part 3. 1931–1945: prewar and war poetry
Quand il eut regardé
Quand il eut regardé de bien près tous les monstres
Et vu qu’ils étaient faits tous de la même étoupe,
Il put s’asseoir tranquille dans une chambre claire
Et voir l’espace.
Il tremblait devant la lumière
Et tremblait devant les rameaux.
Il n’était pas content des fenêtres
Et se méfiait des oiseaux.
Il n’avait pu
Être davantage.
Parlant à la poupée
Dont les yeux rappelaient
Ceux qu’il ne trouvait pas
Et dont les bras tendus
Avaient été cassés
Par lui, un autre soir.
Puisque le goût du crime était trop fort pour lui
Et que pourtant détruire était son grand besoin,
Il dut bon gré mal gré occuper ses journées
A faire avec ses yeux du vide autour de lui.
Allongé sur la mousse et voyant que ce jour
N’aurait pas de pareil,