ne fait que vous donner l’impression de vous figer.
L’Amour ne peut jamais être figé, l’Amour ne peut jamais
être enrobé, l’Amour n’a pas besoin de décor, il n’a pas
besoin de vous ni de moi. Car c’est de cet Amour que naît
la forme, car c’est de cet Amour spontané jaillissant au-
delà de la Source que s’est manifestée la création, comme
un rêve, qui devait enrichir ce qui était pourtant déjà riche
de nature.
C’est ainsi que toute fausseté est consumée avec allégresse
et joie dès l’instant où vous l’acceptez entièrement, sans
condition et sans frein.
La douceur est le baume de toute violence. Cette douceur
de l’accueil qui est l’essence même du féminin sacré,
comme de la cocréation consciente, vous permet de mettre
fin à la séparation des sexes, à la notion de
complémentarité comme de besoin vital de quelque nature
qu’il soit.
Une liberté nouvelle, même au sein de ce monde, qui vit
les affres de ses derniers besoins de contrôle, ne peut plus
vous limiter ou vous restreindre, dès l’instant où vous
acceptez. Parce que l’Amour est acceptation, de la même
façon qu’il est don et restitution. Il est libre de toute forme,
il est libre de tout monde comme de toute dimension,
comme vous l’a dit Phahame..
Cela est en quelque sorte une forme de confiance, non pas
en l’histoire, non pas en un quelconque futur, mais la
confiance en l’instant vécu, au sein de l’ici et maintenant.
Tout le reste se fait de lui-même, tout le reste n’a pas