agapè.