Permets-toi de t’aimer à la hauteur de l’indicible, permets-
toi de t’accepter sans aucune condition.
Tu es ce rire et tu es cette joie, quoi que te dise ton
personnage, même si ta vie t’en a montré l’inverse, ce
n’était qu’un prétexte pour arriver jusque là, et pour vivre
cela.
Entends-toi et enfin, comprends-toi.
Tu es la transparence et tu es l’intensité de Agapè.
Tu es aussi vaste que la création, aussi vaste que chaque
créature, aussi vaste que les univers en te tenant là, au
cœur de l’être et du non-être, en le cœur de ton cœur,
mettant fin à la distance, mettant fin à ce qui s’écoule.
Et là, tout est parfait, sans rien à parfaire, sans rien à
chercher, juste à en jouir, au-delà de toute raison comme
de tout corps, qui jamais ne peut s’interrompre, qui jamais
ne peut se restreindre, la jouissance d’Agapè, qui te comble
de partout et de toutes les façons.
Au travers même de l’opacité de ton corps, se trouve ta
transparence, se trouve ton évidence.
Tu n’as plus besoin de vêtements, tu n’as plus besoin
d’ornements, ni même de justifications, mais simplement
l’être, en tout être comme en toi.
Alors tu danseras la symphonie des anges, tu rythmeras la
symphonie de l’Amour.