part 3. 1931–1945: prewar and war poetry
Envolée de la mer en déroute
Vient rafraîchir nos visages défaits
Et nos corps qui se cachent
Dans la sombre tiédeur de nos désirs endormis
Se dressent.
Notre sieste harcelée de punaises
Prend fin
Et le court lapement des vagues
Sur la plage où danse l’azur
S’est tu, mon amour
Et il pleut.
Rêve à Barcelone
Je suis couchée avec un homme dans un lit qui est à l’extrémité d’une grande
salle. Tout au long des murs court un relief grec, comme au Parthénon. Par une
petite porte à l’autre bout de la salle arrive une chose, une sorte de sculpture